Le problème, c'est que les industriels travaillent avec un patron standardisé, et que pour les chemises ça ne pardonne pas, parce que contrairement aux tee-shirts et aux pulls, souvent en maille extensible, la moindre erreur de coupe saute aux yeux.
Si on ajoute en plus l'appât du gain, qui pousse les marques à faire des économies de tissu au maximum, en choisissant une petite taille de poitrine pour la mesure de leur modèle, ça donne ça : des chemises qu'on peut pas fermer (pas assez de tissu), qui remontent dès qu'on lève les bras (pas assez de tissu), dont les boutons sautent (pas assez de tissu ou boutonnière mal faite). En prime on a l'air d'un épouvantail.
Bref, solution efficace : faire ses chemises soi-même, ou réhabiliter le travail des tailleurs sur mesure si on a les moyens. Alternative, si on connaît des étudiant.es en couture, on leur demande s'ils seraient intéressé.es pour tenter l'expérience contre une somme plus modique.