Arrête de procrastiner en te basant sur l'effet Zeigarnik

[Fauvette à lunettes]

@skippy01 Je n'ai malheureusement pas de réponse concrète à t'apporter, en tant que procrastinatrice chronique depuis toujours je ne connais que trop bien cette sensation de lassitude mêlée de culpabilité liée au report infini d'une tâche (aussi facile et rapide à faire soit-elle... )
Pour ma part, comme dit dans mon précédent message, quand c'est une activité "physique" (ménage, vaisselle, me forcer à sortir quand il fait beau...) ça peut être enclenché par le simple fait de me lever ou de changer de pièce, mon cerveau doit se dire que quitte à faire l'effort de bouger, autant le rentabiliser jusqu'au bout (Par exemple j'ai beaucoup moins de mal à me motiver à faire les courses en sortant du boulot car je suis déjà dehors, alors que je suis capable de survivre en grignotant 2 abricots secs dans le week-end car pas de motivation pour sortir )
Pour le reste (papiers administratifs, mise à jour de CV, ou même activités "sympa" comme le dessin ou trier mes photos), j'essaie de me concentrer sur le soulagement que j'éprouverai en l'ayant enfin fait, et de m'y mettre dès que je sens passer la moindre velléité de motivation... perso les deadlines auto-fixées ou le "marchandage" (si tu fais ça tu pourras regarder une série/manger un carré de chocolat/etc) avec moi-même ne marchent absolument jamais , en revanche j'arrive à me mettre des coups de pieds aux fesses de façon aléatoire mais je sais que ce n'est pas évident pour tout le monde

 

[Foxy*]

@Fauvette à lunettes Le marchandage, cette arnaque! Chez moi ça fait ça "Allez, si tu fais ça, tu pourras regarder une série bien confortablement installée dans ton canapé avec un bon thé... ah, cette sensation... Bon, autant le faire tout de suite en fait, allez hop! sur le canapé!"

 

[Kristeva]

@Fauvette à lunettes pareil, si je me sens dans un flux de motivation faut surtout pas que je m'interrompe et faut que j'en profite jusqu'au bout ! Mais des fois au bout de 5 minutes j'en ai vraiment marre et je m'autorise à arrêter.

J'avais lu quelque part que la procrastination vient du fait qu'on surestime beaucoup la pénibilité de la tâche à faire et l'inconfort que cela va apporter, ainsi que le plaisir immédiat que l'on peut retirer à ne rien foutre à la place. Alors que c'est un piège, finalement on profite assez peu du plaisir de ne rien faire à cause de la culpabilité...
C'est sûrement aussi accentué par notre mode de vie actuel qui nous offre plein de gratifications immédiates.

 

[grenouilleau]

Le truc qui marche bien pour moi : me mettre physiquement en condition d'accomplir la tâche, sans me dire que je dois la faire absolument là maintenant. Généralement, je finis par m'y mettre.
ex : je dois écrire une lettre : je me mets devant un éditeur de texte, et je me dis que peu importe ce qui se passe, je reste devant pendant au moins 5mn. A force, je finis par me mettre à l'écrire. Parce que 5mn sinon c'est chiant.
Pareil pour un truc administratif : j'ouvre les dossiers, et je reste devant pendant au moins 5mn, même sans rien faire. Au final, l'ennui me fait faire le truc. Et sinon, c'est juste 5mn, je passe à autre chose si vraiment ça marche pas.
Disons que j'alloue un temps qui me paraît raisonnable pour la tâche à accomplir, et que je lui consacre forcément ce temps, sans me dire que je suis obligée durant le temps en question de réellement faire la tâche (je sais pas si c'est très clair).

 

[GingerBraid]

Un peu pareil que @grenouilleau je m oblige à commencer une tâche conme si je voulais n y passer que 5/10 minutes et une fois que c est lancé en général ça va tout seul.
Sinon l environnement est aussi important dans mon cas. J arrive beaucoup mieux à travailler en extérieur que chez moi (sauf en soirée. Le matin et l apres midi j ai vraiment du mal à me concentrer dans mon appart.)