Hello,
Je suis l’auteure de l’article et je pense qu’il est important de répondre aux nombreux commentaires commentant le style de l’article.
Comme expliqué par Fab, je me suis plainte la semaine dernière que je trouvais dernièrement mes articles très mous, mielleux et avec de moins en moins d’humour (alors que je suis la première à me marrer dans la vraie vie).
Il m’a donc conseillé de me lâcher et d’écrire comme je le rêvais en prenant les rennes de la rubrique sexe… Et ça a donné cet article.
Le vocabulaire utilisé n’est pas là pour infantiliser, ou afin de donner un ton faussement branchouille/djeunz. Ce ton est simplement celui que j’utilise dans la vraie vie. Alors bien entendu, je ne vais pas voir mon médecin en lui disant « j’ai la moule qui m’gratte »
, mais justement je ne suis pas médecin, et je trouverais ça triste de faire des articles sur un ton strictement médical.
D’autres l’ont soulevé : il était par ailleurs important d’utiliser des synonymes passé le premier paragraphe sinon cela aurait été très lourd de lire 172 fois le mot vulve en un seul texte.
Pour l’anecdote, j’ai vu un ami (trentenaire, cadre et bien rangé) le soir de la publication de mon article. Il m’a dit qu’il était surpris qu’on l’ai titré avec le mot vulve. Il m’a avoué ne pas être habitué du tout à l’utilisation de ce mot, lui il parle de chatte, à la limite de sexe féminin… Et c’est tout !
En ce qui concerne ce sentiment d’injonction à l’orgasme... Et bien je ne parle qu'une seule fois dans l'article de l'atteindre, et c'est dans la phrase suivante : « N’oubliez pas non plus que ce n’est pas grave non plus si vous n’arrivez pas à faire jouir votre partenaire : ne pas avoir
d’orgasme ne signifie pas de ne pas prendre de plaisir ! »
Pour le reste, il me semble évident que le sexe comme je le vois est pratiqué dans le but d’avoir du plaisir. Pas forcément d’avoir un orgasme, hein, mais je n’ai pas l’impression d’avoir dit à un moment « ayez un orgasme ou vous êtes nul•les ».
D'ailleurs, même dans l'article sur le super orgasme (où certes l'orgasme était le thème même de l'article
), j'écrivais en conclusion : « la meilleure manière d’aimer le sexe n’est peut-être pas de chercher absolument la performance. L’idée est simplement d’arrêter de se prendre la tête et de s’amuser, de profiter du moment présent ».
À partir de là, j'ai du mal à voir ce que je peux faire de plus
.
Dans tous les cas, j'ai vu vos messages et ils m'ont motivé à dédier l’article de dimanche prochain sur le thème de la sexualité sans orgasme.
J'imagine que dans le cas d'un coup d'un soir c'est pas forcément évident (et encore) mais on peut toujours trouver des techniques. Perso si le mec y va comme un bourrin je vais dire "doucement", ou carrément faire la grimace avec un "sss" un peu fort, si ça ne me fait rien je ne vais pas réagir, etc.
(enfin, faites comme bon vous semble 
)
(j'étais déjà assise 
donc bon, question de culture, d'environnement, etc 
(et je trouve que le mot "vulve" n'est pas joli à prononcer alors que schneck au moins c'est marrant voilà
