"On parle d'une gifle et de SMS d'un primo délinquant"
Traduction : on parle de violences conjugales et de harcèlementLa minimisation ça va un moment hein.
A aucun moment je minimise, je remets dans le contexte de la prison ferme. Dans le contexte d'une prison oui un primo-délinquant condamné pour une violence n'ayant pas entrainé d'ITT et des SMS c'est... tout en bas de l'échelle des méfaits. Je ne minimise rien, c'est juste des faits, non débattables.
Non la prison n'est pas dissuasive par pitié arrêtez avec cet argument, c'est faux et archi-faux. Les pays pratiquants des peines de prison bien plus lourdes qu'en France (comme aux USA) ne protègent pas mieux les femmes et ne sont pas moins violent. Les grosses peines de prison pour que les gens se tiennent sages c'est fallacieux. Un homme violent est violent. Le problème ce n'est pas la peine encourue, c'est le fait qu'il soit violent. Le passage à l'acte n'est pas conditionné par les peines encourues. Il n'y a pas magiquement moins d'hommes violents dans les pays avec une politique carcérale sévère. La même chose s'applique pour la lutte contre la drogue par exemple ou la pédocriminalité. Les pays avec des tolérances 0 ne se portent pas mieux.
Il y a des dizaines d'études sur le sujet, la prison c'est juste un échec social. Des taux de récidives énormes, des personnes qui ressortent plus violentes qu'a leur entré.
Pour le reste, il est difficile pour la justice de prononcer une inéligibilité alors que son infraction n'a aucun lien avec son mandat de parlementaire. Il est logique par exemple dans le cas d'une personne qui détourne de l'argent dans le cadre de son travail en politique d'être frappée d'une peine d'inéligibilité. Mais la justice doit être égale pour tous.tes et il ne serait pas logique qu'un.e parlementaire paye "plus" car iel est parlementaire pour un cas de violence conjugale. La retenue des indemnités parlementaires pour moi a sens simplement car depuis un moment il ne travaille tout simplement plus. Donc on ne va pas payer une personne qui est exclue de son groupe à l'AN et n'y travaille plus vraiment.
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