Comment j’ai publié mon premier roman en pleine pandémie

[Aïda Djoupa]

Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Comment j’ai publié mon premier roman en pleine pandémie

Lire la suite ...

 

[nakano86]

Je rejoins cette autrice sur la difficulté de publier en tant que crise ! Mon premier roman est sorti en 2019 et j'ai eu la chance de participer à Livre Paris et quelques autres salons et conventions, toutefois, ce roman était le premier tome de 4 volumes et la fin de la série a été publié en 2020. La différence c'est fait sentir. Cela peut paraitre anodin car grâce à internet et aux les librairies, les lives sont toujours en vente. Mais étant dans une petite maison d'édition, participer aux salons et effectuer dédicaces est primordiales pour se faire connaitre. (Ça, et avoir une bonne place dans les algos d'Amazon) C'est dans ces endroits qu'on peut rencontrer et bâtir un premier lectorat.

Le fait que les auteurs n'aient pas accès à leurs ventes et cet isolement fait qu'il est facile aujourd'hui de se sentir dépassé, mis de côté et de se dévaloriser. Sans échange humain, il n'y a pas de discussions autour du livre, pas d'engouement particulier et cela laisse la désagréable impression d'être déconnecté de la finalité de la publication. Où va le livre ? Qui le lit ? Est-ce que quelqu'un le lit ??

Heureusement, la nature confinée du métier d'auteur fait que nous pouvons continuer d'exercer notre métier et cela est désormais un luxe quand on travaille dans les arts et la culture ! Alors continuons d'écrire et nous aurons plus de livres à faire signer le moment venu

 

[GabyMoose]

Cet article était curieusement réconfortant à lire, de voir que c’est encore possible d’être publié en France, malgré la crise
J’ai envoyé mes trois romans à des maisons d’édition entre janvier 2020 et ce mois-ci (oui j’écris vite). Bien sûr je n’ai pas eu de réponse, et je me doutais que la crise actuelle n’aidait pas, mais du coup je trouve cet article rassurant (je ne me dis pas que c’est la seule raison bien sûr, j‘ai conscience que la raison est probablement que ce que j’écris est mauvais)

 

[Aichathegypsy]

Merci pour cet article ainsi qu'aux autrices et auteurs de nous avoir permis de nous évader pendant le premier et le second confinement. Soutien à vous et encore , Merci.

 

[adita]

Mon premier roman, débuté à 12 ans, racontait l’invasion de la Guyane française par une légion de singes intelligents qui capturaient le préfet avant de jeter sa tête dans l’Amazone. Ce livre n’a jamais vu le jour, mais je pense que le Renaudot n’a pas perdu au change.

JE VEUX LIRE CE LIVRE!

Merci pour ce chouette article sinon, c'est vrai que avec l'ouverture des librairies on ne pense pas forcément à tout le reste, les Salons etc, qui aident vachement les "petits" auteurs et autrices.
Le livre de l'auteure de l'article donne bien envie aussi
Et ça me donne envie de me remettre dans mes écrits, ça fait quelques semaines que j'y pense et j'ai réouvert tout ça hier justement
Jai écrit tout un livre y'a quelques temps (quelques années ahem) et depuis j'ai pas eu trop le courage de me remettre dedans, ça motive!

 

[mailiseli]

J'aime énormément ce qui transparait de paisiblement optimiste dans ce témoignage ! Ca change de l'expansion de morosité qu'on retrouve dans beaucoup de médias et réseaux sociaux (et je ne dis pas que cette morosité n'est pas justifiée, simplement que ça fait du bien de lire cet article).

Merci pour ces petits bijoux de pensée :

Tant que ce plaisir existe, j’ai une bonne raison d’être radieuse.

La leçon de la pandémie, ce n’est pas seulement qu’il faut avoir foi en l’avenir : il faut faire la paix avec le présent.

 

[mailiseli]

J'ai commencé le roman et j'ai déjà envie de dire waouh !! L'écriture est impeccable, fine, au service de l'histoire plutôt que de l'écrivain-e, sans chichis littéraires (je déteste les "grands classiques" et les prix goncourt cordialement).
C'est intelligent, parfaitement rythmé, totalement addictif !