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leonor
Guest
la-gloire;4124306 a dit :"Le marché du travail étranger" n'existe pas ; il y a autant de situations que de pays.leonor;4124245 a dit :le marché du travail étranger est construit de telle manière que ce n'est pas le diplôme qui constitue un gage de réussite, mais bien les compétences en tant que telles. Ce qui fait qu'on retrouve beaucoup plus de gens "à leur place".
Pour prendre deux exemples que je connais bien, en Russie et au Japon un bon diplôme d'une bonne université te donne le droit de... travailler dans un truc qui n'a rien à voir.
Quant à savoir si dans le monde il y a plus de gens "à leur place" qu'en France (à leur place par rapport à quoi, le diplôme ?), je demande à voir les stats (je vais fouiller les sites de l'OCDE et d'Eurostat, mais je ne suis pas sûre que ces données existent, tant leur objet est mal défini)
Je me corrige: disons que le monde du travail anglo-saxon a été bien plus clément à mon égard que le monde travail francophone. Et pourtant, ma meilleure expérience professionnelle, je l'ai vécue en France (initialement un stage, mais en fait une expérience de folie dans une boîte géniale où je faisais partie intégrante d'une équipe sympathique et travailleuse, un véritable plaisir, et bien payée en plus), et ma pire (burn-out au bout de 4 mois + salaire de misère pour 55h/semaine) au Royaume-Uni, où je vis encore.
Je ne sors pas de statistiques parce que je ne les connais pas. Mais j'ai croisé (c'est peut être la faute à pas de bol) plus de connards paternalistes, unilingues et paresseux en France, qu'au Royaume-Uni. Parce que les anglais auront tôt fait de te juger sur ce que tu as réellement accompli (ou sur ce que tu veux accomplir, ce qui est bien plus intéressant!) plutôt que les matières que tu as étudié sur les bancs de la fac.
Et pour preuve: (c'est évidemment mon ressenti et mon expérience perso, en rien une généralité) on me propose des postes tous les jours au Royaume-Uni... bon ok, ils ne sont pas faits pour moi mais c'est prospectif et ça donne du baume au coeur (d'autant que je suis freelance et ravie ravie ravie de l'être), en France, quedalle. Mais quand je dis quedalle, c'est rrrrien, niet, nada. Et je vois des couillons occuper un poste que je visais y a deux mois, candidature à laquelle je n'ai évidemment reçu aucune réponse moi-même. (Couillons que je connais personnellement pour avoir bossé avec.)
Il y a quelque chose de fondamentalement injuste au monde du travail franco-français que je ne retrouve pas outre-Manche. Alors c'est peut être un hasard, et c'est peut être un vécu totalement subjectif, mais ici, je n'ai pas vu de piston ou de remarques sur mon utérus en âge de procréer. Hasard? J'en sais rien du tout.
Pour moi, c'est mieux. Ca ne veut absolument pas dire que c'est mieux pour tout le monde.
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