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Saltburn : la satire de classe d’Emerald Fennell ne laisse personne indifférent
Saltburn : la satire de classe d’Emerald Fennell ne laisse personne indifférent
Commentaires sur Saltburn : la satire de classe d’Emerald Fennell ne laisse personne indifférent
- Initiateur de la discussion Marion Olité
- Date de début
Ce film m'a mise énormément mal à l'aise et effectivement, comme le dit l'article, il n'est pas assez intelligent. Une déception (et un traumatisme) pour ma part.
J'avoue ne pas comprendre comment les gens puissent danser sur Murder on the dance floor sur TikTok juste après avoir le film.
J'avoue ne pas comprendre comment les gens puissent danser sur Murder on the dance floor sur TikTok juste après avoir le film.
@Toasted_Almond
J'avoue qu'après avoir vu moult tik tok de personnes réagissant aux fameuses scènes choquantes sans les montrer, je m'attendais à être retournée à mon tour et puis bon ... en fait ça va (ça m'a quand même dégoûtée sur le moment hein mais pas au point d'en être bouleversée des jours durant
)
J'avoue qu'après avoir vu moult tik tok de personnes réagissant aux fameuses scènes choquantes sans les montrer, je m'attendais à être retournée à mon tour et puis bon ... en fait ça va (ça m'a quand même dégoûtée sur le moment hein mais pas au point d'en être bouleversée des jours durant
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J'ai beaucoup aimé le film
Il est effectivement formellement sublime, et les acteurs sont incroyables. J'avais déjà repéré Barry Keoghan dans le magnifique "les Banshee d'Inisherin", et et malgré son physique particulier (je ne le trouve pas beau mais j'ai l'impression qu'il pourrait faire mannequin photo, avec son visage aux traits très marqués), je pense qu'il peut avoir une belle carrière devant lui. Et Jacob Elordi est totalement solaire, magnétique.
Les côtés carrément outranciers du film m'ont fait rire, et je suis surprise de savoir que certain.es ont été réellement choqué.es car pour moi le côté grand guinolesque est voulu et est un ressort comique. Disons qu'il n'y a que la scène
Le ""twist"" final pour moi n'était pas vraiment nécessaire. Il est intéressant, mais le film tenait sans aussi
Il est effectivement formellement sublime, et les acteurs sont incroyables. J'avais déjà repéré Barry Keoghan dans le magnifique "les Banshee d'Inisherin", et et malgré son physique particulier (je ne le trouve pas beau mais j'ai l'impression qu'il pourrait faire mannequin photo, avec son visage aux traits très marqués), je pense qu'il peut avoir une belle carrière devant lui. Et Jacob Elordi est totalement solaire, magnétique.
Les côtés carrément outranciers du film m'ont fait rire, et je suis surprise de savoir que certain.es ont été réellement choqué.es car pour moi le côté grand guinolesque est voulu et est un ressort comique. Disons qu'il n'y a que la scène
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Le ""twist"" final pour moi n'était pas vraiment nécessaire. Il est intéressant, mais le film tenait sans aussi
Je l'ai vu. Il est très bien fait visuellement.
Ce film est plein de sublimation et de violence, on parle de désir, de destruction...
Et je suis contente que l'article finisse sur une nuance!
Je n'ai pas particulièrement aimé très honnêtement. Et je sais que c'est juste que je ne retrouve pas la réalisatrice dans ce qu'elle a voulu faire. En plus d'être déçue sur ce que ce film aurait pu être, je suis en désaccord sur ce que ça transmet à la fin.
Si j'ai bien compris la réalisatrice (selon les interviews qu'elle a donné) a voulu montrer cette escalade de "ce qu'on peut faire par amour" et finir sur un triomphe du personnage.
Déjà je ne trouve pas le film bon, et encore moins fin dans ce qu'il veut aborder avec ce leurre de satire social (qui efface souvent le vrai thème amoureux du film selon moi).
Mais surtout, de mon point de vue personnel qui n'appartient qu'à moi (j'ai bien compris que c'est mon anticipation d'une fin autre qui m'a piégé à être aigrie hein) la fin ça devrait être la solitude ultime, la folie du personnage qui a chassé un rêve et se retrouve seul, sans l'objet de son désir, vivant dans l'opulence mais aussi littéralement dans le rappel constant de son échec. Ce n'est pas une victoire. Et ça, même avec ses défauts le film aurait pu le faire.
Mais NON. Parce qu'elle a voulu du triomphe. Selon elle, c'est une fin heureuse!
La chanson vient tout gâcher pour moi, car cela aurait pu ouvrir sur une plusieurs interprétations. Là, l'intention de la real est très claire, donc on aime ou on aime pas quoi.
J'ai pas aimé.
Ce film est plein de sublimation et de violence, on parle de désir, de destruction...
Et je suis contente que l'article finisse sur une nuance!
Je n'ai pas particulièrement aimé très honnêtement. Et je sais que c'est juste que je ne retrouve pas la réalisatrice dans ce qu'elle a voulu faire. En plus d'être déçue sur ce que ce film aurait pu être, je suis en désaccord sur ce que ça transmet à la fin.
Si j'ai bien compris la réalisatrice (selon les interviews qu'elle a donné) a voulu montrer cette escalade de "ce qu'on peut faire par amour" et finir sur un triomphe du personnage.
Déjà je ne trouve pas le film bon, et encore moins fin dans ce qu'il veut aborder avec ce leurre de satire social (qui efface souvent le vrai thème amoureux du film selon moi).
Mais surtout, de mon point de vue personnel qui n'appartient qu'à moi (j'ai bien compris que c'est mon anticipation d'une fin autre qui m'a piégé à être aigrie hein) la fin ça devrait être la solitude ultime, la folie du personnage qui a chassé un rêve et se retrouve seul, sans l'objet de son désir, vivant dans l'opulence mais aussi littéralement dans le rappel constant de son échec. Ce n'est pas une victoire. Et ça, même avec ses défauts le film aurait pu le faire.
Mais NON. Parce qu'elle a voulu du triomphe. Selon elle, c'est une fin heureuse!
La chanson vient tout gâcher pour moi, car cela aurait pu ouvrir sur une plusieurs interprétations. Là, l'intention de la real est très claire, donc on aime ou on aime pas quoi.
J'ai pas aimé.
Je n'ai pas du tout aimé le film (à part que Barry Keoghan est très très bien), j'ai trouvé le twist de fin assez nul, notamment l'aspect planifié de longue date), car pas cohérent thématiquement avec la prétendue fascination d'Oliver pour Félix : le fait qu'on ne voit pas son meurtre dessert vraiment le film vu comment il est tout le temps comparé au Talentueux Monsieur Ripley 
disons qu'on voit mieux la fascination sexuelle / l'intérêt amoureux lors du meurtre dans ce film là que dans Saltburn...
La scène de la tombe renforce l'aspect "lointain" de la fascination d'Oliver pour Felix, c'est toujours "après" qu'il se "passe quelque chose" (la baignoire, la tombe) ou "de loin" (la fenêtre) et par procuration (la soeur, l'ami), y'a pas vraiment de tension entre les deux je trouve et c'est... dommage ? Felix ne rentre jamais ne serait-ce qu'un tout petit peu dans son jeu, il ne fait "rien" de la fascination d'Oliver pour lui j'ai trouvé, ça aurait pû étoffer le perso que j'ai trouvé très peu incarné
On a des scènes pensées pour le choc (la baignoire, etc) mais pas vraiment de jeu autour de "j'aimerais être lui" /// "je le désire" alors que ça semble être une des idées du film
Je ne comprends pas bien si c'était pas du coup une des thématiques ou si c'est juste que c'est mal foutu, ça m'a donné l'impression qu'il manquait des scènes... mais c'est peut-être parce que j'ai vu il n'y a pas longtemps le film Plein soleil (qui adapte le livre Monsieur Ripley) et Delon qui s'embrasse dans le miroir habillé des habits de l'autre ça a un peu plus de gueule et dit bien plus en termes de sous-entendus homosexuels et de fascination pour le mode de vie ultra-riche (alors que le film joue pas du tout de manière explicite - époque oblige? - sur le registre de l'homosexualité).
J'ai vu dans plusieurs critiques que le côté "je perturbe une famille de la haute" avec la sexualité comme révélateur de son dysfonctionnement, et par là-même de celui de la bourgeoisie toute entière, fait beaucoup penser au film Teorema de Pasolini (étonné de voir que le réalisateur ne l'a pas cité, surtout que le film fini par un perso qui marche et court tout nu...) et là pareil, la comparaison dessert totalement Saltburn tellement c'est pas très bien fait.
Quand toutes les références plus ou moins évidentes à d'autres films desservent autant Saltburn c'est quand même pas top
disons qu'on voit mieux la fascination sexuelle / l'intérêt amoureux lors du meurtre dans ce film là que dans Saltburn...La scène de la tombe renforce l'aspect "lointain" de la fascination d'Oliver pour Felix, c'est toujours "après" qu'il se "passe quelque chose" (la baignoire, la tombe) ou "de loin" (la fenêtre) et par procuration (la soeur, l'ami), y'a pas vraiment de tension entre les deux je trouve et c'est... dommage ?
Felix ne rentre jamais ne serait-ce qu'un tout petit peu dans son jeu, il ne fait "rien" de la fascination d'Oliver pour lui j'ai trouvé, ça aurait pû étoffer le perso que j'ai trouvé très peu incarné On a des scènes pensées pour le choc (la baignoire, etc) mais pas vraiment de jeu autour de "j'aimerais être lui" /// "je le désire" alors que ça semble être une des idées du film
Je ne comprends pas bien si c'était pas du coup une des thématiques ou si c'est juste que c'est mal foutu, ça m'a donné l'impression qu'il manquait des scènes... mais c'est peut-être parce que j'ai vu il n'y a pas longtemps le film Plein soleil (qui adapte le livre Monsieur Ripley) et Delon qui s'embrasse dans le miroir habillé des habits de l'autre ça a un peu plus de gueule et dit bien plus en termes de sous-entendus homosexuels et de fascination pour le mode de vie ultra-riche (alors que le film joue pas du tout de manière explicite - époque oblige? - sur le registre de l'homosexualité).
J'ai vu dans plusieurs critiques que le côté "je perturbe une famille de la haute" avec la sexualité comme révélateur de son dysfonctionnement, et par là-même de celui de la bourgeoisie toute entière, fait beaucoup penser au film Teorema de Pasolini (étonné de voir que le réalisateur ne l'a pas cité, surtout que le film fini par un perso qui marche et court tout nu...) et là pareil, la comparaison dessert totalement Saltburn tellement c'est pas très bien fait.
Quand toutes les références plus ou moins évidentes à d'autres films desservent autant Saltburn c'est quand même pas top
@Lady Stardust j'entends totalement tes critiques mais pour moi, l'intention de Slatburn est moins sérieuse que Plein soleil et son remake.
Enfin peut-être que je prête trop de crédit au film mais il me semble que l'idée ici était de faire un truc plus fun, plus drôle surtout. Avec un côté un peu ridicule
Et bon disons que tu le compares à un chef d'oeuvre alors que pour moi, ça reste un bon film, bien filmé et bien joué mais pas un chef d'oeuvre (et sans prétention de l'être)
Je te rejoins par contre totalement sur le twist final. Il ne colle pas avec le reste. Enfin sauf un aspect
Mais du coup oui, y a un problème de cohérence
Enfin peut-être que je prête trop de crédit au film mais il me semble que l'idée ici était de faire un truc plus fun, plus drôle surtout. Avec un côté un peu ridicule
Et bon disons que tu le compares à un chef d'oeuvre alors que pour moi, ça reste un bon film, bien filmé et bien joué mais pas un chef d'oeuvre (et sans prétention de l'être)
Je te rejoins par contre totalement sur le twist final. Il ne colle pas avec le reste. Enfin sauf un aspect
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Je trouve que le film aurait bien mieux marché si ça avait été de bout en bout un film fun, un peu grand-guignolesque ou bien dans l'absurde / l'étrange (par exemple dans l'esprit de la scène à table avec la famille, quand le valet n'arrive pas à fermer les rideaux, la scène qui m'a le plus marquée du film) mais j'ai trouvé que le film se prenait très au sérieux la plupart du temps
tout le début, avec notamment le fait que les rapports de classe soient très soulignés, ça laisse un peu penser à un film qui va utiliser les scènes chocs / les trucs sexuels chelous pour faire réfléchir... ah ben non en fait C'est dommage y'a de bonnes idées de scènes bien cheloues, je pense que ça aurait été pour moi moins décevant avec un ton différent et une construction de film sans twist nul (ça aurait mieux fonctionner en voyant les meurtres au fur et à mesure).
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