Hé bien moi, je vous le dis les Madz, les relations à distance ça peut marcher, j'en suis la preuve vivante !
En septembre 2013, j'ai rencontré au boulot un mec absolument formidable et comme je les aime : grand, carré mais pas trop baraque non plus et surtout complètement jeté. On s'est très vite bien entendus et début octobre, je l'ai invité à passer une soirée avec moi à Angers où je faisais mes études, soirée qui a joyeusement dérapé une fois rentrés chez moi après un resto et plusieurs verres. Le lendemain, il partait pour 4 mois aux Pays-Bas pour y bosser. Cette belle nuit allait-elle être le début de quelque chose ?
Et bien figurez-vous que oui ... De timides au début, nos échanges sont devenus très vite réguliers et délirants, avec de grosses soirées discussion sur Facebook qui n'en finissaient plus. Je suis allée le rejoindre pour le Nouvel An aux Pays-Bas pendant huit jours et ça a été huit jours incroyables, à se découvrir et à se rendre compte de l'évidence du "nous deux" qu'on était en train de construire. Quand il est rentré fin janvier, j'ai commencé à passer pas mal de week-ends chez lui, et il est aussi venu de temps en temps à Angers. Tout allait pour le mieux.
Oui mais ... Début avril 2014, je suis partie en Irlande pour cinq mois de stage, pendant que lui commençait sa saison d'été là où nous nous étions connus. Fin de cette belle histoire ? Que nenni ! Pendant cinq mois, on ne s'est pas lâchés : Skype, Whatsapp, mails, Facebook, tout était prétexte à s'envoyer des messages débiles ou choupis (ou les deux) au cours de la journée, même si nos emplois du temps respectifs ne nous aidaient pas vraiment. Mon stage s'est mal passé, mais il m'a toujours encouragée et il a continué à m'appeler chaque soir sur Skype malgré ma tête de panda dépressif. Et quand je suis revenue fin août, ça a été un sacré feu d'artifice ...
On a emménagé ensemble en janvier 2015, et depuis, on a tous les deux une tête de panda en permanence (mais de panda joyeux là, pour le coup). Moi qui étais un peu sceptique au début, je vous le dis : si vous voulez que ça marche, ça marchera !
Bisous les Madz'