@Peace&Love&It;3 L'exemple de Laurel Hubbard ne me semble pas pertinent pour au moins deux raisons :
- Laurel Hubbard avait 43 ans au moment des Jeux Olympiques, et
- elle a commencé son hormonothérapie tôt (2012) au point de faire passer son taux de testostérone au-dessous du seuil maximal autorisé.
On est loin du cas qui inquiète les athlètes féminines cisgenres : l'athlète masculin de niveau moyen qui ferait les démarches administratives pour être admise en tant que femme transgenre dans la compétition féminine et écraserait celle-ci.
La problématique est celle-ci : comment empêcher un tel cas de se produire ? Comment empêcher le joueur 150ème au classement ATP d'être intégré au circuit féminin en tant que femme transgenre et de réaliser le Grand Chelem chaque année ?
Déjà si l'on oblige, comme au rugby, d'avoir entamé un traitement hormonal depuis 12 mois avant de pouvoir participer aux compétitions, cela va créer un filtre non négligeable s'agissant de sportifs un peu trop opportunistes.
En effet, je ne pense pas, compte tenu de ce que cela implique, qu'une personne suive un traitement hormonal voire subisse une opération pour basculer dans un catégorie sportive qui lui serait plus favorable. Même si tout est possible en ce monde.
Le cas par cas individuel évoqué précédemment est heureusement impossible, c'est le meilleur moyen d'opérer les discrimination les plus absurdes et iniques qui soient.
Non, il faut une règle claire et équitable, éventuellement au cas par cas s'agissant des disciplines.
Je pense que nous sommes actuellement dans une période de tâtonnement, les autorités compétentes observant quel est l'écart entre les femmes cis et les femmes trans et si il est tolérable ou non.
Toutefois, il est certain que jamais les athlètes trans ne pourront recevoir une quelconque reconnaissance vis à vis de leurs performances et qu'à chaque instant pèsera sur eux la suspicion de l'iniquité, de l'usurpation.
