Hm... je me rends compte que ma dernière relation a aussi été une relation du type toxique. J'étais en couple avec un pianiste écorché à vif, sortant d'une relation à distance compliquée, souffrant continuellement de cette rupture douloureuse et désastreuse... ou plutôt, qui voulait en souffrir pour être toujours capable de composer, parce que les trucs tristes, c'est trop cool. Je n'ai jamais critiqué son art, mais il se plaignait constamment que le lycée le bloquait, que sa famille le bloquait, que ses amis le bloquaient, que je le bloquais, bien que je lui ai maintes fois ouvert les yeux sur le fait qu'il se bloquait lui-même.
J'ai tellement mis d'énergie dans cette relation (alléluia elle n'a duré que six mois, j'en pouvais plus au fond de moi-même), j'ai bâti la relation par moi-même, et lui restait loti dans son petit nid douillé que je lui avais créé. Et quand je lui demandais pourquoi il ne faisait rien de son côté pour que les choses aillent mieux, il me disait "c'est parce que je suis pas habitué aux vraies relation, j'ai que eu des relations à distance tu sais... c'est très difficile". Et quand je lui demandais pourquoi il ne venait pas me voir, c'était "c'est parce que je suis avec mes potes, tu sais...", et quand je lui demandais de me parler un peu plus, d'arrêter de s’enfermer dans ce mutisme, il me disait "non, tout va bien, je veux juste être seul". J'ai été incroyablement patiente et indulgente, j'ai toujours trouvé des excuses à ses maux (nos potes aussi d'ailleurs, mais j'ai fini par péter un câble), je l'ai énormément aidé au lycée, je faisais bien la séparation entre nos potes et nous, je l'ai écouté longuement à propos de ses douleurs, j'ai essayé de le faire parler, de le mettre en confiance, je lui ai donné beaucoup d'amour, plus que je ne l'avais jamais fait. Et je regardais. J'attendais. Je le voyais ne rien faire, se distancier, puis revenir, faire l'homme, me critiquer ("j'aime pas quand t'es intelligente, ça me rabaisse" ouais, un énorme complexe d’infériorité vis-à-vis de moi, il l'a pas supporté), se pavaner, puis redevenir un animal craintif pour se lover dans mes bras.
Et du jour au lendemain, il a rompu au téléphone : "je ne peux plus rester, je veux qu'on ne soit que des amis". Je suis tellement tombé sur le cul, et je me suis rendue compte que je l'ai très mal digéré, non pas parce qu'il m'avait larguée et que je me pensais profondément amoureuse du garçon "parfait" qui m'avait promis tant de choses mais en avait fait si peu, mais parce que j'avais mis tant d'énergie là-dedans à réparer ses plaies et à le regarder se les rouvrir, pour finalement le voir partir du jour au lendemain, sans que lui-même ne sache réellement pourquoi. J'en ai bavé, jusqu'à ce que je me rende compte de toute l'énergie qu'il m'a soutiré. Et je ne peux que dire merci à mon meilleur ami qui m'a tirée de ça, parce que j'étais bonne pour replonger dans une grosse névrose.
Aujourd'hui je suis plus au moins son amie, mais il reste quelqu'un de très complexe à mes yeux, mais je ne veux plus avoir affaire à lui. Terminé. Enfin. D'ailleurs, sans vraiment de surprise, il est très agressif avec moi, mais à la fois, il me fait profondément confiance. Et aussi, je sors maintenant avec un de ses meilleurs potes (qui a un cœur incroyablement pur et en or, en espérant que je me sente mieux avec lui, mais je n'en doute pas une seconde).
J'ai tellement mis d'énergie dans cette relation (alléluia elle n'a duré que six mois, j'en pouvais plus au fond de moi-même), j'ai bâti la relation par moi-même, et lui restait loti dans son petit nid douillé que je lui avais créé. Et quand je lui demandais pourquoi il ne faisait rien de son côté pour que les choses aillent mieux, il me disait "c'est parce que je suis pas habitué aux vraies relation, j'ai que eu des relations à distance tu sais... c'est très difficile". Et quand je lui demandais pourquoi il ne venait pas me voir, c'était "c'est parce que je suis avec mes potes, tu sais...", et quand je lui demandais de me parler un peu plus, d'arrêter de s’enfermer dans ce mutisme, il me disait "non, tout va bien, je veux juste être seul". J'ai été incroyablement patiente et indulgente, j'ai toujours trouvé des excuses à ses maux (nos potes aussi d'ailleurs, mais j'ai fini par péter un câble), je l'ai énormément aidé au lycée, je faisais bien la séparation entre nos potes et nous, je l'ai écouté longuement à propos de ses douleurs, j'ai essayé de le faire parler, de le mettre en confiance, je lui ai donné beaucoup d'amour, plus que je ne l'avais jamais fait. Et je regardais. J'attendais. Je le voyais ne rien faire, se distancier, puis revenir, faire l'homme, me critiquer ("j'aime pas quand t'es intelligente, ça me rabaisse" ouais, un énorme complexe d’infériorité vis-à-vis de moi, il l'a pas supporté), se pavaner, puis redevenir un animal craintif pour se lover dans mes bras.
Et du jour au lendemain, il a rompu au téléphone : "je ne peux plus rester, je veux qu'on ne soit que des amis". Je suis tellement tombé sur le cul, et je me suis rendue compte que je l'ai très mal digéré, non pas parce qu'il m'avait larguée et que je me pensais profondément amoureuse du garçon "parfait" qui m'avait promis tant de choses mais en avait fait si peu, mais parce que j'avais mis tant d'énergie là-dedans à réparer ses plaies et à le regarder se les rouvrir, pour finalement le voir partir du jour au lendemain, sans que lui-même ne sache réellement pourquoi. J'en ai bavé, jusqu'à ce que je me rende compte de toute l'énergie qu'il m'a soutiré. Et je ne peux que dire merci à mon meilleur ami qui m'a tirée de ça, parce que j'étais bonne pour replonger dans une grosse névrose.
Aujourd'hui je suis plus au moins son amie, mais il reste quelqu'un de très complexe à mes yeux, mais je ne veux plus avoir affaire à lui. Terminé. Enfin. D'ailleurs, sans vraiment de surprise, il est très agressif avec moi, mais à la fois, il me fait profondément confiance. Et aussi, je sors maintenant avec un de ses meilleurs potes (qui a un cœur incroyablement pur et en or, en espérant que je me sente mieux avec lui, mais je n'en doute pas une seconde).