Comment survivre à une nuit blanche de révisions ?

[Scillya]

@Khyra En fait dans le cas où j'aurais 0 (ou 1 ou 2 mais pas plus) si j'y passais pas ma nuit c'est dans le cas où je n'ai jamais (ou presque) assisté au cours et où je n'ai rien étudié du tout bien sur. J'ai plusieurs fois eu le cas parce que plusieurs de mes cours tombent au même moment donc je dois faire un choix et ne pas suivre un des deux. Du coup j'ai quand même les notes parce que on a des groupes où les autres étudiants partagent leurs notes et résumés sur facebook mais je n'ai pas pu assimiler la matière une première fois déjà. Ensuite ben les horaires sont souvent très mal faits dans ma faculté et je peux me retrouver avec plusieurs exams la même journée ou plusieurs jours d'affilé. Donc quand j'ai une grosse charge de travail parce que j'ai 6-7 gros examens d'affilé il m'arrive d'en abandonner un pour mieux réussir les autres. Et dans ce cas-là j'abandonne le cours pour lequel je n'ai aucun acquis vu qu'il représenterait la plus grosse charge de travail. Je me retrouve donc la veille de l'examen avec les questions des années précédentes et les résumés + résumés très résumés des autres élèves et j'ai la nuit pour retenir un maximum en espérant tomber sur de bonnes questions. J'ai réussi à avoir un 16 une fois comme ça^^ Mais bon, en général je table pour avoir la moitié et ça me suffit. Bon j'assimile clairement pas la matière pour du long terme, quand je rentre de mon exam je vais dormir et quand je me réveille j'ai déjà tout oublié, mais à ce moment-là ce qui m'intéresse c'est plus ne pas rater mon examen que retenir vraiment mon cours

 

[Meve4]

Je suis à la fac et ça m'est arrivé quelques fois de côtoyer la nuit pour finir un travail à rendre ou réviser.
Mais si on révise pendant la nuit, en général, c'est qu'il y a examen juste après, et je pense qu'il faut différencier: travailler pendant la nuit pour rendre un devoir (exposé, commentaire, planche...) et réviser pour un examen le jour même, du coup.

"Maintenant il va falloir tenir pendant ta journée de cours, de boulot ou pire, d’examens !"

-> Une nuit blanche avant les cours voir le boulot, ça passe même si ça commence à devenir gênant, c'est toujours rassurant de savoir qu'on a rendu un travail à temps parce que l'on ne sait pas super bien organisé avant. Je peux comprendre, dans ce cas, cette certaine fierté et les limites qu'on a su atteindre pour s'en sortir mais ça doit rester des exceptions parce que c'est jamais agréable et on est toujours moins efficace.

En revanche, je rejoins les autres madz sur la nuit blanche avant un partiel: c'est pire que tout. Même ta pote qui aura moins révisé que toi mais qui aura dormi 08H s'en sortira bien mieux car elle sera 3x plus apte à se remémorer les notes qu'elle a prise en cours, ou encore, les relectures effectuées auparavant. Etre fatigué pendant un examen, c'est ne plus savoir faire appel à ses connaissances, ne pas réussir à les lier correctement entre elles, et même à avoir un mal fou à écrire un texte cohérent et sans fautes d'orthographes. Tout devient compliqué et le cerveau ne veut plus rien faire. Personnellement, ça m'est arrivé une fois et j'ai compris qu'il valait mieux assumer sa procrastination et tout donner: les moindres miettes, les moindres souvenirs de révisions qui seront atteignables avec un bon sommeil, que de réviser toute une nuit pour être aussi défectueu-x-se qu'une cafetière rouillée. Ou alors, dans le pire des cas, se lever plus tôt pour réviser, comme une madz l'a dit précédemment.

Enfin voilà, l'intention est bonne et je pense que pour certains cas où on doit rendre un devoir avant les cours ou le boulot et qu'on a plus vraiment le choix, votre article est utile et plutôt motivant. Par contre, pour ce qui est des examens, je pense que dans le pire des cas, on doit accepter qu'on a pas vraiment révisé et qu'il va falloir faire avec, mais bien reposé. Je pense sincèrement que ce sera toujours plus utile.

 

[Elise S.]

Hello tout le monde ! Je voulais tout d'abord vous remercier pour vos commentaires, ils sont une source précieuse pour nous améliorer toujours un peu plus (et je dis nous mais là je parle surtout de moi ^^')

Tous les points soulignés sont extrêmement importants et vous avez bien fait de les mettre en avant. J'ai donc fait quelques mises à jour et précisé certains, notamment le fait que la nuit blanche ne soit pas une solution à laquelle il faut systématiquement avoir recours. J'ai également linké, comme l'a suggéré @Khyra un article d'organisation dans l'optique d'éviter la-dite nuit blanche.
Je suis d'accord avec ceux qui disent que ne pas dormir avant une nuit de partiel c'est pire que tout, même si, bien sûr, cela dépend des expériences de chacun•es.
Cet article est fait pour celles et ceux qui décident de faire une nuit blanche de travail, pour leur donner quelques astuces basées sur des expériences personnelles et leur permettre de passer cette nuit le mieux possible. C'est le genre d'article que j'aurais aimé lire quand je devais finir un vêtement pour le lendemain et que je me sentais un peu seule dans mes tourments

Je finis en expliquant ma propre expérience, à savoir qu'elles m'ont apporté beaucoup mais que bien sûr, je n'oblige n'y encourage personne à ne pas dormir. Au final c'est une décision très personnelle...

Bonne fin de journée à tous et à toutes et merci pour vos retours bienveillants

 

[ChamalowGluant]

Je ne suis pas vraiment adepte des nuits blanches mais, en grosse procrastineuse qui se repose BEAUCOUP trop sur sa capacité de mémorisation (le drame étant qu'elle ne m'a jamais trahie !), j'ai envie de compléter cet article. Souvenirs de nuits de révision, et notamment d'une nuit semi-blanche qui m'aura permis de réviser un partiel de chirurgie.


Ca paraît évident mais...ne faites pas ça dans une semaine de partiels.
Pour un examen ponctuel, c'est une chose, ou si vous avez des partiels séparés de plusieurs jours. Car, le lendemain, vous arriverez encore à tout donner pour peu que vous soyez résistants au manque de sommeil. Mais le surlendemain, vous allez payer l'addition. Quand je fais une nuit blanche, j'y laisse tout mon influx nerveux et toute ma combattivité le surlendemain. Trucs plus qu'essentiels quand on affronte un partiel plus ou moins pas révisé.
Et ne jouez pas à ça trop souvent, pour la même raison : trop de nuits blanches tue la nuit blanche.

J'approuve les trucs sucrés ! Café, thé, maté, pourquoi pas mais attention à ne pas abuser de la caféine...pour ma part, je tourne tout de même au café, qui me fait surtout une boisson chaude et que j'aime d'amour. Et une orange, un légume vert, un fruit, si c'est la saison...une barquette de tomates cerises...du frais, du chaud à boire. Moi, les gâteaux, ça m'endort si je révise !
Et puis, le café va refroidir régulièrement et vous donne une excuse pour vous lever et le réchauffer...pensez aussi à une bonne bouteille (d'eau ! D'eau !), boire de l'eau, ça réveille.

Ne révisez pas dans votre lit, sinon...sinon, pouf au pays des rêves. Pour ma part, je ne révise pas non plus à mon bureau, je révise dans un plaid polaire et un canapé confortable avec des lumières vives.
Pourtant, j'y dors, dans ce canapé. Quand je fais une "nuit blanche" de révisions, je commence à couper mon temps de travail vers minuit, deux heures avant mon heure habituelle de coucher. Je cale une sieste de 20 minutes. Pas plus, surtout, pas plus. Prévoyez des seaux d'eau froide pour émerger, comme dit l'article !
Au bout de 20', je me réveille et je repars pour bosser une heure environ (avec un réveil). Ce qui permet aussi de fractionner le travail..."allez, avant la prochaine sieste, je révise 20 pages !". Et une heure plus tard, bim, re-vingt minutes de sommeil. Généralement, ça devient dur autour de 4h30 / 5h du matin...prudence ! C'est souvent là que je finis par piquer du nez pour m'éveiller en sursaut à 6h. Surtout, ne prolongez pas la sieste, à moins de décider d'achever votre nuit.

(à noter que je travaille ainsi car je me déconcentre aussi vite que je "raccroche". Si vous préférez bosser longtemps, ou qu'il faut 10 minutes pour vous remettre au travail à votre réveil, adaptez les intervalles ou ne dormez pas).

@Elise S. , je me retrouve dans ta conclusion sur ce que t'ont apporté les nuits blanches...et force est de reconnaître que quelque part, ce sentiment d'être le seul éveillé au milieu de la nuit a quelque chose de franchement grisant. Passé une certaine heure, ça commence tout de même à demander une méchante dose de motivation pour ne pas tout lâcher.

 

[ciel d'orage]

C'est le genre d'article que j'aurais aimé lire 10 ans plutôt.
Quand j'étais entrée en sup (plus de 10 dc, ah la vieille que je suis ), tous les spés nous conseillaient de dormir tôt. J'ai très vite compris que c'était le genre de conseil que tout le monde aime donner mais que personne n'applique. Quand tu as du boulot à rendre ou une colle à réviser, vous l'avez toutes dit, c'est souvent inévitable (et encore plus si tu as des lacunes).
Ce que je dirai donc, en tant qu'ancienne, c'est que plutôt que de donner des conseils de faire ceci ou cela, c'est simplement de faire ce qui vous semble le plus approprié (cela inclut la nuit blanche ou pas), à condition d'être sûre que ce sera efficace (parce que, et c'est du vécu, si c'est pour rester à méditer sur la même définition d'un cours après 2h du mat, ben... ).

 

[Aconiti]

"ne faites pas ça" "s'orgnaiser c'est mieux" blablabla.
Oui, ok mais une fois que je suis devant ma nuit blanche et que j'ai pas le choix parce que demain je dois rendre un projet et que : j'ai vu trop gros+je me suis mal organisée je fais quoi ? Je vais dormir en me disant que "quand même je vais avoir 4 mais j'avais qu'à mieux m'organiser" ou je me dis "va y mon non-binaire, tu peux le faire" et je lis les conseil ?

Il y a une grande différence entre "ce qu'il faudrait faire parce que c'est mieux pour ta santé/tes partiels/tes résultats mais que tu peux plus faire parce que t'es déjà en retard de deux jours" et "ce qu'il faut faire maintenant, tant pis, parce que t'es déjà en retard de deux jours".
Je suis d'accord avec ce que disais une mad plus haut, je vous trouve vachement moralisateur/ices et culpabilisant.es.
L'article n'es pas "vas y fait que des nuits blanches tu vas kiffer" c'est "comment surivivre à une nuit blanche (sous entendu, "si tu dois en faire une")
Et oui, avant les partiels c'est pire que tout, mais des fois on se retrouve à faire une nuit blanche avant un partiel, pas pour réviser le dit partiel mais parce que le même jour il y a un projet à rendre et on a manqué d'organisation. C'est la vie, c'est comme ça. Parfois ça marche et parfois ça râte.