Alors, même si j'entends bien les arguments, et que je suis assez d'accord sur le fait qu'on doive rire du sexisme… Cette excuse du second degré, vous savez qui la manie très bien ? « hoo, c'est bon, c'est pas [raciste/sexiste/homophobe/beauf/validiste/etc. (liste non exhaustive)], c'est du second degré… » (agréablement dénoncé par notre british friend Paul Taylor).
Certes, ça me fait mal de vous mettre dans le même bateau, mais s'il y a un truc que j'ai vite compris avec l'humour, c'est que lorsque trop de personnes font la remarque comme quoi il y a potentiellement un souci, ça peut aussi être sympa de regarder ailleurs que son nombril et de peut-être se dire « hm, on a été trop subtil ? ».
Vous n'êtes pas un Gorafi-like, vous avez la réputation d'être un magazine sérieux sur des sujets sérieux (et un magazine léger sur des sujets légers, et d'ailleurs, c'est assez bien écrit dans l'article comme quoi vous ne traiteriez pas d'un sujet sérieux comme une agression avec un ton pareil), et une lecture rapide (dans le tram, sur le téléphone, par exemple) peut faire passer à côté de l'ironie. Donc j'apprécie beaucoup d'un côté cet article qui peut aider à démasquer des fois les articles sarcastiques, mais j'avoue y trouver un côté un peu condescendant (#TeamPremierDegré) qui bon… je cringe un peu, m'voyez.
Personne n'est infaillible, ni vos lecteur·trice·s, ni vous, et de part et d'autres, ça s'est vérifié un bon nombre de fois.