Tiens c'est rigolo, ce week-end j'ai vu mes parents, et ils avaient lu mon article dans la semaine et ils m'ont dit "mais C'EST POUR ÇA que quand t'es venue en juillet t'étais insupportable ! On avait l'impression d'avoir retrouvé notre fille à l'adolescence" Les pauvres hahahah, j'étais toujours en larmes ou en train de crier ou encore en larmes ou en train de stresser
En tout cas merci pour tous vos encouragements, vous êtes les meilleures
Et force et courage à celles qui veulent arrêter, et félicitations à celles qui ont réussi, et félicitations à celles qui n'ont jamais commencé. Vous êtes les plus badass et mignonnes et géniales de toutes les créatures, quel que soit votre rapport à la cigarette
Big up Sophie !
La rechute, ce moment d'énorme culpabilité. Mais ton mec (que je sais être un mec bien)(de ce que j'en sais)(beaucoup de parenthèses) a bien raison : la rechute n'est pas un échec, c'est une étape optionnelle. Il ne faut pas culpabiliser, parce que ça va aller. T'as l'air d'aller et j'espère que ça va continuer.
Prends soin de toi et ne culpabilise pas, c'est pire.
Huhuhu, j'ai la culpabilité facile en plus, je culpabilise des semaines pour le moindre tout petit truc, ça aide pas
Mais j'me soigne et puis il m'en veut pas du tout (impossible, c'est le meilleur), il était juste tout triste que je me sois doublement torturée l'esprit (en culpabilisant pour la reprise + pour la cachotterie). Merci à toi
C'est vraiment très agréable de lire des articles de SPP un peu plus sérieux que d'habitude, et écrits avec sobriété. Je ne suis pas fumeuse, je ne l'ai jamais été, et j'espère ne jamais le devenir (encore plus après la lecture de cet article), mais j'ai quand même été passionnée par ton récit et ton parcours en dents de scie. Je trouve cet article (et la série de chroniques écrites à ce sujet depuis janvier) vachement humain, sincère, et convaincant. Si j'étais fumeuse je crois que ça me donnerait envie de me mettre un coup de pied au cul pour essayer de me sortir de ce cercle vicieux. Tu es hyper motivante je trouve, c'est limite un article d'utilité publique.
En tout cas en lisant tout ça je réalise vraiment la chance infinie de ceux qui, comme moi, n'ont jamais commencé, et ont du mal à concevoir qu'on puisse avoir une addiction aussi violente pour un truc dont le goût est aussi infect. Je crois que je ne remercierai jamais assez mes parents de m'avoir sensibilisée à la nocivité du tabac. J'ai vraiment l'impression d'être épargnée d'un fléau immonde, et je compatis beaucoup avec ceux qui sont empêtrés dedans alors qu'ils aimeraient en sortir ou n'y être jamais entrés.
Je te souhaite beaucoup de courage, ainsi qu'à toutes les personnes qui essaient d'arrêter
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Oh, merci pour tout ! Les compliments et les encouragements, ça me touche beaucoup
Par contre il y a une de tes déclaration que je ne peux pas laisser passer (
) c'est quand tu dis que tu es devenue non fumeuse. c'est faux. Tu as franchi un cap de non retour en devenant fumeuse, tu le seras à vie. tu es une fumeuse qui a arrêté de fumer, et devras rester vigilante toute ta vie. un non fumeur, à la rigueur, il accepte une clope par an ou par mois si ça le tente mais pour les gens comme nous, c'est zéro.
Alors justement, c'est une stratégie
Je trouve ça génial si ça fonctionne sur toi d'être lucide sur le fait que quelqu'un qui a arrêté de fumer ne sera jamais non-fumeur, mais j'ai besoin d'utiliser un vocabulaire très positif pour garder la motivation. Même si, contrairement aux premiers articles sur mon arrêt, je garde en tête que je ne dois plus jamais retoucher à une cigarette. C'est un petit hackage de cerveau qui me fait du bien : j'ai envie d'être non-fumeuse ? Je me nomme comme telle, comme ça, je fais tout pour que ce soit le cas. J'ai une personnalité qui fait que si je me dis "t'as été fumeuse tu le seras toute ta vie", je vais avoir plus tendance à me décourager et à me provoquer, du genre "ah ouais, j'suis encore fumeuse même si j'fume plus ? Bah j'ai qu'à être une fumeuse qui fume si c'est comme ça"
(Et pour l'odeur, c'est marrant mais autant, je détestais ça sur moi QUAND j'avais fumé et que c'était pour ça que je sentais, mais quand je passe la soirée dans un lieu où des gens fument et que je sens la cigarette le lendemain, je trouve ça presque agréable parce que ça me rappelle que je n'ai pas fumé, que je n'en ai pas eu envie, et que plus les trucs comme ça se passe, plus je m'éloigne de la clope. Et l'odeur sur les autres ne me dérangent pas non plus, ça me rappelle plein de trucs la clope faut dire. Du coup, effectivement je repère l'odeur de la clope à des kilomètres, mais ça ne me dégoûte pas. Peut-être parce que j'ai vraiment souffert de me sentir mise en marge par ceux et celles qui détestent tellement l'odeur que, même intentionnellement, ils me faisaient ressentir leur dégoût. J'avais l'impression d'être un truc nul et répulsif et j'ai pas du tout envie de faire ressentir ça à d'autres humains, ça non !)
En tout cas, 8 ans, whow ! Félicitations ! J'ai trop d'admiration !
J'ai arrêté de fumer à peu près au même moment que Sophie, moi aussi avec le bouquin de Carr. J'ai pris cinq kilos en deux mois, me suis mise au sport, et j'ai finalement rechuté...
Au final, même si c'est avancer avec les yeux bandés, je sais que c'est possible d'arrêter mais que ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi (oui, je sais, il y a toujours un bon moment pour arrêter, plus tard c'est trop tard etc). J'habite dans un pays où le paquet coûte trois euros, pour ma défense
D'autres dans mon cas (histoire que je me sente un peu moins coupable) ?
Te fais pas de bile, tu auras à nouveau le déclic ! Peut-être que tu devrais relire quelque passage du livre d'Allen Carr, pour bien avoir certains grands trucs en tête ? En tout cas, ne te sens pas coupable, ça sert à rien : si tu n'as pas envie d'arrêter maintenant, profite autant que possible de la vie, malgré la cigarette (sinon c'est triste, si tu culpabilises à chaque clope). Moi, je pense que ce que je ferais, c'est tenir une liste des trucs qui me déplaisent dans la cigarette pendant cette période de reprise, en la gardant sur moi pour mettre à jour régulièrement, dès qu'un truc me vient en tête. Et dès que tu te sens prête, zou : tu lis ta liste, tu crois en toi et bimbim ! En plus, en arrêtant, même si tu as repris, tu t'es prouvée que tu étais capable de le faire. Je pense que tu seras encore plus forte face à l'addiction quand tu ré-arrêteras.
J'ai plus le temps de continuer à répondre mais je vous ai toutes lues et je reviens plus tard dans la semaine pour le faire. Du love et de l'admiration et de la compassion et de l'enthousiasme et de la joie pour vous !