Je connais ça. Ces sentiments et comment on s'englue à l'intérieur.
C'est difficile de se rentrer dans la tête qu'on vaut quelque chose quand on nous a toujours appris à faire passer les autres avant.
J'ai deux soeurs plus jeunes et je me rappelle qu'elles passaient à la sdb le matin et qu'après il n'y avait plus de temps pour moi, donc un coup sur la tête et brosse tes cheveux et zou sinon on va être en retard. Mais "roh" je devais comprendre parce que j'étais l'ainée, la plus responsable.
J'étais l'ainée, je devais lâcher ce que je faisais et aller l'aider. Et j'étais toujours celle qu'on appelait, peu importe ce que tu fais : viens aider ! Si je disais non ou que je m'énervais, j'étais alors une mauvaise fille.
Longtemps on m'a répété que ce j'aimais faire : lire, écrire, regarder des séries, adorer le cinéma étaient complètement futiles. Se promener, aider les animaux, aimer la nature ça c'était bien. Du coup j'ai pris un malin plaisir à détester ça alors que oui j'adore aussi ça ! Je me suis créée un personnage jeune que j'ai mis du temps à faire partir, ça a changé le jour où j'ai quitté la famille pour mes études et où je me suis retrouvée seule à gagner mon indépendance. Ca m'a fait tellement de bien. Mais je reste toujours celle qui fait passer les autres avant.Je m'efface. De peur d'être moins bien. De déranger. De ne pas plaire aux autres ou de les gaver. Même dans mes relations amoureuses quand le besoin se fait sentir de changer, d'évoluer : je laisse l'autre décider. De peur de me tromper. Que mon jugement ne soit pas assez pertinent. C'est grave docteur ? Une part de moi a honte de cette autre part de moi qui est pourtant complètement la dominante.
Je n'avais pas réalisé ça avant. Il est temps de changer ça. Mais par où commencer ?
C'est difficile de se rentrer dans la tête qu'on vaut quelque chose quand on nous a toujours appris à faire passer les autres avant.
J'ai deux soeurs plus jeunes et je me rappelle qu'elles passaient à la sdb le matin et qu'après il n'y avait plus de temps pour moi, donc un coup sur la tête et brosse tes cheveux et zou sinon on va être en retard. Mais "roh" je devais comprendre parce que j'étais l'ainée, la plus responsable.
J'étais l'ainée, je devais lâcher ce que je faisais et aller l'aider. Et j'étais toujours celle qu'on appelait, peu importe ce que tu fais : viens aider ! Si je disais non ou que je m'énervais, j'étais alors une mauvaise fille.
Longtemps on m'a répété que ce j'aimais faire : lire, écrire, regarder des séries, adorer le cinéma étaient complètement futiles. Se promener, aider les animaux, aimer la nature ça c'était bien. Du coup j'ai pris un malin plaisir à détester ça alors que oui j'adore aussi ça ! Je me suis créée un personnage jeune que j'ai mis du temps à faire partir, ça a changé le jour où j'ai quitté la famille pour mes études et où je me suis retrouvée seule à gagner mon indépendance. Ca m'a fait tellement de bien. Mais je reste toujours celle qui fait passer les autres avant.Je m'efface. De peur d'être moins bien. De déranger. De ne pas plaire aux autres ou de les gaver. Même dans mes relations amoureuses quand le besoin se fait sentir de changer, d'évoluer : je laisse l'autre décider. De peur de me tromper. Que mon jugement ne soit pas assez pertinent. C'est grave docteur ? Une part de moi a honte de cette autre part de moi qui est pourtant complètement la dominante.
Je n'avais pas réalisé ça avant. Il est temps de changer ça. Mais par où commencer ?