Allez, dîtes moi que ça vous arrive aussi...
Qu'il y a parfois de très très longues périodes sans que rien en vous ne palpite (pas même la petite culotte, c'est pour dire), vous avez l'impression que vous êtes incapables de ressentir quoi que ce soit, vous vous posez des tonnes de questions sur vous... Et d'un coup, sans prévenir, tout arrive. Un, deux, plusieurs personnes débarquent dans votre vie, et comme un courant d'air, vous aspirent dans de nouvelles sensations.. SAUF QUE, du coup, y'en a trop.
Commençons par le commencement.
Ce type rencontré sur Internet me semblait trop intelligent, trop mignon pour être vrai. Il habite Paris, moi Le Havre, ça me semblait déjà tout tracé comme histoire. On s'est attaché. Il me parlait de ses cruch, de ses ex, moi je me taisais. On se disait parfois qu'on avait envie de se voir, pi tout, pi tout. Ce genre de choses. Il était jaloux desfois. Et puis, hier, alors que ça faisait une semaine qu'il ne m'avait pas parlé, il me balance son.. "Je suis amoureux". Surprise, je lui demande s'il est de nouveau avec son ex, et il me dit "Bin non, je ne l'ai jamais rencontrée. Elle sait déjà tout ce que je pense d'elle, mais pas mes sentiments les plus profonds.". Arg. J'ai peur.
A côté de ça, y'a Mr G, l'ami d'une amie, que j'ai rencontré il y a de cela ... un an. L'incarnation de mon fantasme actuel : un grand brun à bouclettes, avec un visage très fin et de grands yeux pâles. Il fait des mousses au chocolat, va chercher le pain, et sait jouer de la guitare. Gros coup de coeur en somme. Sauf que, forcément, y'a que des contacts sur FB, et quand il est connecté, je prie le Seigneur pour qu'il vienne me saluer. Et bin non. Je me demande si le fait de ne pas parler aux filles sur FB, c'est leur faire comprendre qu'on est pas interessé..
Dernier truc en date, encore un ancien, rencontré une fois lors de la rentrée en médecine d'amis de collège. Je l'avais trouvé mignon, mais il était en couple, alors j'y pensais pas. Tout au long de l'année, on s'encourageait mutuellement pour nos études. Jusqu'a hier, quand je lui ai dit que oui, je viendrai faire la fête avec eux à la fin du concours de la PACES. Il m'a dit que j'étais Belle. Belle, pas mignonne ni baisable. B E L L E. Mon coeur a fait un bond de trois mètres de haut, triple looping et sourire jusqu'a la fin de la journée. Et puis, première provocations. Je suis une grande joueuse, une "séductrice née" comme dirait l'autre, mais incapable de pousser la provocation jusqu'a la fin par peur d'être déçue, peur du regard, peur d'un peu tout. Il m'a alors dit que ça lui plaisait davantage. Et que s'il se retrouvait trop près de moi à la soirée médecine de vendredi prochain, je ne suis pas sûre que ma bouche restera vierge toute la soirée..
C'étaitleromandemavie.
(Franchement, ils abusent de nous faire penser à eux alors qu'on a des partiels.
Désolé pour le roman )