@Lord Griffith
L'exemple avec Fred Astaire me semble assez mal choisi parce que ce film a déjà le mérite de montrer des musiciens noirs (et pour avoir vu presque la totalité des films avec Ginger et Fred c'est vraiment très rare). En plus, ces films se moquaient pas mal de la représentativité, on veut voir danser la star, le reste ne nous intéresse pas trop. Fred Astaire ne vole pas la vedette, il est la vedette et en voyant cette séquence j'avais eu tendance à penser que c'était pas si mal qu'en introduction on aie des personnages noirs pour changer.
En revanche je pense à d'autres films où il s'agit vraiment de caricaturer les Noirs américains, de les montrer comme fainéants, maladroits, risibles avec en tête le premier film parlant de l'histoire du cinéma, Le Chanteur de jazz qui est un concentré de clichés racistes insupportables.
Mais sinon je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, une préface dans les livres, un carton explicatif avant les films seraient quand même pertinent surtout pour les œuvres dont les lectures aujourd'hui peuvent être problématiques. Je vais peut-être prendre un exemple à contre-courant mais je suis toujours un peu agacée quand on prend comme base pour enseigner l'histoire de la Shoah le film d'Alain Resnais Nuit et brouillard alors qu'il se focalise surtout sur les violences à l'égard des prisonniers politiques et que le mot "juif" y est à peine mentionné. Si le film est absolument nécessaire et criant de vérité, la façon dont il invisibilise le sort des juifs est symptomatique d'une époque où on personne ne voulait trop entendre de ce génocide duquel l'État français avait été complice. Je pense que quand on le montre ça serait bien de le rappeler, c'est à dire que les films sur le passé parlent aussi du contexte dans lequel ils sont produits, même si ici on ne parle pas d'une œuvre raciste, ni misogyne, mais à tendance, je pense accidentellement, révisionniste.
L'exemple avec Fred Astaire me semble assez mal choisi parce que ce film a déjà le mérite de montrer des musiciens noirs (et pour avoir vu presque la totalité des films avec Ginger et Fred c'est vraiment très rare). En plus, ces films se moquaient pas mal de la représentativité, on veut voir danser la star, le reste ne nous intéresse pas trop. Fred Astaire ne vole pas la vedette, il est la vedette et en voyant cette séquence j'avais eu tendance à penser que c'était pas si mal qu'en introduction on aie des personnages noirs pour changer.
En revanche je pense à d'autres films où il s'agit vraiment de caricaturer les Noirs américains, de les montrer comme fainéants, maladroits, risibles avec en tête le premier film parlant de l'histoire du cinéma, Le Chanteur de jazz qui est un concentré de clichés racistes insupportables.
Mais sinon je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, une préface dans les livres, un carton explicatif avant les films seraient quand même pertinent surtout pour les œuvres dont les lectures aujourd'hui peuvent être problématiques. Je vais peut-être prendre un exemple à contre-courant mais je suis toujours un peu agacée quand on prend comme base pour enseigner l'histoire de la Shoah le film d'Alain Resnais Nuit et brouillard alors qu'il se focalise surtout sur les violences à l'égard des prisonniers politiques et que le mot "juif" y est à peine mentionné. Si le film est absolument nécessaire et criant de vérité, la façon dont il invisibilise le sort des juifs est symptomatique d'une époque où on personne ne voulait trop entendre de ce génocide duquel l'État français avait été complice. Je pense que quand on le montre ça serait bien de le rappeler, c'est à dire que les films sur le passé parlent aussi du contexte dans lequel ils sont produits, même si ici on ne parle pas d'une œuvre raciste, ni misogyne, mais à tendance, je pense accidentellement, révisionniste.