Salut Mymy.
J'ai créé un compte juste pour réagir à cet article tellement il m'a chamboulée. Parce que voilà, quand je te lis, je me retrouve un peu (voire beaucoup), et à la fois ça me touche et ça me rend triste.
Moi non plus ça ne vient pas de mon éducation (enfin je ne crois pas), il me semble que mes parents m'ont toujours encouragée, mais moi aussi je crois que j'ai du mal à savoir si je vaux quelque chose ou pas... Et là encore je me reconnais dans tes mots :
"Quand je dis « valoir quelque chose » je ne parle pas de compétences ; j’ai toujours su que j’en avais, toujours été en avance à l’école, toujours été prompte à comprendre et à appliquer. Je parle de ce moment où il faut savoir se dire « cette situation me va/ne me va pas, je devrais agir en conséquence ». "
Tout comme toi j'ai toujours été plutôt bonne élève, et jusqu'au lycée ça allait à peu près, j'étais insouciante, je ne me posais pas trop de questions.
Sauf que moi, la coquille depuis laquelle on regarde les autres avancer, je crois que je n'en suis pas encore sortie, je crois même que j'ai un mal fou à m'en dépêtrer. Je suis paumée. J'ai 28 ans, j'ai essuyé l'année dernière une rupture très douloureuse dont je peine à me remettre (moi qui rêvais gamine au prince charmant, je me sens désormais incapable de vivre une relation stable sans me poser 12000 questions, ou même jsute de tomber amoureuse), j'ai eu un parcours universitaire chaotique, j'ai tenté plusieurs trucs avant de trouver ce qui me plaisait, et maintenant que je suis à deux doigts d'être diplômée je flippe à mort de la vie "d'adulte" qui travaille, et je procrastine à fond (enfin ça c'est depuis toujours, mais là c'est quand même pas mal).
Alors voilà, quand je lis ces lignes :
"Écoutez-vous. Écoutez vos souvenirs, vos rêves, vos peines, vos tripes. Votre instinct n’est pas là par hasard. Les gens qui vous contredisent ne le font pas toujours par malice et ont probablement, en surface, de bonnes raisons de le faire… mais en réalité, aimer quelqu’un, n’est-ce pas aussi le laisser essayer, quitte à ce qu’il se plante ? N’est-ce pas lui retirer les petites roues et lui tendre un sparadrap s’il se prend une gamelle ?"
Quand je lis ces lignes, donc, bah je chiale, parce que j'essaie de m'écouter mais là j'y arrive plus trop, que ce soit pour ma vie privée ou professionnelle j'arrive plus à savoir ce que je veux vraiment, et parfois elle est lourde cette coquille à traîner...
Alors bon tout n'est pas noir non plus, je suis pas dans un abîme de détresse, je sais aussi rigoler avec mes copines et profiter de la vie, j'avance tant bien que mal, mais juste parfois j'ai l'impression de seulement "vivoter" et de passer un peu à côté de ma vie, sans pour autant trouver les solutions, et j'avais juste envie de réagir à ton article pour déverser ici un peu de mon ressenti.
(désolée pour la tartine, et je voulais juste dire en passant que madmoiZelle c'est vraiment cool! ^^)
J'ai créé un compte juste pour réagir à cet article tellement il m'a chamboulée. Parce que voilà, quand je te lis, je me retrouve un peu (voire beaucoup), et à la fois ça me touche et ça me rend triste.
Moi non plus ça ne vient pas de mon éducation (enfin je ne crois pas), il me semble que mes parents m'ont toujours encouragée, mais moi aussi je crois que j'ai du mal à savoir si je vaux quelque chose ou pas... Et là encore je me reconnais dans tes mots :
"Quand je dis « valoir quelque chose » je ne parle pas de compétences ; j’ai toujours su que j’en avais, toujours été en avance à l’école, toujours été prompte à comprendre et à appliquer. Je parle de ce moment où il faut savoir se dire « cette situation me va/ne me va pas, je devrais agir en conséquence ». "
Tout comme toi j'ai toujours été plutôt bonne élève, et jusqu'au lycée ça allait à peu près, j'étais insouciante, je ne me posais pas trop de questions.
Sauf que moi, la coquille depuis laquelle on regarde les autres avancer, je crois que je n'en suis pas encore sortie, je crois même que j'ai un mal fou à m'en dépêtrer. Je suis paumée. J'ai 28 ans, j'ai essuyé l'année dernière une rupture très douloureuse dont je peine à me remettre (moi qui rêvais gamine au prince charmant, je me sens désormais incapable de vivre une relation stable sans me poser 12000 questions, ou même jsute de tomber amoureuse), j'ai eu un parcours universitaire chaotique, j'ai tenté plusieurs trucs avant de trouver ce qui me plaisait, et maintenant que je suis à deux doigts d'être diplômée je flippe à mort de la vie "d'adulte" qui travaille, et je procrastine à fond (enfin ça c'est depuis toujours, mais là c'est quand même pas mal).
Alors voilà, quand je lis ces lignes :
"Écoutez-vous. Écoutez vos souvenirs, vos rêves, vos peines, vos tripes. Votre instinct n’est pas là par hasard. Les gens qui vous contredisent ne le font pas toujours par malice et ont probablement, en surface, de bonnes raisons de le faire… mais en réalité, aimer quelqu’un, n’est-ce pas aussi le laisser essayer, quitte à ce qu’il se plante ? N’est-ce pas lui retirer les petites roues et lui tendre un sparadrap s’il se prend une gamelle ?"
Quand je lis ces lignes, donc, bah je chiale, parce que j'essaie de m'écouter mais là j'y arrive plus trop, que ce soit pour ma vie privée ou professionnelle j'arrive plus à savoir ce que je veux vraiment, et parfois elle est lourde cette coquille à traîner...
Alors bon tout n'est pas noir non plus, je suis pas dans un abîme de détresse, je sais aussi rigoler avec mes copines et profiter de la vie, j'avance tant bien que mal, mais juste parfois j'ai l'impression de seulement "vivoter" et de passer un peu à côté de ma vie, sans pour autant trouver les solutions, et j'avais juste envie de réagir à ton article pour déverser ici un peu de mon ressenti.
(désolée pour la tartine, et je voulais juste dire en passant que madmoiZelle c'est vraiment cool! ^^)