Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Assumer ses fantasmes, est-ce si compliqué ? Viens en parler !
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Assumer ses fantasmes, est-ce si compliqué ? Viens en parler !
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
Faut-il vraiment toujours parler ouvertement de ses fantasmes ? Je ne pense pas. Parce que c'est trop intime, parce qu'on n'a pas de proche prêt à les entendre, par besoin d'un jardin secret, parce que la réalisation ne serait pas super légale ou parce que ça montre une facette de soi qu'on ne veut pas dévoiler aux autres. Cet article me donne l'impression d'imposer le diktat de la «libération» des «vilains tabous» de la «méchante société». C'est pas du goût de tout le monde d'étaler des pans de sa vie sexuelle.
@skippy01 oO
C'est un appel à témoignages, donc logiquement... c'est normal que l'article dise "viens nous parler de ton rapport aux fantasmes" et pas "garde ton jardin secret pour toi". Si tu n'as pas envie de participer, personne ne te l'impose. A aucun moment, l'article ne dit qu'il faut absolument parler de ses fantasmes ou les réaliser tous, juste que c'est pas facile de le faire, et notamment pour des raisons de tabous sociaux qui sont bien réels (la "méchante société" comme tu dis, ben... oui, des fois, elle fait suer, c'est quand même un fait bien concret, non ?
)
Oui, les pressions à avoir une vie sexuelle débridée existent mais ton message va aussi dans le sens de pressions inverses, qui stigmatisent certaines sexualités. Les deux pressions existent, alors autant discuter de la question.
Je t'accorde que certaines questions peuvent être orientées (dans le sens où "pourquoi as-tu décidé d'accepter tes fantasmes" induit que la personne les accepte forcément). Mais je trouve ton accusation pas très juste. Tu critiques un peu pour critiquer.
C'est un appel à témoignages, donc logiquement... c'est normal que l'article dise "viens nous parler de ton rapport aux fantasmes" et pas "garde ton jardin secret pour toi". Si tu n'as pas envie de participer, personne ne te l'impose. A aucun moment, l'article ne dit qu'il faut absolument parler de ses fantasmes ou les réaliser tous, juste que c'est pas facile de le faire, et notamment pour des raisons de tabous sociaux qui sont bien réels (la "méchante société" comme tu dis, ben... oui, des fois, elle fait suer, c'est quand même un fait bien concret, non ?
)Oui, les pressions à avoir une vie sexuelle débridée existent mais ton message va aussi dans le sens de pressions inverses, qui stigmatisent certaines sexualités. Les deux pressions existent, alors autant discuter de la question.
Je t'accorde que certaines questions peuvent être orientées (dans le sens où "pourquoi as-tu décidé d'accepter tes fantasmes" induit que la personne les accepte forcément). Mais je trouve ton accusation pas très juste. Tu critiques un peu pour critiquer.
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Ce qu'il y a, c'est que même sans en parler ouvertement, la société se charge déjà de culpabiliser les gens sur leur fantasme. Tel fantasme est "bizarre", "malsain" ou "dangereux", ce qui fait que les gens qui vont avoir ces fantasmes-là vont tomber sur ces messages et se sentir mal à cause de ça, et ça ce n'est pas normal. Je ne pense pas qu'il s'agisse ici d'assumer ses fantasmes face aux autres, mais de les assumer face à soi-même. (Alors évidemment là des genTes vont témoigner de leurs propres fantasmes, mais je pense pas que ce soit dans une optique d'étaler leur vie sexuelle -btw si tu ne veux pas lire cet article une fois publiée tu n'y es pas obligée !- mais plutôt que les lecteurices se disent "Whoua si telle personne se sent à l'aise avec son fantasme, alors moi aussi je peux l'être avec le mien". Typiquement le cas des gens qui fantasment de relations BDSM et n'osent pas en faire part à leur conjoint-e par exemple, parce que l'image de la société c'est que c'est anormal -même si ça commence à changer-.)
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Pour donner un exemple que je pense beaucoup plus répandu, c'est le fantasme du viol. Combien de femmes, et surtout de femmes féministes, culpabilisent énormément de fantasmer sur le viol ? Le viol est un crime, mais réalisé lors d'un jeux de rôle, il n'y a aucun problème (beaucoup de contenu PORNOGRAPHIQUE -je précise, du contenu dont c'est le BUT d'exciter, pas de livre/film qui surfe sur la culture du viol- sont d'ailleurs à disposition, c'est bien qu'il y a une demande), or il y a toujours des gens pour reprendre ce fantasme et le déformer comme "donc toutes les femmes veulent être violées". Pas étonnant qu'après ça, soi-même, on en ait honte, qu'on se dise "ohlala mais non le viol est horrible comment je peux fantasmer dessus". A partir du moment où ça reste dans la légalité, dans le FANTASME (=qui n'est pas la réalité), y'a aucun soucis, et pourtant certaines personnes se réfrènent en n'osant pas faire de jeux de rôle par exemple. Donc pour ça je pense que ce genre d'article peut être très intéressant.
(si assumer son fantasme c'est de faire l'amour devant des gens non consentants, et de le faire pour de vrai, alors là ouais non ça va pas du tout, parce qu'on n'est plus dans la légalité et parce qu'on outrepasse le consentement des autres, mais je doute très très fortement qu'il s'agisse de ça ici !)
Je suis assez partagée sur cet appel à témoigner.
Parce qu'en fait, même dans le grand fourre-tout (ah ahah) des fantasmes, il y a une hiérarchie. Y'a des fantasmes plus tolérés, acceptés que d'autres. Très clairement, la partouze, le rapport de soumission, le déguisement, la lingerie fine, le fétichisme du pied, le sexe avec des inconnu-es au coin d'une rue, l'exhibitionnisme... tout ça c'est relativement connu et "toléré". Alors ça ne veut pas dire que c'est bien vu, ce n'est pas des fantasmes perçus positivement ou sont exempts de moqueries, mais c'est très présent dans l'imaginaire collectif (livres, films, actualité...). Je pense par exemple à l'affaire Georges Tron où les médias ont évoqués son supposé fétichisme des pieds, au décès de Richard Descoing qu'on a suspecté d'avoir été lié à un jeu de soumission... Ces fantasmes ont une place dans l'imaginaire collectif.
Le truc aussi c'est que beaucoup de ces fantasmes sont connus et documentés depuis pas mal de temps. Je pense notamment au rapport Kinsey qui a été précurseur en la matière et c'était dans les années 50 !
Et puis y'a des fantasmes qui sont, non pas tournés en ridicule, mais juste considérés comme tordus. Typiquement, le rapport inter-espèce (avec des aliens, avec des animaux...), avec des végétaux (je pense à cette planche de boulet là, comme si c'était plus normal de vouloir sortir avec une actrice connue qu'avec des créatures fantastiques), le viol et tout ce est illégal, notamment la pédophilie, la nécrophilie, le cannibalisme. Là ce sont des types de fantasmes qui sont présentés non pas comme provoquant le rire voir l'approbation, mais l'effroi (voir l'affaire du gars qui avait dévoré son colloc). On passe de "coquin" à "tordu".
Personnellement, je trouve ça logique , parce qu'on est dans une société qui norme les comportements, donc les fantasmes qui s'éloignent le moins des comportements normés seront mieux tolérés que ceux qui s'en éloignent.
Parce qu'en fait, même dans le grand fourre-tout (ah ahah) des fantasmes, il y a une hiérarchie. Y'a des fantasmes plus tolérés, acceptés que d'autres. Très clairement, la partouze, le rapport de soumission, le déguisement, la lingerie fine, le fétichisme du pied, le sexe avec des inconnu-es au coin d'une rue, l'exhibitionnisme... tout ça c'est relativement connu et "toléré". Alors ça ne veut pas dire que c'est bien vu, ce n'est pas des fantasmes perçus positivement ou sont exempts de moqueries, mais c'est très présent dans l'imaginaire collectif (livres, films, actualité...). Je pense par exemple à l'affaire Georges Tron où les médias ont évoqués son supposé fétichisme des pieds, au décès de Richard Descoing qu'on a suspecté d'avoir été lié à un jeu de soumission... Ces fantasmes ont une place dans l'imaginaire collectif.
Le truc aussi c'est que beaucoup de ces fantasmes sont connus et documentés depuis pas mal de temps. Je pense notamment au rapport Kinsey qui a été précurseur en la matière et c'était dans les années 50 !
Et puis y'a des fantasmes qui sont, non pas tournés en ridicule, mais juste considérés comme tordus. Typiquement, le rapport inter-espèce (avec des aliens, avec des animaux...), avec des végétaux (je pense à cette planche de boulet là, comme si c'était plus normal de vouloir sortir avec une actrice connue qu'avec des créatures fantastiques
), le viol et tout ce est illégal, notamment la pédophilie, la nécrophilie, le cannibalisme. Là ce sont des types de fantasmes qui sont présentés non pas comme provoquant le rire voir l'approbation, mais l'effroi (voir l'affaire du gars qui avait dévoré son colloc). On passe de "coquin" à "tordu". Personnellement, je trouve ça logique , parce qu'on est dans une société qui norme les comportements, donc les fantasmes qui s'éloignent le moins des comportements normés seront mieux tolérés que ceux qui s'en éloignent.
Aucun rapport avec l'article mais bien contente que Madmoizelle m'annonce que ce film va sortir en France car j'avais cru qu'ils ne le sortiraient pas 
Perso, tout ce que je peux dire c'est que certains fantasmes doivent rester des fantasmes. Car une fois assouvi, on peut être super déçu parce que ce n'était pas du tout comme on l'imaginait 
J'ai lu je ne sais plus où (psychologies.com, je crois) que ce serait dû au fait qu'on culpabilisait sur son désir sexuel, et que le fantasme du viol serait une manière inconsciente de s'en déresponsabiliser. Rien à voir donc avec une envie de subir un viol, fut-ce une simulation.
mais est ce sain de toute maniere le porno? pour moi c'est l'exploitation des actrice et j'y suis oposee
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