D'abord, c'est une excellente chose que tu aies refusé de poursuivre l'interaction sexualisée quand tu n'en avais plus envie. Il est primordial de se respecter soi-même et tu as fait là l'essentiel. Bravo !
Cependant, et pour faire écho à d'autres commentaires, je tiens à nuancer toute la partie traitant du jeune homme.
D'après ce que tu racontes, il me semble que le jeune homme s'est monté respectueux envers toi, sans vulgarité ou vraie agressivité, quand tu l'as laissé en plan. Et il a des raisons valables de dire « c'est pas cool ».
Il est important de bien faire la distinction entre :
1) Ne pas avoir de relation sexuelle avec ce jeune homme.
2) Ne pas dialoguer avec lui sur ce sujet.
Que tu n'aies pas couché avec lui parce que tu ne désirais plus le faire, tu as eu raison. Dix fois raison. Cent fois raison. Décider en ton nom propre quoi faire ou ne pas faire avec ton corps, maîtriser ta sexualité, c'est fondamental.
Tout le monde ici a conscience que notre sexualité joue un rôle crucial dans notre équilibre mental. En bref : le sexe est important.
Et justement, parce que le sexe est important pour soi-même, le partenaire est tout aussi important. Il faut se mettre un peu à la place du jeune homme : il croise une jeune femme en boîte, le feeling passe, leurs corps se parlent pendant plus d'une heure, ils sortent pour passer à la suite et là, patratrac, la demoiselle part en catimini.
Le jeune homme n'a pas dû comprendre, d'autant plus qu'il n'a eu que quelques excuses neutres – certainement suffisant pour la politesse formelle entre un boulanger et un client, mais bien peu de choses pour un sujet aussi intime que le sexe entre deux personnes.
Sur le moment, la surprise, la vexation, l'alcool, mais, au calme, ce histoire genre d'histoire peut heurter les sentiments (les hommes possèdent aussi des sentiments, même s'ils en ont souvent moins conscience).
Dire, comme dans un commentaire précédent, que « tu ne lui devais absolument rien » est une mauvaise idée. Si tu ne dois rien à un possible partenaire sexuel, ce dernier ne te doit rien non plus : de là, on obtient deux personnes « qui ne se doivent absolument rien » et qui s'utilisent uniquement pour assouvir leurs envies sexuelles. Comme des jouets (jetables).
C'est une vision malsaine.
Le sexe n'est pas anodin. Il faut du respect, de l'estime. Et le sexe n'est pas seulement ce qu'il se passe au lit, mais aussi ce qu'il y a avant et après.
Lui et toi aviez un avant : s'embrasser et se trémousser l'un contre l'autre pendant une heure n'est pas neutre. Ensuite, tu dis toi-même l'avoir planté là, puis lui avoir à peine répondu quand tu l'as recroisé.
Le truc « pas cool », ce n'est pas de ne pas coucher avec, ce n'est non plus de refuser de le faire au dernier moment, mais c'est d'avoir esquivé la discussion avec lui ensuite.
Même si tu as une position parfaitement légitime dans ton refus, tu lui devais une explication honnête (pas une excuse : une explication), même si c'était pour lui dire que ton refus est un coup de tête, ou tu jouais avec le feu avant d'arrêter, ou que sa conversation idiote t'a fait réaliser que tu voulais un partenaire sexuel avec un cerveau, etc.
Je ne cherche pas à te faire culpabiliser. Tu ne dois pas. A 18 ans, dans ta situation, tu as bien agi. Maîtriser ta sexualité, ton corps est une étape essentielle dans ta vie. Seulement, ne te limite pas qu'au respect de toi-même, et ménage le prochain à qui tu feras tourner la tête ;-)
Cependant, et pour faire écho à d'autres commentaires, je tiens à nuancer toute la partie traitant du jeune homme.
D'après ce que tu racontes, il me semble que le jeune homme s'est monté respectueux envers toi, sans vulgarité ou vraie agressivité, quand tu l'as laissé en plan. Et il a des raisons valables de dire « c'est pas cool ».
Il est important de bien faire la distinction entre :
1) Ne pas avoir de relation sexuelle avec ce jeune homme.
2) Ne pas dialoguer avec lui sur ce sujet.
Que tu n'aies pas couché avec lui parce que tu ne désirais plus le faire, tu as eu raison. Dix fois raison. Cent fois raison. Décider en ton nom propre quoi faire ou ne pas faire avec ton corps, maîtriser ta sexualité, c'est fondamental.
Tout le monde ici a conscience que notre sexualité joue un rôle crucial dans notre équilibre mental. En bref : le sexe est important.
Et justement, parce que le sexe est important pour soi-même, le partenaire est tout aussi important. Il faut se mettre un peu à la place du jeune homme : il croise une jeune femme en boîte, le feeling passe, leurs corps se parlent pendant plus d'une heure, ils sortent pour passer à la suite et là, patratrac, la demoiselle part en catimini.
Le jeune homme n'a pas dû comprendre, d'autant plus qu'il n'a eu que quelques excuses neutres – certainement suffisant pour la politesse formelle entre un boulanger et un client, mais bien peu de choses pour un sujet aussi intime que le sexe entre deux personnes.
Sur le moment, la surprise, la vexation, l'alcool, mais, au calme, ce histoire genre d'histoire peut heurter les sentiments (les hommes possèdent aussi des sentiments, même s'ils en ont souvent moins conscience).
Dire, comme dans un commentaire précédent, que « tu ne lui devais absolument rien » est une mauvaise idée. Si tu ne dois rien à un possible partenaire sexuel, ce dernier ne te doit rien non plus : de là, on obtient deux personnes « qui ne se doivent absolument rien » et qui s'utilisent uniquement pour assouvir leurs envies sexuelles. Comme des jouets (jetables).
C'est une vision malsaine.
Le sexe n'est pas anodin. Il faut du respect, de l'estime. Et le sexe n'est pas seulement ce qu'il se passe au lit, mais aussi ce qu'il y a avant et après.
Lui et toi aviez un avant : s'embrasser et se trémousser l'un contre l'autre pendant une heure n'est pas neutre. Ensuite, tu dis toi-même l'avoir planté là, puis lui avoir à peine répondu quand tu l'as recroisé.
Le truc « pas cool », ce n'est pas de ne pas coucher avec, ce n'est non plus de refuser de le faire au dernier moment, mais c'est d'avoir esquivé la discussion avec lui ensuite.
Même si tu as une position parfaitement légitime dans ton refus, tu lui devais une explication honnête (pas une excuse : une explication), même si c'était pour lui dire que ton refus est un coup de tête, ou tu jouais avec le feu avant d'arrêter, ou que sa conversation idiote t'a fait réaliser que tu voulais un partenaire sexuel avec un cerveau, etc.
Je ne cherche pas à te faire culpabiliser. Tu ne dois pas. A 18 ans, dans ta situation, tu as bien agi. Maîtriser ta sexualité, ton corps est une étape essentielle dans ta vie. Seulement, ne te limite pas qu'au respect de toi-même, et ménage le prochain à qui tu feras tourner la tête ;-)