L'hiver
de son vieux bois vernis laiteux me berne
de cieux voilés de blanc laineux me berce pourtant,
Il n'atteint pas nos étoiles.
L'hiver
vivant, couvrant le sol, parure d'un ambre blanc, à l'aube pâle,
chagrine, délice, qui me caresse de sa lucarne,
Cet ignorant de tes deux yeux de feu.
L'hiver
est froid et fou dit-on, l'hiver est dense mais : Danse saison !
je ne le vois, je ne le sens, de toute façon,
Car l'hiver sous ta peau fond.