Ca me fait toujours mal au cœur de lire ce genre d'articles car je me dis que si on était mieux préparée, mieux accompagnée juste après la naissance, certains cas seraient peut-être mieux pris en charge, ou du moins plus tôt. Mon fils aîné a 12 ans et honnêtement, quand il est né, j'étais à 1000 lieues d'imaginer ce qui allait me tomber dessus en termes de tsunami d'émotions. J'ai vécu aussi la phobie d'impulsion (je n'en ai jamais parlé à personne, j'avais peur de ne pas être normale, d'être une mauvaise mère et je n'ai appris que bien plus tard ce que c'était) et je ne me suis jamais sentie aussi seule de toute ma vie. Ajoutons à cela des difficultés d'allaitement qui m'ont épuisée et zéro accompagnement à ce niveau-là (mais une bonne grosse culpabilisation à l'hôpital) et un conjoint qui ne m'aidait absolument pas, tout ça a été très dur et je pense encore aujourd'hui que ça m'a fait prendre un mauvais départ en tant que maman, qui continue de compliquer ma relation avec mon fils aujourd'hui. Pour le deuxième, j'étais "avertie", donc j'ai vécu les choses très différemment