Si vous voulez d'autres témoignages , il y a sur twitter le Hashtag #SlutShamingAlEcole, c'est assez édifiant
Je peux comprendre que cela choque ou interpelle, évidemment, mais il faut aussi se rendre compte que c'est nous qui apportons une interprétation sur la tenue, et non l'inverse (ou en tout cas, on n'est pas en mesure de le savoir sans demander), c'est donc à nous de nous morigéner en tout conscience des jugements que nous pouvons porter, et non aux personnes qui s'habillent comme elles l'entendent de changer d'habit.
Les interdictions doivent avoir un sens et je ne suis pas sûre que l'intérêt de ces interdictions sautait aux yeux des élèves à l'époque. Même aujourdhui en étant adulte,je ne vois pas bien l'intérêt d'interdire les tenues militaires pour ne donner qu'un exemple.Je trouvais ça super bien, même si hyper strict au collège ! C'est si difficile à mettre en place ? :/
Pourtant, perso, je sais à quoi ressemble une meuf, et ce n'est pas pour faire ma mijorée que je n'ai pas envie de voir tout le monde à poil.
Du coup ma question est : Votre degré d'ouverture s'arrête-t-il à un certain moment ? Avez-vous un sens de l'intimité ou pas du tout ? Vous pensez qu'il ne devrait pas y avoir d'intimité ? Doit-on tous suivre "votre" ligne de sensibilité ?
Autre exemple : Y avait des filles dans mon lycée, habillée souvent en crop-top/decolleté/mini short/piercing/rouge à lèvres rose barbie (tout ensemble) et oui c'est distrayant même pour une meuf.
Et surtout pour revenir sur les propos de @Rin` , sans juger, je pouvais pas m'empêcher de me demander "Pourquoi ?" (pourquoi ce besoin de se sexualiser comme ça, au lycée ? Besoin de plaire, de reconnaissance ?)
Mais il faut reconnaître qu'il y a des limites, et que certains vêtements ont une image "sexuée" qui sont inappropriés pour un enfant (même pour rigoler tu mettrais de la lingerie à ton gosse ? Nan)
Là où je veux en venir, c'est que oui on doit être libre, mais oui on a aussi des codes sociaux, une "norme" et qu'elle est aussi fondée pour qu'on ait des relations humaines saines.
Mes propos ne concernent pas les cas de l'article qui sont sérieusement dépassés.
Je m'interroge juste sur vos limites en fait. En un sens, parfois je "comprends" l'origine du slut-shaming, dans le sens où une fille qui porte un short montrant la moitié de ses fesses dans la rue en avril, why ?
À partir du moment où tu ressens le besoin de te demander « pourquoi », j'estime qu'il y a une part de jugement.
Justement. Par exemple moi pendant quand j'étais jeune je m'habillais en short-crop top-talons. Car je trouvais ça beau, et pour moi les jambes et le ventre c'était pas sexuel (en plus j'étais grave féministe). Mais en fait quand j'ai compris à quel point ça l'était pour tant de personnes, j'ai arrêté. Non pas que je pense que ces parties du corps sont sexuelles, mais si pour tant de monde elles ont une image comme ça, je préférais pas montrer ça à tout le monde. Est-ce que c'est dommage ou pas, j'en sais rien ça n'a pas bouleversé ma vie en tout cas.Par contre, je connais des personnes qui préfèrent les strings parce que c'est plus confortable, parce que ça évite les marques au niveau des fesses (un peu comme lorsqu'on porte un soutien-gorge chair (ou pas de soutien gorge) sous des t-shirts blancs). J'aime mettre des décolletés car j'aime bien mes formes et un t-shirt un peu cintré maintient ma poitrine en place (vu que je ne porte plus de soutien gorge). Le short ou la jupe permet d'avoir moins chaud. Et après y a tout ce qui est purement mode où là j'y connais rien qui peut sans doute expliquer l'attrait pour les mini-short, mini-jupe, etc.
Pour le coup mon exemple était mal trouvéBah, parce qu'il fait grave chaud en ce mois d'avril, 27°C, siriously ?
Moi c'était déjà comme ça, j'ai l'impression que ça n'a pas évolué.Problème, j'ai l'impression (mais ce n'est peut-être qu'une impression) que de ce point de vue là, la société commence à aller à reculons. J'ai pas souvenir dans mon collège puis mon lycée d'avoir jamais entendu parler de règles sur la tenue vestimentaire (hormis le côté « Club Med », mais qui visait plus les garçons d'ailleurs ).