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Membre supprimé 363057
Guest
@Kaktus je suis désolée que ça te soit arrivé. Et je hais aussi tous ces pères qui se retrouvent une parentalité au moment où il faut demander une pension alimentaire pour eux-mêmes.
C'est un peu le souci avec la justice sur ça. Selon le juge, c'est la loterie. Et l'idée de famille et les valeurs qu'elle porte sont encore très présentes en France. Je sais aussi que pour des cas comme les miens (père qui n'en a que le nom cw violences familiales |mais largement responsable de violences que j'ai subi| mais qui a toujours payé sa pension alimentaire (souvent en retard pour foutre dans la merde au maximum)), c'est impossible d'y couper car il a payé sa pension alimentaire jusqu'au bout.
@Aelianaaa Je sais pour cette action mais oui elle n'est pas possible dans mon cas.
Et j'ai l'impression que comme beaucoup de juriste, il y a un biais en toi de voir la justice en premier dans son sens le plus stricte du terme. Par conséquent tu veux tendre vers une égalité au maximum, quitte à ce qu'elle se révèle oppressive envers les minorités (femmes cis, enfants, ect). Par exemple tu me parles d'actions en justice, tu parles d'une attestation de refus de paternité. Alors que la compassion, les difficultés qu'éprouvent ces minorités ou des personnes dans des situations de faiblesses, c'est ce qu'il faut écouter.
La justice est de plus très loin d'être parfaite. Et il est normal qu'elle évolue mais pas au détriment de celleux qu'elle doit protéger. Ici, ce sont les enfants et les parents seuls. Voire ces enfants devenus adultes qui sont forcés d'avoir le rappel de leur lien de parenté avec des gens qui ne sont que des géniteur.trice.s pour elleux. C'est pour ça que tout ton argumentaire me gène profondément. Et beaucoup de madz sont venu.e.s te l'exposer.
Mes excuses pour le manque de smileys, je suis sur téléphone et il refuse toute coopération.
Oui, je comprends tout à fait que ce soit dur pour toi et c'est pour cette raison que je n'aime pas m'attarder à évoquer les cas personnels, car selon le vécu de chacun il sera impossible d'avancer, pour toi ce sera un père absent pour d'autres une mère etc...
Après en effet l'égalité en droit est primordiale pour moi, avant toute autre égalité, cela d'autant plus sur un sujet comme la parentalité qui est selon moi la chose qui transforme le plus la vie de quelqu'un.
Bien sûr, comme je l'ai dit avant, il y a d'abord un volet éducatif à traiter en enseignant le plus tôt possible aux garçons qu'un accident aura potentiellement des conséquences irrémédiables sur sa vie, ce serait un bon début et cela permettrait aux mecs de prendre conscience de leur légèreté contraceptive.
Et pour la conception binaire hommes oppresseurs, femmes dominées, je suis plutôt du domaine de l'intersectionnalité, une femme blanche riche et éduquée sera toujours moins opprimée qu'une homme asiatique pauvre et sans diplôme. Donc cela devient très compliqué à appliquer juridiquement.
Du reste, je suis plutôt pour les politiques proactives en matière d'égalité. Par exemple, pour moi les quotas en faveur des femmes et des minorités sont nécessaires afin de changer les paradigmes patriarcaux professionnel et politiques dans lequel nous vivons, mais de la même façon, la transformation doit s'opérer au sein de la famille, en accordant plus de responsabilités aux hommes, laquelle est confite dans une sauce patriarcale suggérant que la mère est plus capable avec les enfants que le père.
Par exemple, rendre la garde alternée plus accessible lorsqu'elle est géographiquement possible, comme cela peut se faire dans les pays scandinaves où l'on constate un investissement plus grand des pères à l'égard des enfants.
@Astipalaya Oui, pour les parents et les grands parents en fin de vie, notamment lorsqu'il faut payer la maison de retraite.
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