Commentaires sur L’influenceuse Poupette Kenza condamnée pour « pratiques commerciales trompeuses »

[Membre supprimé 370517]

Idem, je ne vois pas en quoi c'est anti féministe.
Les influenceuses profitent des complexes de leurs abonnées et leurs font miroiter des standards physiques impossible à atteindre.
Elles sont plutôt complice du patriarcat et certainement pas des militantes ou des femmes inspirantes.
Vous pensez bien que si du jour au lendemain, toutes les femmes du monde décidaient de dire "f*ck les standards de beauté", ces influenceuses seraient très contrariées vu que c'est leur gagné pain.

D'accord avec toi.
Mais alors, autant s'attaquer aux chirurgiens plastiques et autres requins qui se font des couilles en or avec la même célérité.

 

[Membre supprimé 370517]

Je trouve un peu dommage de réduire tout le mouvement qui vise à dénoncer les pratiques commerciales frauduleuses de nombreux influenceurs et influenceuses, souvent assosciés à des marques à Booba. Il y a un tas d'autres personnes qui militent pour mettre fin à ces arnaques en ligne, comme Audrey Chippeaux, et son compte instagram "vos stars en réalité". Si on regarde son compte, il y a en effet beaucoup d'influenceuses - parce qu'elles sont plus nombreuses proportionellement (et ce sont des femmes qui ont le plus large public) mais il y a également beaucoup d'influenceurs qui sont affichés. En outre, elle demande à sa communauté de ne pas harceler ni insulter les influenceurs et influenceuses dont elle dénonce les pratiques. Il faut aussi rapper que certains influenceurs/influenceuses ne font pas que de promouvoir des produits mais proposent aussi leurs propres produits (sous forme de drop shipping souvent) de manière ouverte ou cachée et enfreignent les règles commerciales de base.

Ces personnes font de la promotion de produits leur métier et sont donc tenues à connaître les lois qui y sont rattachées. Les agences avec lesquelles elles travaillent doivent aussi évidemment respecter la loi. Magalie Berdah a travaillé, il fut un temps, en étroite collaboration avec le gouvernement français, ce qui explique en partie, même si elle n'est pas la seule à la tête d'une agence qui a des pratiques commerciales frauduleuses, l'attention qu'elle reçoit. Il faut aussi noter que son agence est la plus importante de France, avec des liens avec des agences de plus petite taille. Je ne cautionne pas le harcèlement dont elle a souffert/souffre, mais ça n'empêche pas le fait qu'elle a beaucoup de casseroles et a des pratiques très problématiques.

Je pense qu'on devrait surtout se soucier des consommateurs, notamment les plus jeunes, et les plus vulnérables, qui ont fait les frais d'un marketing agressif et trompeur sur les réseaux sociaux, résultant d'une part de la malhonnêteté de nombreux individus - et les influenceurs/influenceuses sont ceux qui en ont l'accès le plus proche, et de l'absence de lois/l'incapacité du système légal à répondre au déferlement de pratiques commerciales frauduleuses sur les réseaux sociaux. Il y a vraiment de quoi s'interroger quand on voit que c'est sans fin et que chaque jour de nouvelles arnaques circulent.

Il me semble que des commerçants classiques arnaquent et vendent des produits toxiques sans être inquiétés aussi rapidement. Je pense notamment aux marques qui vendent des produits d'hygiène féminine type serviettes et tampons avec des composés toxiques dedans. Ça va pour eux ! Plus dur de s'attaquer à Procter et Gamble qu'à une influenceuse lambda.

 

[Membre supprimé 370517]

@Légitime Immature

Je vois pas du tout en quoi encadrer le métier d’influenceur c’est « pour flatter l’ego des mascus ».

La pub qu’on trouve à la télé ou dans les journaux est régulée depuis un moment maintenant puisque ce sont des canaux de diffusion qui existent depuis longtemps. Même les pubs sur les sites internet ça doit être régulés aussi depuis un moment.

En revanche pour les influenceurs, je suis désolée mais avant qu’il y ait des lois qui passent c’était du grand n’importe quoi.
Il y a des tonnes d’influenceurs qui sont passés d’une petite communauté où ils donnaient leurs avis sur des produits en tout sincérité puis la commu a grandis, ils se sont retrouvés rémunérés mais ont continué à faire comme si c’était encore qu’un avis sincère sur x marque ou produit.
C’est une arnaque pure et simple et c’est normal qu’on leur tombe dessus si ils ne respectent ps les nouveaux encadrements prévus par la loi.
Et si ces lois sont passés c’est pas du sexisme, mais juste qu’il y a eu tellement d’abus qu’à un moment il fallait bien faire quelque chose.

Et rappelons quand même, que les influenceuses qui doivent gagner le plus d’argent via les pubs c’est sans doute les influenceuses lifestyle puisque tout y passe des croquettes pour chat au fer à cheveux. Et qui regardent ces vidéos ? En majorité des femmes. Donc empêcher un nbr conséquent de femmes de se faire arnaquer par ces escrocs, perso j’appelle pas ça de l’anti féminisme.

Concernant Magali Berdah, je ne vais personnellement pas plaindre une retombée judiciaire sur une escroc comme elle. Elle a quand même embobiné un pauvre vieux de 96 ans

Je ne suis pas contre ces lois en soi. J'interroge le fracas médiatique qui les accompagnent alors que de nombreuses autres pistes d'arnaques ne sont tjs pas régulées.

 

[AngèleLN]

@Mayushi Peut-être que les arnaques faites par les influenceurs sont financièrement plus importantes mais il me semble que dans le monde des influenceurs pros des pubs du type, Nabilla est celle qui gagne le plus.
Dans le monde de la TV réalité, les femmes sont globalement plus connus que les hommes.
Et certes, les produits sont de "faible" valeur ajoutée, mais je préfère ne plus avoir de thune à cause d'une arnaque à la crypto monnaie que d'avoir de lourds problèmes de santés à cause de coupe faims ou de crèmes m*rdiques

 

[PetitePaille]

@Légitime Immature

Bah justement… les influenceuses ne conçoivent pas de produits. C’est de la pub.
Et tous les autres canaux de diffusion pour la pub sont déjà régulés en fait : télé, journaux, site internet. Donc il fallait bien que ce soit à leur tour surtout quand on voit l’ampleur que ça a pris.

 

[BravoCharlie]

Et puis le public de ces influenceuses est un public jeune, vulnérable financièrement comme psychiquement (donc éventuellement beaucoup plus complexés, avec une aspiration réelle à se conformer à la norme pour s'intégrer).

 

[MaïaLéa]

@Mayushi je ne connaissais pas cette distinction de revenus, car pour moi on parle plus des influenceuses que influenceurs (à part 2 ou 3 gars comme Tibaud in Shape peut-être). Tu t’appuies sur une vraie étude ?

 

[PetitePaille]

@Mayushi

Pareil que @MaïaLéa , est ce que tu as des chiffres ? Car perso j’ai toujours eu l’impression que ceux / celles qui gagnaient le plus étaient des influenceurs lifestyle car justement tu peux faire de la pub pour absolument tout : de l’aspirateur, à un hôtel, à un coiffeur à du maquillages etc.

Ensuite je pense qu’il faut pas confondre 2 trucs : la pub illégale ET la pub « pas morale ».
Il est pas du tout interdit de faire de la pub pour une appli de paris en ligne / de gestion financière tant que c’est bien précisé que c’est une pub justement. Par exemple, j’ai vu pas mal d’influenceurs sportifs faire de la pub pour des paris sportifs mais c’est toujours bien précisé que c’est une pub. Pub qui est autorisée car on retrouve ça aussi à la télé ou des affiches dans le métro par exemple.

La ici on dénonce la pub illégale :
- faire de la pub pour des produits illégaux
- ne pas mentionner qu’il y a une collaboration commerciale
- …

 

[AngèleLN]

@MaïaLéa Il y'a pas mal de types différents de placements de produits et de façon de le faire. Dans les faits, il y'a les placements de produits légaux qui sont annoncés comme tels, la plupart du youtube game le fait de cette façon. Si on prend les influenceurs de ce type là, celui qui gagne le plus est Squeezie.
Il y'a ensuite les placements de produits illégaux/immoraux et non annoncés, on le retrouve beaucoup chez les influenceuses et influenceurs qui viennent de la TV réalité, les revenus ne sont pas publics mais tu peux trouver facilement en cherchant un peu combien ils gagnent par placement de produits pourris. Pour le coup Nabilla gagne énormément (on est de l'ordre il me semble de 70 000 euros par placement de produit).

 

[Chat-au-Chocolat]

Alors moi j'ai une question Parce que vraiment je ne comprends pas.
Si ce type d'influenceuse "femme-sandwich" prospère autant, c'est bien qu'il y a une audience. Mais QUI suit ce genre de personne ? Ca intéresse qui de regarder de la pub tous les jours, pour des produits nazes et qui n'ont aucune cohérence entre eux ? Je sais pas, c'est un peu comme si on regardait du télé-achat en permanence, c'est complètement abrutissant en plus d'être inintéressant au possible.

Même chez les "influenceuses" que j'aime bien (c'est-à-dire que je suis pour leur univers, leur personnalité, etc), je zappe direct dès que je vois un partenariat (une pub, quoi). Alors suivre des gens (femmes ou hommes, là n'est pas le sujet) dont la raison d'être est de faire de la pub pour des marques pourries ? Quel est l'intérêt ? Je crois que je suis dépassée par cette époque.

 

[PetitePaille]

@Chat-au-Chocolat

Justement le tele-achat ça avait pas mal d’audience à l’époque il me semble

Puis même quand tu essayes de pas te faire influencer, parfois ça marche quand même.
Exemple : j’ai vu récemment pas mal de youtubeurs faire de la pub pour les friteuses sans huile, à chaque fois je zappe des qu’il y a une pub moi aussi mais à force de voir cette histoire de friteuse, j’ai presque hésité à en acheter une

Puis bon il y a encore beaucoup d’influenceurs qui jouent sur le « oui je suis payée mais bon jamais j’accepterais une collab avec un produit que j’apprécie pas et que je n’utilise ps ».
Donc au final, il y a moyen de se faire avoir quand même.

 

[Lune0103]

@Chat-au-Chocolat Le principe, c'est aussi de suivre des gens qui nous inspirent. Si tu admires Navilla, tu auras envie de savoir quels produits elle achète. C'est insidieux, parce que souvent, les annoncent s'intègrent dans leur style de vie. Tu as l'impression de voir du réel, sauf que c'est de la pub. Tu as l'impression que c'est une amie qui te donne un conseil, sauf que c'est une influenceuse qui veut faire de l'argent.