@Bloem
Ça fait 7 ans que je suis prof des écoles, je n’ai jamais vu de collègue de CP utiliser la méthode globale. Iels faisaient tous à peu près de la même façon, une approche par son, un puis deux par semaine et l’apprentissage en parallèle par cœur de quelques mots outils (en gros, les déterminants, quelques prépositions, pronoms personnels) pour pouvoir lire des phrases qui ont un sens (sinon, si vous n’avez pas encore vu le son è, aucune phrase ne doit comporter les mots « elle » ou « des », ce qui n’est pas pratique).
Et pourtant j’ai eu leurs élèves les années suivantes et ils faisaient exactement les mêmes erreurs. Deviner la suite d’un mot et se tromper, c’est typique d’un élève en difficulté (ca peut être temporaire) d’apprentissage de la lecture. C’est long pour ellui de déchiffrer donc iel tente en ayant déchiffré que le début. C’est logique comme façon de faire.
D’ailleurs un lecteur expert ne déchiffre pas. On reconnaît tous les mots en un coup d’œil, parce que déchiffrer et assembler les lettres pour faire des sons combinés, c’est long et ça freine la compréhension. Même avec une méthode syllabique (qui est la méthode la plus répandue), le but c’est que les élèves finissent par apprendre les mots par cœur à force des les rencontrer.
Et parfois c’est long, parfois ça marche pas du premier coup, parfois ils pensent avoir reconnu le mot alors que non. Souvent ça se règle en continuant de lire et de rencontrer les mots,( en dehors d’une dyslexie qui peut entraver la lecture syllabique, ou globale ou les deux).
Ça fait 7 ans que je suis prof des écoles, je n’ai jamais vu de collègue de CP utiliser la méthode globale. Iels faisaient tous à peu près de la même façon, une approche par son, un puis deux par semaine et l’apprentissage en parallèle par cœur de quelques mots outils (en gros, les déterminants, quelques prépositions, pronoms personnels) pour pouvoir lire des phrases qui ont un sens (sinon, si vous n’avez pas encore vu le son è, aucune phrase ne doit comporter les mots « elle » ou « des », ce qui n’est pas pratique).
Et pourtant j’ai eu leurs élèves les années suivantes et ils faisaient exactement les mêmes erreurs. Deviner la suite d’un mot et se tromper, c’est typique d’un élève en difficulté (ca peut être temporaire) d’apprentissage de la lecture. C’est long pour ellui de déchiffrer donc iel tente en ayant déchiffré que le début. C’est logique comme façon de faire.
D’ailleurs un lecteur expert ne déchiffre pas. On reconnaît tous les mots en un coup d’œil, parce que déchiffrer et assembler les lettres pour faire des sons combinés, c’est long et ça freine la compréhension. Même avec une méthode syllabique (qui est la méthode la plus répandue), le but c’est que les élèves finissent par apprendre les mots par cœur à force des les rencontrer.
Et parfois c’est long, parfois ça marche pas du premier coup, parfois ils pensent avoir reconnu le mot alors que non. Souvent ça se règle en continuant de lire et de rencontrer les mots,( en dehors d’une dyslexie qui peut entraver la lecture syllabique, ou globale ou les deux).