@Maadge : J'ai résumé rapidement en me concentrant sur les effets les plus simples à voir et expliquer mais les violences "symboliques" découlent elle aussi de la pauvreté. De la frustration et la colère qui découle de celle-ci. L'impression d'être marginalisés et toujours vu comme des délinquants quoi qu'on fasse joue aussi. Quand on te traite comme en délinquant quoi que tu fasses, tu peux finir par le faire parce que quitte à en avoir les conséquences autant que ce soit pour une bonne raison par exemple.
Il y a des tas de facteurs qui jouent. Pleins de raisons qui mènent à ces comportements et qui font que un tombera dans la violence et pas le voisin. Il y aussi des tas de choses qui pourraient être mise en place, mais une chose est sûre, ce n'est pas en marginalisant, stigmatisant, infantilisant et appauvrissant une population qu'on la mets dans les bonnes conditions pour que les violences cessent.
Et @PetitePaille : je fais partie des personnes côtoyant ces populations tout les jours, je vis dans ces quartiers et travaille au quotidien avec des personnes en provenant. Les voitures qui brûlent c'est dans ma rue aussi, littéralement. Je sais, exactement à quel point ça peut être difficile parfois mais je vois aussi qu'iels ne se font pas traiter comme moi à situation égale. Je vois ce qu'iels vivent au quotidien, l'ampleur du racisme systémique, des rapports de classe qui se jouent sous mes yeux tout les jours et je comprends.
Je ne cautionne pas la violence mais je la comprends. Je comprends que c'est plus complexe que juste "ils ont besoin d'être éduqué/responsabilisé/taxé". Pour moi, ce qui se passe pourrait se résumer à ce qui se passe dans une relation de couple toxique où le partenaire-victime fini par se rebeller et que le partenaire-bourreau en profite pour renverser les rôles et le remettre à sa place avec le soutien des proches qui ne savent pas qu'en privé le bourreau insulte et frappe sa victime au point de la pousser à bout.
Les médias ne nous montrent qu'une partie de l'histoire, si ces populations en arrivent à là, c'est parce qu'elles sont à bout. Ce n'est pas en augmentant les choses qui les poussent à bout (la pauvreté, la stigmatisation etc ...) que ça s'améliorera.
Du coup, je suis d'accord des choses doivent être faite, c'est un problème cette violence, mais là, les propositions me paraissent bonnes uniquement à entretenir le cercle vicieux les créant, pas à en sortir. On peut critiquer la forme de quelque chose sans être contre son fond. Dans le fond, je suis pour qu'on fasse quelque chose pour réduire la violence mais sur la forme, pas n'importe quoi, n'importe comment.
Il y a des tas de facteurs qui jouent. Pleins de raisons qui mènent à ces comportements et qui font que un tombera dans la violence et pas le voisin. Il y aussi des tas de choses qui pourraient être mise en place, mais une chose est sûre, ce n'est pas en marginalisant, stigmatisant, infantilisant et appauvrissant une population qu'on la mets dans les bonnes conditions pour que les violences cessent.
Et @PetitePaille : je fais partie des personnes côtoyant ces populations tout les jours, je vis dans ces quartiers et travaille au quotidien avec des personnes en provenant. Les voitures qui brûlent c'est dans ma rue aussi, littéralement. Je sais, exactement à quel point ça peut être difficile parfois mais je vois aussi qu'iels ne se font pas traiter comme moi à situation égale. Je vois ce qu'iels vivent au quotidien, l'ampleur du racisme systémique, des rapports de classe qui se jouent sous mes yeux tout les jours et je comprends.
Je ne cautionne pas la violence mais je la comprends. Je comprends que c'est plus complexe que juste "ils ont besoin d'être éduqué/responsabilisé/taxé". Pour moi, ce qui se passe pourrait se résumer à ce qui se passe dans une relation de couple toxique où le partenaire-victime fini par se rebeller et que le partenaire-bourreau en profite pour renverser les rôles et le remettre à sa place avec le soutien des proches qui ne savent pas qu'en privé le bourreau insulte et frappe sa victime au point de la pousser à bout.
Les médias ne nous montrent qu'une partie de l'histoire, si ces populations en arrivent à là, c'est parce qu'elles sont à bout. Ce n'est pas en augmentant les choses qui les poussent à bout (la pauvreté, la stigmatisation etc ...) que ça s'améliorera.
Du coup, je suis d'accord des choses doivent être faite, c'est un problème cette violence, mais là, les propositions me paraissent bonnes uniquement à entretenir le cercle vicieux les créant, pas à en sortir. On peut critiquer la forme de quelque chose sans être contre son fond. Dans le fond, je suis pour qu'on fasse quelque chose pour réduire la violence mais sur la forme, pas n'importe quoi, n'importe comment.