Celui qui... était dépressif

[Bruyère]

@Earl , merci beaucoup pour ta réponse et ton empathie, ça me touche beaucoup. Et je pense que je comprends ton point de vue. J'espère que que la personne dans ton entourage qui souffre de dépression ira mieux bientôt; courage à toi aussi, ça n'est jamais simple de voir souffrir ceux que l'on aime...

 

[Last Dear]

J'ai lu l'histoire (et les commentaires) en diagonale, et si je ne me permets aucun jugement, n'ayant pas été dans l'histoire, les faits rapportés par la Madmoizelle m'évoquent beaucoup + une personnalité narcissique / manipulatrice que dépressive (je m'empêcherai de dire "pervers narcissique" parce qu'on nous le sert à toutes les sauces, mais le côté "il est tellement violent que je finis recroquevillée sous la table" y fait sévèrement penser).

 

[BurrHurr]

Moi c'est le contraire, je suis la dépressive et mon copain me soutient.
Mais justement, s'il n'y a plus d'amour, si la personne n'est plus heureuse comment peut-elle être patiente avec la personne dépressive? Comment peut-elle l'aider dans ses moments de crises et ou tout ne va plus? Elle a bien fait.

Je ne vois aucunement un pervers narcissique.... je n'ai pas vu une personne qui détruit psychologiquement une autre. Mais une personne qui n'a plus d'énergie, ni d'amour à mettre dans une relation. Et une autre personne qui devait penser que puisque l'autre sort "s'amuser" sans lui c'est qu'il ne lui suffit pas. Ils auraient dû discuter.... et elle auraient pû le rassurer, enfin je ne suis pas jalouse mais j'ai souvent des pensées extrême qui m’angoisse, même si au fond de moi je sais que c'est ridicule.

 

[Membre supprimé 155015]

Bel article. Parce qu'il est nuancé. Je n'ai pas du tout l'impression que la Madz met en cause la dépression de son copain, mais plutôt sa propre culpabilité du fait de sa dépression. Elle ne rejette pas la faute sur lui, au contraire! Le problème de base, et elle le souligne bien, c'est qu'elle ne l'aimait pas. Après, qu'il soit dépressif ça l'a empêché de prendre le vrai problème à bras le corps et le quitter. Après, j'ai du mal à concevoir qu'on reste trois ans avec quelqu'un sans l'aimer... mais je peux comprendre.
J'ai rencontré une fois un mec dépressif, qui m'aimait plus que bien. Etant moi même fragile, j'avoue, j'ai fui. J'ai eu droit au chantage affectif les "je vais me suicider à cause de toi" et tout le toutim. J'ai essayé de garder la tête froide, et d'expliquer, calmement, rationnellement que tout allait trop vite pour moi. Il cherchait une béquille. Et moi j'étais une béquille flageolante. Je suis partie avant de lui (et me) faire trop de mal. Mais je comprends cette culpabilité qu'elle exprime...

c'est une histoire personnelle, et je pense que chacun vit les choses différemment. La conclusion est positive: il va mieux, et elle aussi

Coeur pimprenelle et chocolat praliné

 

[Freehug]

@Mircea Austen : je ne trouve pas tes interrogations insultantes ni à côté de la plaque (après je n'ai pas lu ton premier post pour lequel tu t'es excusée et qui apparemment a posé problème). Je tenais déjà à te dire que si par consommation de drogues, tu entends cannabis, c'est une catastrophe d'en prendre quand on est en dépression, ça aggrave le problème et pas qu'un peu. Plusieurs médecins me l'ont confirmé. Je suppose que ce n'est pas totalement impossible que ton ex n'ait pas été au courant mais ça me semble un peu étrange quand même, sauf s'il a caché son addiction aux médecins, ce qui n'est pas une bonne idée. Au contraire consulter un addictologue en plus d'un psychiatre me semble approprié dans ce cas.

Pour résumer, quelqu'un qui justifie la consommation de drogue ou d'alcool par la dépression... Mouais. Un joint, un verre n'est pas un médicament. On est d'accord que c'est pas simple de se sortir d'une addiction et que reconnaître le problème est la première étape. Mais prétendre qu'on en a besoin, c'est de la mauvaise foi, je trouve.

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Ce n'est que mon point de vue, certaines ne seront sans doute pas d'accord mais justifier la maltraitance par sa maladie, je trouve ça plus que douteux.