@Ocytocine. alors je parle pas de l'âge en particulier, je parle de la situation générale.
En tant que personne lambda, quand ça arrive trois fois de suite, on est pas trop habituée. Mais c'est pas du tout le centre de mon propos.
Je veux pas taper sur quelqu'un en particulier, mais parfois on a vraiment l'impression d'avoir affaire à des gens qui veulent se débarrasser des patients le plus vite possible [même si on comprend bien le tri pour les urgences etc...]
Cette proche dont je parle a fini par être hospitalisée deux mois (à la quatrième fois on a choisi de faire croire à l'hôpital qu'il n'y avait plus personne chez la personne concernée, afin de les forcer à ne pas la renvoyer encore une fois chez elle, et enfin de la prendre en charge, ce qui s'est passé). Pourtant, son état était grave dès la première fois et personne n'avait compris pourquoi on l'avait renvoyée par trois fois, même les médecins et infirmières. La personne n'avait presque plus aucune force, ne pouvait plus parler, ni boire ni manger, rien. Et on nous la renvoie comme ça, dans le même état ? Non, ce n'est pas acceptable.
Des témoignages à la radio parlent parfois de graves conséquences sur la santé de certains patients parce qu'ils ont été renvoyés alors qu'ils n'auraient pas dû l'être.
Ou des plaintes qui ne sont pas prises en compte alors que ça aurait nécessité une prise en charge, avec des conséquences dramatiques (comme cette femme qui avait appelé les urgences parce qu'elle avait des douleurs insupportables et à qui on lui avait répondu "tout le monde va mourir madame", c'était y'a 3 ans je crois).
Je suis désolée mais meme si tout le monde sait à quel point la situation des soignants est difficile, il faut aussi reconnaître les dysfonctionnements (même si on sait que le gouvernement y est responsable en grande partie).
Avec une situation aussi dramatique, il y a plus de drames, c'est presque logique, et c'est compréhensible que certains patients se plaignent davantage.
edit : encore une fois je dénonce personne en particulier, mais voilà, la constatation est quand-même là.