A
AnonymousUser
Guest
(Ahh bonheur ! J'ai pas eu le temps de tout lire mais je me suis fait deux-trois posts, là, et je trouve ça géant. Merci pour vos réponses, je kiffe la vibe
)
)
On m'a collé l'étiquette de timide et de grosse stressée de la vie depuis 3-4 ans.
Aujourd'hui, j'ai surmonté ma timidité et mon stress et j'en suis très heureuse. Malgré ça, personne ne se rend compte que je ne stresse plus ou n'ai plus peur de parler. Je reçois donc encore des vannes : "Roh mais quelle stresseuse!" "Mais arrête de stresser!!"
Souvent, c'est dit de manière assez méchante et ça à le don de me mettre hors de moi.
Aujourd'hui, j'ai surmonté ma timidité et mon stress et j'en suis très heureuse. Malgré ça, personne ne se rend compte que je ne stresse plus ou n'ai plus peur de parler. Je reçois donc encore des vannes : "Roh mais quelle stresseuse!" "Mais arrête de stresser!!"
Souvent, c'est dit de manière assez méchante et ça à le don de me mettre hors de moi.
J'ai oublié la maman ou la grande s?ur... Ca a l'air flatteur mais ça m'énerve vraiment. C'est trop de responsabilités et pour moi maman = moralisatrice. J'ai l'impression d'être chiante, de donner des leçons et surtout d'être vieille.
A
AnonymousUser
Guest
Ah, et moi j'ai oublié que je n'étais pas manuelle et que je n'étais pas gourmande - variante : je ne profite pas de la vie - (je suis mince, grosse étiquette collée sur mon corps) ! Depuis que je vis seule, je dessine encore plus qu'avant, je fais ma décoration moi-même (j'adore ça), je cuisine par choix et plaisir et je m'intéresse de près à la bouffe. Aussi je m'occupe de ma voiture. Bref, des choses qui se font avec les mains, eh ouais. J'en ai marre que l'on sépare "intellectuels" VS "manuels". Et dans les deux sens c'est chiant. Quelqu'un qui est perçu comme manuel de façon plus ou moins justifiée peut-être vu comme une personne qui ne réfléchit pas ou qui n'est pas dans l'abstraction, comme si les deux choses n'étaient pas compatibles (réalisation matérielle et travail 'spirituel'/réflexion). D'ailleurs j'ai remarqué que souvent, ce sont les mecs que l'on taxe de manuels, et les filles qui doivent être "intellectuelles"... C'est un peu restrictif quand même.
quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
Si je dois en citer une, c'est tout d'abord "timide". C'est vrai, je le suis quand même pas mal au premier abord, mais celle là, elle ne me lâchera pas
En même temps, quand c'est pas pris pour de la timidité, j'ai souvent le droit à "froide", "hautaine", "méprisante", ce qui n'est guère mieux et encore plus loin de ce que je peux être. J'ai aussi régulièrement le droit à celle de la fille "sage", "sérieuse", voir un peu '"intello".
Comment les as-tu vécues ?
Assez mal pendant toute mon adolescence, car quand on est timide et qu'on n'arrête pas de le vous rappeler, ça n'aide pas à s'extérioriser. Les autres, c'est souvent une première impression, les gens qui me connaissent les oublient vite, ceux qui restent à ce stade là de "hautaine" et "froide" ne me connaissent pas réellement.
Pour celle de petite fille sage est sérieuse, ça m'a toujours fait marrer, permis d'obtenir plus facilement la confiance des gens, ça ne me dérange pas trop de manière génèrale.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
L'étiquette de "timide" m'a pas mal bloquée. J'étais toujours la fille du groupe qui n'allait pas vouloir trop parler pour un exposé ou autre, alors on le faisait pour moi etc... Je m'étais encore plus renfermée à une période. Mais le changement d'environnement (lycée > fac) m'a permis de quand même laisser cette étiquette derrière moi, même si je suis toujours timide, mais moins.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Non, celles qui sont vraies le sont plus ou moins restées, les autres non.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Pour la timidité, non. Pour la froideur et tout, oui je pense, c'était surtout une mauvaise interprétation.
Pour le côté sage et sérieux, c'est vrai qu'aux premiers abords je dois paraitre bien calme, ça ne me gène pas trop qu'on me voit comme ça. Les gens sont justes surpris quand ils me connaissent mieux par la suite.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
J'avoue que le côté timide, sérieux, ça inspire peut être plus confiance. J'ai travaillé, fait des stages plusieurs fois avec les enfants, et on m'a dit que mon côté "posé" "était une réelle qualité, même si en dehors, je suis une vraie pile électrique, j'ai trouvé ça bien qu'on me voit comme ça.
Si je dois en citer une, c'est tout d'abord "timide". C'est vrai, je le suis quand même pas mal au premier abord, mais celle là, elle ne me lâchera pas
En même temps, quand c'est pas pris pour de la timidité, j'ai souvent le droit à "froide", "hautaine", "méprisante", ce qui n'est guère mieux et encore plus loin de ce que je peux être. J'ai aussi régulièrement le droit à celle de la fille "sage", "sérieuse", voir un peu '"intello".Comment les as-tu vécues ?
Assez mal pendant toute mon adolescence, car quand on est timide et qu'on n'arrête pas de le vous rappeler, ça n'aide pas à s'extérioriser. Les autres, c'est souvent une première impression, les gens qui me connaissent les oublient vite, ceux qui restent à ce stade là de "hautaine" et "froide" ne me connaissent pas réellement.
Pour celle de petite fille sage est sérieuse, ça m'a toujours fait marrer, permis d'obtenir plus facilement la confiance des gens, ça ne me dérange pas trop de manière génèrale.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
L'étiquette de "timide" m'a pas mal bloquée. J'étais toujours la fille du groupe qui n'allait pas vouloir trop parler pour un exposé ou autre, alors on le faisait pour moi etc... Je m'étais encore plus renfermée à une période. Mais le changement d'environnement (lycée > fac) m'a permis de quand même laisser cette étiquette derrière moi, même si je suis toujours timide, mais moins.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Non, celles qui sont vraies le sont plus ou moins restées, les autres non.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Pour la timidité, non. Pour la froideur et tout, oui je pense, c'était surtout une mauvaise interprétation.
Pour le côté sage et sérieux, c'est vrai qu'aux premiers abords je dois paraitre bien calme, ça ne me gène pas trop qu'on me voit comme ça. Les gens sont justes surpris quand ils me connaissent mieux par la suite.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
J'avoue que le côté timide, sérieux, ça inspire peut être plus confiance. J'ai travaillé, fait des stages plusieurs fois avec les enfants, et on m'a dit que mon côté "posé" "était une réelle qualité, même si en dehors, je suis une vraie pile électrique, j'ai trouvé ça bien qu'on me voit comme ça.
madmoizelle N;1000326 a dit :
(Je précise que quand je t'ai qualifié avec d'autres filles de "grande s?ur de mad", ça n'avait pas du tout ce sens de fille qui donne des leçons ou qui est vieille hein (je sais pas ton âge de toute façon), plutôt de fille à l'écoute et attentionnée, et qui a fait un peu l'âme de madmoizelle)
A
AnonymousUser
Guest
quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
En primaire: timide, coincée et moche
Au collège: la délurée obsedée
En 3e: l'intello
En 2nde: la touche-à-tout
En 1e et Tale: la fille un peu bizarre
En 2e année de fac: l'allumeuse, la folle toujours souriante
Sinon, mes parents m'ont toujours consideré comme le clown de la maison, celle qui dit des bêtises et remontent le moral aux autres.
Mes amis me considèrent comme une fille complètement folle, susceptible, orgueilleuse et plutôt douée dans ce que j'entreprend en général.
Ma famille plus éloignée me considère comme "manuel" en opposition avec mon frère qui a toujours été le petit génie du coin.
Et une grande partie de mon entourage a tendance à me considerer comme la psy, la personne à qui on se confie.
Comment les as-tu vécues ?
J'ai assez mal vécu d'être le vilain canard, la fille timide qu'on pensait ininteressante. D'autant plus qu'on me faisait beaucoup remarqué que ma mère était (et est toujours) sublime, de quoi me complexer. Heureusement que ça a changé avec le temps (pour moi, pas pour elle).
J'ai très mal vécu le fait que ma famille lointaine me considère comme la manuel moins intelligente. Ca m'a beaucoup marqué. Je me rappelle que quand j'étais en Tale, mes grand-parents avaient dit à mes parents "mais pourquoi elle veut faire médecine? Elle ne devrait pas plutot choisir litterature ou langues etrangères? c'est plus facile!".
Sinon, j'ai mal vécu le fait de me faire traiter d'allumeuse, surtout quand on connait mon desert sentimental. C'est tombé à une période où je commençais à m'assumer, à vraiment faire ce que j'avais envie et forcement, je me suis remise en question. Mais heureusement, les personnes qui disaient ça n'avaient rien à se mettre sous la dent me concernant donc elles étaient obligé d'en rester là (si elles savaient...). Sinon, je pense qu'elles en seraien très vite arrivées à me traiter de "pute".
Sinon, j'apprecie toutes mes facettes, j'aime être la psy,celle à qui on se confie. Et j'adore surprendre les gens en disant des folies.
J'ai egalement eu la chance d'avoir un entourage qui croit en moi:
- mes parents pour mes capacités intellectuelles
- mes amis pour tout ce que j'entreprend (que ce soit un dessin, un instrument, ou quelque chose de plus important comme gérer une équipe).
Ils ont l'image d'une fille qui va au bout des choses qu'elle entreprend, quitte à y passer énormement de temps. Et leur encouragement me force à me dépasser.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
A part celles de primaire qui m'ont mise très mal à l'aise pendant un bout de temps, au point que je voulais toujours m'effacer en face des autres et m'obligeait à en faire des tonnes pour me sentir accepter, j'ai toujours accepté mes autres images, j'en étais en grande partie responsable et certaines m'ont permi de dedramatiser les choses, les relativiser. Bon, il y a eu l'image d'allumeuse qui m'a mise mal à l'aise mais j'ai appris à en rire avec des amis.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Je suppose qu'une partie d'entre elles font partie de ma personnalité, mais j'aime pensé que j'ai plusieurs facettes et que je peux etonner les gens. Du coup, je passe de l'une à l'autre.
Et puis elles n'ont pas les mêmes connotations pour moi et pour les autres; quand on me traitait d'intello par exemple, je l'assumais parfaitement parce que j'ai toujours eu un petit côté savant fou passionnée par la science. Je ne voyais pas en quoi c'était une tare de savoir reflechir et d'être logique.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
J'ai gardé l'image d'orgueilleuse, de délurée, de fille un peu bizarre, de fille qui passe son temps à rire, de psy et un peu d'allumeuse. Je m'en fous en fait, ça me fait rire d'etonner les gens, de passer d'une fille à l'autre. Même ma pseudo-image d'allumeuse, c'est un de mes sujets d'auto-dérision preféré avec mes amis de sexe masculin (facile avec le cliché des talons).
Je me suis debarassée de l'image de fille moche en me faisant draguer par je ne sais combien de type à une époque, ce qui m'a fait prendre confiance en moi. Et je me suis debarassé de ma timidité en faisant du théâtre, ce qui m'a appris à relativiser, et en devant présidente d'un BDE, ce qui m'a forcé à aller vers les autres, à prendre des decisions et à avoir confiance en mon avis.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
A part celle de primaire, celle d'allumeuse et celle de manuel en opposition à intello, non, j'en ai jouer, je les ai moi même provoqué donc c'est normal.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
J'aime me l'idée que je suis une caricature de fille sexy. Celle de quelqu'un bonne pour l'hopital psychiatrique aussi. Celle de quelqu'un qui ne s'attache pas, qui s'en fout. Sinon, je ne sais pas.
En primaire: timide, coincée et moche
Au collège: la délurée obsedée
En 3e: l'intello
En 2nde: la touche-à-tout
En 1e et Tale: la fille un peu bizarre
En 2e année de fac: l'allumeuse, la folle toujours souriante
Sinon, mes parents m'ont toujours consideré comme le clown de la maison, celle qui dit des bêtises et remontent le moral aux autres.
Mes amis me considèrent comme une fille complètement folle, susceptible, orgueilleuse et plutôt douée dans ce que j'entreprend en général.
Ma famille plus éloignée me considère comme "manuel" en opposition avec mon frère qui a toujours été le petit génie du coin.
Et une grande partie de mon entourage a tendance à me considerer comme la psy, la personne à qui on se confie.
Comment les as-tu vécues ?
J'ai assez mal vécu d'être le vilain canard, la fille timide qu'on pensait ininteressante. D'autant plus qu'on me faisait beaucoup remarqué que ma mère était (et est toujours) sublime, de quoi me complexer. Heureusement que ça a changé avec le temps (pour moi, pas pour elle).
J'ai très mal vécu le fait que ma famille lointaine me considère comme la manuel moins intelligente. Ca m'a beaucoup marqué. Je me rappelle que quand j'étais en Tale, mes grand-parents avaient dit à mes parents "mais pourquoi elle veut faire médecine? Elle ne devrait pas plutot choisir litterature ou langues etrangères? c'est plus facile!".
Sinon, j'ai mal vécu le fait de me faire traiter d'allumeuse, surtout quand on connait mon desert sentimental. C'est tombé à une période où je commençais à m'assumer, à vraiment faire ce que j'avais envie et forcement, je me suis remise en question. Mais heureusement, les personnes qui disaient ça n'avaient rien à se mettre sous la dent me concernant donc elles étaient obligé d'en rester là (si elles savaient...). Sinon, je pense qu'elles en seraien très vite arrivées à me traiter de "pute".
Sinon, j'apprecie toutes mes facettes, j'aime être la psy,celle à qui on se confie. Et j'adore surprendre les gens en disant des folies.
J'ai egalement eu la chance d'avoir un entourage qui croit en moi:
- mes parents pour mes capacités intellectuelles
- mes amis pour tout ce que j'entreprend (que ce soit un dessin, un instrument, ou quelque chose de plus important comme gérer une équipe).
Ils ont l'image d'une fille qui va au bout des choses qu'elle entreprend, quitte à y passer énormement de temps. Et leur encouragement me force à me dépasser.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
A part celles de primaire qui m'ont mise très mal à l'aise pendant un bout de temps, au point que je voulais toujours m'effacer en face des autres et m'obligeait à en faire des tonnes pour me sentir accepter, j'ai toujours accepté mes autres images, j'en étais en grande partie responsable et certaines m'ont permi de dedramatiser les choses, les relativiser. Bon, il y a eu l'image d'allumeuse qui m'a mise mal à l'aise mais j'ai appris à en rire avec des amis.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Je suppose qu'une partie d'entre elles font partie de ma personnalité, mais j'aime pensé que j'ai plusieurs facettes et que je peux etonner les gens. Du coup, je passe de l'une à l'autre.
Et puis elles n'ont pas les mêmes connotations pour moi et pour les autres; quand on me traitait d'intello par exemple, je l'assumais parfaitement parce que j'ai toujours eu un petit côté savant fou passionnée par la science. Je ne voyais pas en quoi c'était une tare de savoir reflechir et d'être logique.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
J'ai gardé l'image d'orgueilleuse, de délurée, de fille un peu bizarre, de fille qui passe son temps à rire, de psy et un peu d'allumeuse. Je m'en fous en fait, ça me fait rire d'etonner les gens, de passer d'une fille à l'autre. Même ma pseudo-image d'allumeuse, c'est un de mes sujets d'auto-dérision preféré avec mes amis de sexe masculin (facile avec le cliché des talons).
Je me suis debarassée de l'image de fille moche en me faisant draguer par je ne sais combien de type à une époque, ce qui m'a fait prendre confiance en moi. Et je me suis debarassé de ma timidité en faisant du théâtre, ce qui m'a appris à relativiser, et en devant présidente d'un BDE, ce qui m'a forcé à aller vers les autres, à prendre des decisions et à avoir confiance en mon avis.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
A part celle de primaire, celle d'allumeuse et celle de manuel en opposition à intello, non, j'en ai jouer, je les ai moi même provoqué donc c'est normal.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
J'aime me l'idée que je suis une caricature de fille sexy. Celle de quelqu'un bonne pour l'hopital psychiatrique aussi. Celle de quelqu'un qui ne s'attache pas, qui s'en fout. Sinon, je ne sais pas.
quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
Waw, y'a du boulot.
La parfaite. Binoclarde, coupe Chantal Goya, appareil dentaire, surdouée. "trop intelligente" pour ma classe. Souvent seule de ce fait. Mais dés 9 ans, plus besoin de personne pour mes devoirs et la lecture sous le bureau au lieu d'écouter l'instit. en primaire (bon je parle en système scolaire belge, primaire c'est de 7 à 12 ans)
La timide de service, comme beaucoup. Celle qui se laisse fringuer par sa mère et donc celle qui n'est pas à la mode, ouhlala, la honte. Celle qui est toute seule et ose à peine parler, et que donc, pour la réconforter, on lynche (ouh la martyre).En 1ère et deuxième secondaire (je pense que ça fait 6ème et 5ème pour les françaises).
La folle qui parle fort, à partir de la 4ème (seconde?). J'ai profité de mon déménagement campagne - centre ville pour changer complètement de personnalité. un peu à mon désavantage car j'en faisais des tonnes.
La gothique (vers la seconde aussi), je me cherchais à cette période là. Bon, gothique et tous les préjugés qui vont avec donc.
La chtarbée, en sorties. Je n'ai pas vraiment l'occase de faire mumuse chez moi, je me déchaine quand je sors, je danse le hip hop, j'ai mon propre style, je bois un peu trop, je crie, surtout quand j'ai bu, mais du moment que je ne bois pas trop ça ne déplait à personne, sauf aux cons (^^)
et puis, celle que j'ai pour le moment... Chai pas trop... Pour mes amis du secondaire je suis toujours la même, un peu folle, de bonne humeur très souvent (même si c'est pas toujours vrai mais ça ils le savent rarement), et sans vouloir faire mes éloges, à l'écoute de tout le monde, un peu docteur love, un peu psy. A la fac, c'est plutôt la fille du coin, qu'il n'y a pas grand monde qui remarque, à part ses potes, et je me caserais dans la catégorie normale-un ptit peu délurée-feignasse (ok ça c'est pas seulement une réputation).
Comment les as-tu vécues ?
Quand j'étais considérée comme la nulle de service, je l'ai très mal vécu. J'étais toujours seule et souvent lynchée alors que j'avais rien fait à personne. Sûrmement pour ça que je suis devenue si timide, renfermée sur moi-même, "mon journal intime est mon seul ami", ce genre de truc.
Par après, je m'en suis peu à peu foutue. A présent, à part pour mes amis, la réputation qu'on me donne n'a aucune espèce d'importance.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Je me suis servie des premières impressions pour les changer radicalement. Maintenant, je sais ce que je ne veux plus être. Je vais faire les gens, je fais beaucoup de rencontre, je présente les gens entre eux... En fait je me suis épanouie alors qu'au départ ça me bouffait, on peut dire que c'est en quelque sorte positif.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Malgré tout, ma personnalité m'est propre. Même si ça m'a légèrement poussée dans un sens ou dans l'autre, je ne les ai pas accepté, encore moins intégrés. Je suis ce que je veux être. Du moins j'essaye.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
Je m'en suis détachée en changeant complètement de monde. Le déménagement m'a permis de tout recommencer sans a priori, ça a été ma vraie chance.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
On juge beaucoup trop vite les gens. Au fond de moi je n'étais pas une "ringarde", j'avais des rêves de révolutions, je savais comment je voulais m'habiller mais je n'avais pas le cran de le dire à ma maman, et les rares fois où je sortais je devenais une autre. Si quelqu'un avait pris la peine de regarder sous la croute il l'aurait vu, mais personne ne l'a fait avant que je ne le fasse moi même.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
Personnellement, je ne pense pas souvent à moi, ce que je suis, à quoi je ressemble pour les autres. Je veux me plaire, un maximum.
Mais si je devais me coller des étiquettes, même si d'un point de vue extérieur je comprends celle qu'on m'attribue, étant la seule à tout connaitre de moi je sais déjà que je suis infiniment plus mature que ce que je ne laisse paraitre, beaucoup plus stressée de choses simples, très inquiète pour ceux que j'aime, limite mère poule, et je continue à porter un passé et un présent qui pourraient me faire paraitre tout à fait autre si je ne les dissimulais pas.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
Etant donné qu'aujourd'hui, je m'en fiche, je n'en tire ni bon, ni mauvais, si ce n'est la qualité de pouvoir m'en ficher, contrairement à d'autres qui ne vivent que pour avoir une bonne image d'eux mêmes chez les autres.
Waw, y'a du boulot.
La parfaite. Binoclarde, coupe Chantal Goya, appareil dentaire, surdouée. "trop intelligente" pour ma classe. Souvent seule de ce fait. Mais dés 9 ans, plus besoin de personne pour mes devoirs et la lecture sous le bureau au lieu d'écouter l'instit. en primaire (bon je parle en système scolaire belge, primaire c'est de 7 à 12 ans)
La timide de service, comme beaucoup. Celle qui se laisse fringuer par sa mère et donc celle qui n'est pas à la mode, ouhlala, la honte. Celle qui est toute seule et ose à peine parler, et que donc, pour la réconforter, on lynche (ouh la martyre).En 1ère et deuxième secondaire (je pense que ça fait 6ème et 5ème pour les françaises).
La folle qui parle fort, à partir de la 4ème (seconde?). J'ai profité de mon déménagement campagne - centre ville pour changer complètement de personnalité. un peu à mon désavantage car j'en faisais des tonnes.
La gothique (vers la seconde aussi), je me cherchais à cette période là. Bon, gothique et tous les préjugés qui vont avec donc.
La chtarbée, en sorties. Je n'ai pas vraiment l'occase de faire mumuse chez moi, je me déchaine quand je sors, je danse le hip hop, j'ai mon propre style, je bois un peu trop, je crie, surtout quand j'ai bu, mais du moment que je ne bois pas trop ça ne déplait à personne, sauf aux cons (^^)
et puis, celle que j'ai pour le moment... Chai pas trop... Pour mes amis du secondaire je suis toujours la même, un peu folle, de bonne humeur très souvent (même si c'est pas toujours vrai mais ça ils le savent rarement), et sans vouloir faire mes éloges, à l'écoute de tout le monde, un peu docteur love, un peu psy. A la fac, c'est plutôt la fille du coin, qu'il n'y a pas grand monde qui remarque, à part ses potes, et je me caserais dans la catégorie normale-un ptit peu délurée-feignasse (ok ça c'est pas seulement une réputation).
Comment les as-tu vécues ?
Quand j'étais considérée comme la nulle de service, je l'ai très mal vécu. J'étais toujours seule et souvent lynchée alors que j'avais rien fait à personne. Sûrmement pour ça que je suis devenue si timide, renfermée sur moi-même, "mon journal intime est mon seul ami", ce genre de truc.
Par après, je m'en suis peu à peu foutue. A présent, à part pour mes amis, la réputation qu'on me donne n'a aucune espèce d'importance.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Je me suis servie des premières impressions pour les changer radicalement. Maintenant, je sais ce que je ne veux plus être. Je vais faire les gens, je fais beaucoup de rencontre, je présente les gens entre eux... En fait je me suis épanouie alors qu'au départ ça me bouffait, on peut dire que c'est en quelque sorte positif.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Malgré tout, ma personnalité m'est propre. Même si ça m'a légèrement poussée dans un sens ou dans l'autre, je ne les ai pas accepté, encore moins intégrés. Je suis ce que je veux être. Du moins j'essaye.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
Je m'en suis détachée en changeant complètement de monde. Le déménagement m'a permis de tout recommencer sans a priori, ça a été ma vraie chance.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
On juge beaucoup trop vite les gens. Au fond de moi je n'étais pas une "ringarde", j'avais des rêves de révolutions, je savais comment je voulais m'habiller mais je n'avais pas le cran de le dire à ma maman, et les rares fois où je sortais je devenais une autre. Si quelqu'un avait pris la peine de regarder sous la croute il l'aurait vu, mais personne ne l'a fait avant que je ne le fasse moi même.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
Personnellement, je ne pense pas souvent à moi, ce que je suis, à quoi je ressemble pour les autres. Je veux me plaire, un maximum.
Mais si je devais me coller des étiquettes, même si d'un point de vue extérieur je comprends celle qu'on m'attribue, étant la seule à tout connaitre de moi je sais déjà que je suis infiniment plus mature que ce que je ne laisse paraitre, beaucoup plus stressée de choses simples, très inquiète pour ceux que j'aime, limite mère poule, et je continue à porter un passé et un présent qui pourraient me faire paraitre tout à fait autre si je ne les dissimulais pas.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
Etant donné qu'aujourd'hui, je m'en fiche, je n'en tire ni bon, ni mauvais, si ce n'est la qualité de pouvoir m'en ficher, contrairement à d'autres qui ne vivent que pour avoir une bonne image d'eux mêmes chez les autres.
quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
- l'intello : j'étais la "1ere de la classe" pendant toute ma scolarité. Selon les personnes, c'était une étiquette plus ou moins gentille.
- la fille "hautaine et méprisante" : à la base, j'étais timide à l'époque du lycée, en plus, à force de me faire rejeter à cause de mes fringues ou de mes notes, je finissais par parler à très peu de monde. En fait, j'étais juste un peu "froide".
- Une fille "objet " : j'ai fait l'erreur de sortir pendant 2 ans avec un mec de mon école qui découvrait à peine les joies du sexe... Alors il montrait à tout le monde que j'étais sa possession, de manière assez vulgaire.
- l'ovni : apparemment, où que j'aille, je dénote toujours d'une manière ou d'une autre. Dans un boulot "normal", je suis "l'artiste", dans un centre d'art, je suis "la geek de service", chez les potes, je suis celle "qui fait toujours des blagues de merde et part dans des délires bizarres", pour mon mec je suis une "miss catastrophe"...
- La mal élevée, d'après ma grand mère, mais j'ai toujours été le vilain ptit canard, elle a toujours détesté ma mère, alors je l'emmerde. Je l'ai très très mal vécue en étant petite, et maintenant, je ne la vois presque plus. Mais petite, c'était vraiment des brimades.
Pendant le mois où j'ai bossé à Neuilly j'ai également été "la gothique" juste par ce que j'étais brune et que je portais beaucoup de noir... ah l'ouverture d'esprit.
Comment les as-tu vécues ? Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
- L'ovni, je le vis plutôt bien, ça fini par faire partie de moi, j'en joue. Je considère vraiment que c'est une chose qui me caractérise, et même dans mon boulot, je joue de ce "cul entre deux chaises" pour en faire une force, une polyvalence.
- La fille "objet" et "hautaine et méprisante" je l'ai très mal vécu car je trouvais que c'était aux antipodes de ce que j'étais vraiment et de ce que je ressentais. J4ai vraiment mal accepté le fait de "souffrir" et que la seule réponse que les autres ont apporté, ce furent des étiquettes méchantes.
- L'intello, on va dire que j'ai fait avec. Mais ça déteignait même sur mes parents et ça devenait lourd. A force j'avais l'impression que la réussite était juste "normale, sans aucun mérite" et que je n'avais pas le droit à la moindre erreur. Finalement ça a surtout fait que je m'entendais mieux avec les profs que les élèves.
Et la fin du lycée a été pour moi une libération après 10 ans d'étiquette !
Les as-tu intégrées à ta personnalité ? T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
L'ovni, oui, et c'est toujours là. J'en ai souffert quand ça portait sur mon apparence, mais maintenant que c'est sur ma personnalité, ça va.
L'intello au début oui, mais maintenant ça m'a totalement quitté, je n'y pense plus.
J'avais peur que le côté "fille objet" ne me quitte pas, mais quand je me suis fait larguée et que ce mec est parti de l'école, les autres m'ont "redécouverte" et tout s'est très bien passé. Au contraire, j'ai gagné en sympathie, parce que j'étais plus épanouie sans lui.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
La fille objet, malheureusement oui.
L'intello bah.. oui peut être. J'ai juste toujours aimé lire et étudier.
et L'ovni... Oui peut être.
Mais hautaine et méprisante non
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
pendant un moment je me collais automatiquement l'étiquette de misanthrope, mais ça va mieux maintenant
- l'intello : j'étais la "1ere de la classe" pendant toute ma scolarité. Selon les personnes, c'était une étiquette plus ou moins gentille.
- la fille "hautaine et méprisante" : à la base, j'étais timide à l'époque du lycée, en plus, à force de me faire rejeter à cause de mes fringues ou de mes notes, je finissais par parler à très peu de monde. En fait, j'étais juste un peu "froide".
- Une fille "objet " : j'ai fait l'erreur de sortir pendant 2 ans avec un mec de mon école qui découvrait à peine les joies du sexe... Alors il montrait à tout le monde que j'étais sa possession, de manière assez vulgaire.
- l'ovni : apparemment, où que j'aille, je dénote toujours d'une manière ou d'une autre. Dans un boulot "normal", je suis "l'artiste", dans un centre d'art, je suis "la geek de service", chez les potes, je suis celle "qui fait toujours des blagues de merde et part dans des délires bizarres", pour mon mec je suis une "miss catastrophe"...
- La mal élevée, d'après ma grand mère, mais j'ai toujours été le vilain ptit canard, elle a toujours détesté ma mère, alors je l'emmerde. Je l'ai très très mal vécue en étant petite, et maintenant, je ne la vois presque plus. Mais petite, c'était vraiment des brimades.
Pendant le mois où j'ai bossé à Neuilly j'ai également été "la gothique" juste par ce que j'étais brune et que je portais beaucoup de noir... ah l'ouverture d'esprit.
Comment les as-tu vécues ? Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
- L'ovni, je le vis plutôt bien, ça fini par faire partie de moi, j'en joue. Je considère vraiment que c'est une chose qui me caractérise, et même dans mon boulot, je joue de ce "cul entre deux chaises" pour en faire une force, une polyvalence.
- La fille "objet" et "hautaine et méprisante" je l'ai très mal vécu car je trouvais que c'était aux antipodes de ce que j'étais vraiment et de ce que je ressentais. J4ai vraiment mal accepté le fait de "souffrir" et que la seule réponse que les autres ont apporté, ce furent des étiquettes méchantes.
- L'intello, on va dire que j'ai fait avec. Mais ça déteignait même sur mes parents et ça devenait lourd. A force j'avais l'impression que la réussite était juste "normale, sans aucun mérite" et que je n'avais pas le droit à la moindre erreur. Finalement ça a surtout fait que je m'entendais mieux avec les profs que les élèves.
Et la fin du lycée a été pour moi une libération après 10 ans d'étiquette !
Les as-tu intégrées à ta personnalité ? T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
L'ovni, oui, et c'est toujours là. J'en ai souffert quand ça portait sur mon apparence, mais maintenant que c'est sur ma personnalité, ça va.
L'intello au début oui, mais maintenant ça m'a totalement quitté, je n'y pense plus.
J'avais peur que le côté "fille objet" ne me quitte pas, mais quand je me suis fait larguée et que ce mec est parti de l'école, les autres m'ont "redécouverte" et tout s'est très bien passé. Au contraire, j'ai gagné en sympathie, parce que j'étais plus épanouie sans lui.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
La fille objet, malheureusement oui.
L'intello bah.. oui peut être. J'ai juste toujours aimé lire et étudier.
et L'ovni... Oui peut être.
Mais hautaine et méprisante non
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
pendant un moment je me collais automatiquement l'étiquette de misanthrope, mais ça va mieux maintenant
Russell;1000974 a dit :
Mais je sais bien choupette, on me colle toujours cette étiquette sans penser à mal (enfin j'espère) et j'ai beaucoup apprécié ce que tu as dit de moi. Je ne visais pas ça du tout.
quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été la petite fille sage et intelligente, forte en classe mais qui parle pas trop... Jusqu'au lycée, cette image de coincée m'a collé à la peau, toujours en noir, pas de copain, réservée...
A la fac, émancipation, tout plein de nouvelles têtes et PAF c'est le drame : Anissa devient la fille qui parle fort, qui met des couleurs, qui se fait remarquer...
Puis deuxième année, ça s'intensifie, et Anissa devient la fille populaire qui connait tout le monde (positif) mais qui bosse pas, qui sort tout le temps, qui boit et... qui est une grosse salope...
Comment les as-tu vécues ?
Assez mal de 2 à 16 ans car mal dans ma peau, puis aujourd'hui, je passe au dessus des médisants, on verra ce que ça donne...
Y'a plus de gens qui m'aiment que de gens qui me détestent
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Aujourd'hui, j'en joue beaucoup, c'est faciule, je vais vers les inconnus, je les taquine, tout le monde trouve ça normal, j'aime.
Avant, c'était vraiment difficile, je n'arrivais pas à m'épanouir, j'ai une longue phase de déprime toussa, mais je préfère ne plus y penser...
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Carrément ! Plus on me dit extravertie, joyeuse, drole, plus je le suis ! J'ai appris à n'écouter que les bonnes choses !
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
J'ai répondu en avance ^^
On ne peut pas dire que je m'en sois détachée car je me dois maintenant de grder ce rôle de boute en train, qui me correspond pour l'instant mais pour combien de temps ? ^^
Mais pour l'instant, je m'en fiche, j'en profite de ma petite notoriété et je m'assume ^^
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Oui, j'avoue avoir été très timide, mais te l'entendre dire te rend plus timide ...
en fait, je suis une véritable éponge, c'est moche ...
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
J'ai décidée d'être une hurluberlue et je m'y tiens ! Un peu coconne, qui sait délirer donc parfois on oublie que j'ai une tête bien pleine donc je dois le rappeler mais c'pas grave !
Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été la petite fille sage et intelligente, forte en classe mais qui parle pas trop... Jusqu'au lycée, cette image de coincée m'a collé à la peau, toujours en noir, pas de copain, réservée...
A la fac, émancipation, tout plein de nouvelles têtes et PAF c'est le drame : Anissa devient la fille qui parle fort, qui met des couleurs, qui se fait remarquer...
Puis deuxième année, ça s'intensifie, et Anissa devient la fille populaire qui connait tout le monde (positif) mais qui bosse pas, qui sort tout le temps, qui boit et... qui est une grosse salope...
Comment les as-tu vécues ?
Assez mal de 2 à 16 ans car mal dans ma peau, puis aujourd'hui, je passe au dessus des médisants, on verra ce que ça donne...
Y'a plus de gens qui m'aiment que de gens qui me détestent
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Aujourd'hui, j'en joue beaucoup, c'est faciule, je vais vers les inconnus, je les taquine, tout le monde trouve ça normal, j'aime.
Avant, c'était vraiment difficile, je n'arrivais pas à m'épanouir, j'ai une longue phase de déprime toussa, mais je préfère ne plus y penser...
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Carrément ! Plus on me dit extravertie, joyeuse, drole, plus je le suis ! J'ai appris à n'écouter que les bonnes choses !
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
J'ai répondu en avance ^^
On ne peut pas dire que je m'en sois détachée car je me dois maintenant de grder ce rôle de boute en train, qui me correspond pour l'instant mais pour combien de temps ? ^^
Mais pour l'instant, je m'en fiche, j'en profite de ma petite notoriété et je m'assume ^^
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Oui, j'avoue avoir été très timide, mais te l'entendre dire te rend plus timide ...
en fait, je suis une véritable éponge, c'est moche ...
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
J'ai décidée d'être une hurluberlue et je m'y tiens ! Un peu coconne, qui sait délirer donc parfois on oublie que j'ai une tête bien pleine donc je dois le rappeler mais c'pas grave !
A
AnonymousUser
Guest
Quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
- L'enfant sage et timide.
Depuis toute petite jusqu'en 5ème primaire, par les élèves de ma classe.
- La fifille à maman.
Jusqu'en 3ème primaire à peu près, surtout par les membres du mouvement de jeunesse où j'allais.
- L'intello.
Durant toutes mes primaires/secondaires, par les élèves.
- L'égoïste.
Par mes parents de temps en temps.
- La coincée.
Par les élèves durant mes secondaires, seulement parce que j'ai des principes différents des leurs.
- La froide.
Depuis 3/4 ans, parce que je suis distante avec les gens que je ne connais pas en général.
- La bosseuse.
Depuis ma 1ère supérieure (l'an dernier) parce que je rends mes boulots en temps et en heure.
- La tyran.
Depuis cette année, à cause de notre projet de mini-entreprise dont je suis la gérante et où personne ne fait rien (donc je dois serrer la vis..)
- L'hypocondriaque.
Par mon copain depuis qu'on est ensemble, mais je nie totalement. J'ai l'impression qu'il a presque su m'en convaincre alors que ce n'est pas le cas.
Comment les as-tu vécues ?
Certaines comme l'enfant sage ou la fifille à maman, sans soucis. Je m'en fichais, chacun pense ce qu'il veut.
Mais les autres, en général, je les vis(vivais de façon mitigée. Autant des fois ça m'importe/ait peu, autant des fois ça me fait/sait beaucoup de mal. Pour ces dernière, je citerais "intello" parce que certains, par jalousie, ne voulaient pas me parler pour ça, ou encore "coincée" et "froide" qui effraie un peu les gens alors que je ne demande qu'à agrandir mon cercle d'ami(e)s.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Pas vraiment. Quoique si, tout ce qui attraie à mes capacités et mon travail m'ont donné envie de faire toujours de mon mieux dans la vie, dans tous les domaines.
En y repensant, ces mêmes étiquettes m'ont assez fragilisée parce que quand cela ressort au détour d'une conversation, ça me rappelle de mauvais souvenirs.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Je n'en sais rien mais je pense que certaines étiquettes sont innées comme l'égoïsme (je suis fille unique et relativement solitaire) ou la timidité. Par contre, je ne tiens pas à intégrer le côté tyran, mais j'en joue ironiquement de temps en temps.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
Je me suis détachée de certaines, naturellement, en grandissant.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Pas toutes. Et j'en veux toujours à certaines personnes de m'avoir classée de cette façon sans pour autant forcément me connaître.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
La gamine de temps en temps, la fille trop franche (des fois je devrais me taire). La fille qui a des principes aussi et qui s'y tient.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
J'essaie de passer outre certains et de garder le meilleur pour avancer. C'est pas facile d'en tirer du bon à chaque fois mais j'y travaille.
- L'enfant sage et timide.
Depuis toute petite jusqu'en 5ème primaire, par les élèves de ma classe.
- La fifille à maman.
Jusqu'en 3ème primaire à peu près, surtout par les membres du mouvement de jeunesse où j'allais.
- L'intello.
Durant toutes mes primaires/secondaires, par les élèves.
- L'égoïste.
Par mes parents de temps en temps.
- La coincée.
Par les élèves durant mes secondaires, seulement parce que j'ai des principes différents des leurs.
- La froide.
Depuis 3/4 ans, parce que je suis distante avec les gens que je ne connais pas en général.
- La bosseuse.
Depuis ma 1ère supérieure (l'an dernier) parce que je rends mes boulots en temps et en heure.
- La tyran.
Depuis cette année, à cause de notre projet de mini-entreprise dont je suis la gérante et où personne ne fait rien (donc je dois serrer la vis..)
- L'hypocondriaque.
Par mon copain depuis qu'on est ensemble, mais je nie totalement. J'ai l'impression qu'il a presque su m'en convaincre alors que ce n'est pas le cas.
Comment les as-tu vécues ?
Certaines comme l'enfant sage ou la fifille à maman, sans soucis. Je m'en fichais, chacun pense ce qu'il veut.
Mais les autres, en général, je les vis(vivais de façon mitigée. Autant des fois ça m'importe/ait peu, autant des fois ça me fait/sait beaucoup de mal. Pour ces dernière, je citerais "intello" parce que certains, par jalousie, ne voulaient pas me parler pour ça, ou encore "coincée" et "froide" qui effraie un peu les gens alors que je ne demande qu'à agrandir mon cercle d'ami(e)s.
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Pas vraiment. Quoique si, tout ce qui attraie à mes capacités et mon travail m'ont donné envie de faire toujours de mon mieux dans la vie, dans tous les domaines.
En y repensant, ces mêmes étiquettes m'ont assez fragilisée parce que quand cela ressort au détour d'une conversation, ça me rappelle de mauvais souvenirs.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Je n'en sais rien mais je pense que certaines étiquettes sont innées comme l'égoïsme (je suis fille unique et relativement solitaire) ou la timidité. Par contre, je ne tiens pas à intégrer le côté tyran, mais j'en joue ironiquement de temps en temps.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
Je me suis détachée de certaines, naturellement, en grandissant.
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Pas toutes. Et j'en veux toujours à certaines personnes de m'avoir classée de cette façon sans pour autant forcément me connaître.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
La gamine de temps en temps, la fille trop franche (des fois je devrais me taire). La fille qui a des principes aussi et qui s'y tient.
De quelle façon en tires-tu du bon ?
J'essaie de passer outre certains et de garder le meilleur pour avancer. C'est pas facile d'en tirer du bon à chaque fois mais j'y travaille.
