40 000 personnes ne seront pas concernées, ce sont celles qui se trouveront sur le chemin des lignes indispensables.
Le gouvernement a annoncé que Paris ferait l'effort d'exemplarité car en principe la ville n'est pas concernée (nombre d'hôpitaux, Matignon, école militaire...). Ne révons pas, vous imaginez Macron sans téléphone ni électricité?
J' intervenais pour une unpopular opinion. Je suis surprise du nombre de madz qui considèrent que l'éducation (et les profs, pions, direction d'établissements...) est la variable d'ajustement idéale.
Je suis blême (soyons honnête) d'entendre aussi qu'il suffit de les couvrir.
Un enfant peut être handicapé et fragile (s'il faut le rappeler), un enfant peut être dépendant d'une structure pour se sentir mieux (TSA, handicaps cachés...), un enfant peut être pris dans une psychose infantile et un enfant reste un enfant, qu'il soit en bonne santé ou non.
Déjà que les familles précaires vont avoir du mal à payer le chauffage et les factures, que Noël va être tenu pour certains, ce serait bien de ne pas minimiser tout ce qui arrive dans la situation des enfants.
On ne devrait pas appeler à minimiser ce que vont vivre les enfants parce que la situation est nulle. Si nous avons le droit de reprocher aux boomers ce que nous vivons, les enfants peuvent aussi nous le reprocher en tant que société et en tant qu'humains. Pas besoin d'être parents ou de vouloir des enfants pour comprendre ça.
Vraiment, je tombe des nues alors qu'on connait le poids des violences psychologiques et, qu'on sait l'importance de l'éducation. D'autant plus que les plus lésées seront les classes défavorisées.
Et puis, à votre avis, qui va être pénalisé et risquer de perdre son emploi? Les femmes.
Sauf celles qui prendront le risque de laisser les enfants seuls mais ça dépend de l'âge et du lieu. Ce n'est pas sans risque.
Pour ma part, en plus de tout ça, je suis inquiète de la situation des EHPAD. La situation est déjà catastrophique, ça ne va pas aider. Ça m'inquiète aussi cette histoire de secours injoignables sauf en faisant le 112 mais une responsable admettait les risques à demi-mots