Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
Sur les réseaux avoir l’air triste est tendance et ça devient inquiétant
Sur les réseaux avoir l’air triste est tendance et ça devient inquiétant
Commentaires sur Sur les réseaux avoir l’air triste est tendance et ça devient inquiétant
- Initiateur de la discussion Barbara Olivieri
- Date de début
M
Membre supprimé 364647
Guest
Ce qui est vraiment inquiétant, c'est de voir que vous ne parlez pas des affaires récentes de harcèlements subis par des youtubeuses ou des streameuses sur Twitch, mais que vous jugez pertinent de faire un article sur une trend qui consiste à avoir l'air triste. J'ai l'impression de lire un de ces magazines féminins dans les années 90 avec des articles "comment lui plaire", "comment attirer les regards", et des conseils du type "si vous êtes lion, mettez une robe dos nus pour plaire". Ca renvoie juste un sentiment de superficialité, de creux, de vide, de vent et de rien.
Okay scoop, les gens font des trucs débiles sur internet... 
Sinon, je rejoins @Mentalofresh y a tout un bordel sur les streameuses et autres créatrices de contenu qui se mangent du harcèlement depuis des semaines. Du nouveau sur les #BalanceTon... et autres témoignages qui popent.
Sérieux, le topic Twitch est plus alimenté en infos que le magazine, je trouve ça un peu dommage.
Sinon, je rejoins @Mentalofresh y a tout un bordel sur les streameuses et autres créatrices de contenu qui se mangent du harcèlement depuis des semaines. Du nouveau sur les #BalanceTon... et autres témoignages qui popent.
Sérieux, le topic Twitch est plus alimenté en infos que le magazine, je trouve ça un peu dommage.
@Mentalofresh : D'autant que quitte à parler d'une tendance inquiétante qui se propage en ce moment sur les réseaux sociaux, il y en a d'autres dans la même veine qui sont considérablement plus déplacées/dangereuses.
Pour les personnes n'étant pas au courant, il y a une trend sur les RS qui est apparue y'a un certain temps et qui est devenue très banale aujourd'hui auprès des ados majoritairement : c'est celle de glamouriser les maladies mentales. En effet, beaucoup de (parfois très) jeunes personnes s'autodiagnostiquent avec certains troubles et s'affichent sur les réseaux sociaux en se prétendant atteint desdites maladies sans jamais avoir vu le moindre soignant, parfois en jouant visiblement la comédie de manière très, TRÈS irrespectueuse pour les personnes concernées.
Ainsi, on se retrouve avec des gens qui se prétendent autistes et qui se présentent sur les RS habillés/se comportant de façon enfantine très exagérée alors que ça fait des années que les personnes autistes se battent pour qu'on arrête de les infantiliser et de les voir comme des incapables complètement inadaptés justement. On peut aussi constater que régulièrement, ces personnes s'autodiagent sans même réellement savoir ce qu'est la maladie en question. Je pense notamment au Trouble Borderline que plusieurs caricaturent en espèce de psychopathie/sadisme exacerbé alors que cela n'a rien à voir avec cette maladie et qu'en plus les personnes qui en sont atteintes (dont je fais partie) souffrent déjà d'une publicité extrêmement négative et de beaucoup de préjugés (surtout depuis le procès Depp/Heard). Imaginez ce que l'on ressent quand on galère tous les jours à rester en vie parce qu'on n'arrive pas à gérer nos problèmes émotionnels, que l'on s'autodétruit à petit feu à cause de nos conduites à risques et que l'on a du mal à garder les relations qui comptent pour nous à cause de notre peur de l'abandon trop envahissante, que lorsque l'on cherche des renseignements ou du soutien quant à notre maladie, on tombe sur des sites nous diabolisant puis qu'un beau jour en allant sur tiktok, on tombe sur des adolescents qui nous jouent avec des sourires sadiques et des mises en scène sanglantes, couteau à la main comme si l'on était des meurtrier/es en puissance. À votre avis, on ressent quoi dans ces cas-là ?
Personnellement, bien que ce soit très proche dans l'intention, je trouve ça beaucoup plus inquiétant que la glamourisation de la tristesse, qui, au passage, a toujours existé dans le monde de l'art (particulièrement la mélancolie féminine). Regardez les (très nombreuses) représentations d'Ophélie de Hamlet, dans lesquels elle est montrée post-mortem (ou juste quelques instants avant sa mort) de manière virginale, pure et angélique, parfois même presque sensuelle. Regardez les personnages des Sœurs Brontë. Plus récemment : regardez le film (ou le livre) Virgin Suicides, ou alors le personnage de Effy dans la série Skins qui illustrent parfaitement ce fétichisme autour de la dépression féminine. Regardez les nombreux "artistes maudits" dont on a érigé les problèmes psychiques quasiment au rang de muses sans lesquelles leur art n'aurait jamais vu le jour (Baudelaire, Van Gogh, Edgar Allan Poe, Kurt Cobain).
Donc oui, je m'étale un petit peu, mais honnêtement, je suis un peu déçue de l'angle de cet article qui aurait pu être très intéressant et mettre en lumière plein de choses qui ont désespérément besoin d'être mises en avant, mais qui ne fait qu'écorcher la surface...
Pour les personnes n'étant pas au courant, il y a une trend sur les RS qui est apparue y'a un certain temps et qui est devenue très banale aujourd'hui auprès des ados majoritairement : c'est celle de glamouriser les maladies mentales. En effet, beaucoup de (parfois très) jeunes personnes s'autodiagnostiquent avec certains troubles et s'affichent sur les réseaux sociaux en se prétendant atteint desdites maladies sans jamais avoir vu le moindre soignant, parfois en jouant visiblement la comédie de manière très, TRÈS irrespectueuse pour les personnes concernées.
Ainsi, on se retrouve avec des gens qui se prétendent autistes et qui se présentent sur les RS habillés/se comportant de façon enfantine très exagérée alors que ça fait des années que les personnes autistes se battent pour qu'on arrête de les infantiliser et de les voir comme des incapables complètement inadaptés justement. On peut aussi constater que régulièrement, ces personnes s'autodiagent sans même réellement savoir ce qu'est la maladie en question. Je pense notamment au Trouble Borderline que plusieurs caricaturent en espèce de psychopathie/sadisme exacerbé alors que cela n'a rien à voir avec cette maladie et qu'en plus les personnes qui en sont atteintes (dont je fais partie) souffrent déjà d'une publicité extrêmement négative et de beaucoup de préjugés (surtout depuis le procès Depp/Heard). Imaginez ce que l'on ressent quand on galère tous les jours à rester en vie parce qu'on n'arrive pas à gérer nos problèmes émotionnels, que l'on s'autodétruit à petit feu à cause de nos conduites à risques et que l'on a du mal à garder les relations qui comptent pour nous à cause de notre peur de l'abandon trop envahissante, que lorsque l'on cherche des renseignements ou du soutien quant à notre maladie, on tombe sur des sites nous diabolisant puis qu'un beau jour en allant sur tiktok, on tombe sur des adolescents qui nous jouent avec des sourires sadiques et des mises en scène sanglantes, couteau à la main comme si l'on était des meurtrier/es en puissance. À votre avis, on ressent quoi dans ces cas-là ?
Personnellement, bien que ce soit très proche dans l'intention, je trouve ça beaucoup plus inquiétant que la glamourisation de la tristesse, qui, au passage, a toujours existé dans le monde de l'art (particulièrement la mélancolie féminine). Regardez les (très nombreuses) représentations d'Ophélie de Hamlet, dans lesquels elle est montrée post-mortem (ou juste quelques instants avant sa mort) de manière virginale, pure et angélique, parfois même presque sensuelle. Regardez les personnages des Sœurs Brontë. Plus récemment : regardez le film (ou le livre) Virgin Suicides, ou alors le personnage de Effy dans la série Skins qui illustrent parfaitement ce fétichisme autour de la dépression féminine. Regardez les nombreux "artistes maudits" dont on a érigé les problèmes psychiques quasiment au rang de muses sans lesquelles leur art n'aurait jamais vu le jour (Baudelaire, Van Gogh, Edgar Allan Poe, Kurt Cobain).
Donc oui, je m'étale un petit peu, mais honnêtement, je suis un peu déçue de l'angle de cet article qui aurait pu être très intéressant et mettre en lumière plein de choses qui ont désespérément besoin d'être mises en avant, mais qui ne fait qu'écorcher la surface...
M
Membre supprimé 364647
Guest
@PousseMoussue A la place, l'article t'apprends comment faire le même maquillage pour avoir l'air triste, car c'était visiblement le plus important et le moins inquiétant. 
M
Membre supprimé 365475
Guest
@PousseMoussue oui ces vrai ça j ai vu ça comme si fallait absolument être autiste/HPI/ TDAH pour se donner une identité.
J ai moi même été diagnostiquée par un professionnel pour mon TDAH avec hyperactivité et c'est pas glamour du tout. C'est même ultra handicapant je suis accro au sucre par ex pour combler le manque de dopamine, je coupe la parole je bouge tout le temps etc etc. Et pour le traitement c'est encore pire, j en ai pas car aucun rdv possible, plus ça coûte un bras et ça empêche de dormir et de manger.
Bref je rejoins ce qui a été écrit.
J ai moi même été diagnostiquée par un professionnel pour mon TDAH avec hyperactivité et c'est pas glamour du tout. C'est même ultra handicapant je suis accro au sucre par ex pour combler le manque de dopamine, je coupe la parole je bouge tout le temps etc etc. Et pour le traitement c'est encore pire, j en ai pas car aucun rdv possible, plus ça coûte un bras et ça empêche de dormir et de manger.
Bref je rejoins ce qui a été écrit.
déja de base mettre une photo de soi en train de pleurer ou se filmer..clairement quand je pleure la dernière chose que je pense c'est sortir mon tel!!et oui je vous rejoind y a des tendance bien plus border sur tic toc nottament..par ex a une époque y avait une trend qui de base était un truc marrant sur une musique de la reine des neiges et bien elle a été reprise par des personne sucidaire pour parler de leur dernière ts médicamenteuse en donnant les détail des dose histoire de donner des idées...(et bien sur quand tu leur fait remarquer aucune remise en question)et ça c'est un petit échantillon..
Rien de nouveau à l'horizon comme a dit @PousseMoussue.
La tendance existait déjà au 19e (avoir l'air tuberculeuse et fébrile c'était romantique) et au milieu des années 2000 on a eu la vague émo My Chemical Romance et le clip Bring Me To Life qui ne serait jamais sorti aujourd'hui.
La tendance existait déjà au 19e (avoir l'air tuberculeuse et fébrile c'était romantique) et au milieu des années 2000 on a eu la vague émo My Chemical Romance et le clip Bring Me To Life qui ne serait jamais sorti aujourd'hui.
@perlimpinpindenoel : Honnêtement j'ai même pas parlé de tout ce que j'ai pu voir à ce niveau dans mon post parce qu'il y avait trop à déballer. Entre les Troubles Dissociatifs de l'Identité dont les alters sont des personnages de mangas qui font des vidéos mises en scènes en cosplay complet le tout en ayant des fiches role-play pour expliquer leur background, les personnes cishet/blanches qui ont des alters racisés et qui s'érigent en porte-étendard des commus marginalisées sous prétexte qu'elles sont concernées, les personnes autistes ou atteintes de TOCs qui font de l'autostimulation et des attaques de TOCs sévères qui COMME PAR HASARD collent pile-poil au rythme de la musique de leur vidéo, les personnes en fauteuil/béquilles qui se tapent des chorégraphies dignes de Kamel Ouali sur de la Kpop (edit : et avant qu'on me parle de handicaps invisibles ou du fait que des personnes ayant réellement besoin de béquilles/fauteuils puissent quand même marcher sans parfois : je sais tout ça et je ne parle pas de ces gens-là. Je vise de personnes qui utilisent ces aides médicales pour des raisons esthétiques ou dans le but de gagner de la sympathie, qui simulent ou recherchent à activement avoir des handicaps qu'elles n'ont pas. En anglais elles sont désignées par le terme de "transabled"), les personnes qui font des malaises, encore une fois de manière étrangement hyper raccord avec leur musique, les personnes qui excusent des comportements hyper abusifs sous prétexte qu'elles sont neurodivergentes et qui ENCOURAGENT LES AUTRES À FAIRE DE MÊME.
Tout ça contribue grandement à la méconnaissance des troubles mentaux (ou physiques parfois) en question, stigmatise encore plus des personnes déjà marginalisées, mais en plus ça donne une image "cool" à des trucs qui sont une souffrance énorme pour les gens qui le subissent tous les jours.
C'est pour ça que j'ai été déçue à ce point en lisant l'article. En voyant le titre (qui se voulait alarmant), je me suis dit qu'on allait partir de cette tendance maquillage et rebondir sur la fétichisation de la dépression, puis par extension de la maladie mentale, et l'impact que ça a sur les malades... mais non ! Non seulement on poste bieeeen la vidéo "problématique" en début d'article histoire de lui donner plus de vues (personnellement, j'ai hésité à mettre des images/vidéos en exemple pour illustrer mon post précédent et j'ai décidé que c'était une mauvaise idée de donner de la visibilité à ces gens-là justement : quand on critique un contenu limite, on évite de lui apporter de la fame de mon point de vue), mais en plus, on enchaîne sur un paragraphe entier qui détaille étape par étape la marche à suivre pour reproduire ledit maquillage chez soi...
Mais pourquoi ? Dans quel but ? Si c'est aussi "inquiétant", "douteux", et "questionnable" pourquoi donner toutes les cartes en main aux gens pour faire perdurer cette tendance ? Pourquoi dire que "malheureusement" la vidéo est devenue virale, tout en lui rajoutant de la visibilité supplémentaire ? Au final, les seules choses sortent du tuto makeup pur et dur dans l'article, c'est un tout petit paragraphe pour dire que c'est limite, et un lien qui renvoie vers un article de vie publique sur les demandes en soin psy des Français.
Tout ça contribue grandement à la méconnaissance des troubles mentaux (ou physiques parfois) en question, stigmatise encore plus des personnes déjà marginalisées, mais en plus ça donne une image "cool" à des trucs qui sont une souffrance énorme pour les gens qui le subissent tous les jours.
C'est pour ça que j'ai été déçue à ce point en lisant l'article. En voyant le titre (qui se voulait alarmant), je me suis dit qu'on allait partir de cette tendance maquillage et rebondir sur la fétichisation de la dépression, puis par extension de la maladie mentale, et l'impact que ça a sur les malades... mais non ! Non seulement on poste bieeeen la vidéo "problématique" en début d'article histoire de lui donner plus de vues (personnellement, j'ai hésité à mettre des images/vidéos en exemple pour illustrer mon post précédent et j'ai décidé que c'était une mauvaise idée de donner de la visibilité à ces gens-là justement : quand on critique un contenu limite, on évite de lui apporter de la fame de mon point de vue), mais en plus, on enchaîne sur un paragraphe entier qui détaille étape par étape la marche à suivre pour reproduire ledit maquillage chez soi...
Mais pourquoi ? Dans quel but ? Si c'est aussi "inquiétant", "douteux", et "questionnable" pourquoi donner toutes les cartes en main aux gens pour faire perdurer cette tendance ? Pourquoi dire que "malheureusement" la vidéo est devenue virale, tout en lui rajoutant de la visibilité supplémentaire ? Au final, les seules choses sortent du tuto makeup pur et dur dans l'article, c'est un tout petit paragraphe pour dire que c'est limite, et un lien qui renvoie vers un article de vie publique sur les demandes en soin psy des Français.
Dernière édition :
@PousseMoussue : Je suis d'accord avec la majorité de ton post, je veux juste rectifier une petite info sur le trouble dissociatif de l'identité puisque concernée (avec un diagnostique officiel), si effectivement le fait de se revendiquer d'ethnies différentes c'est de la bêtise pure (la couleur de peau c'est objectif et concret, même si une alter se considérait non-blanche parce qu'elle se visualise ainsi, je ne me revendiquerais pas racisée pour autant parce que factuellement nous sommes blanches donc quoi qu'il arrive, je n'aurai jamais le vécu d'une personne racisée et ce serait juste un manque de respect), autant pour ce qu'il s'agit de l'orientation sexuelle, ça peut réellement varier d'un alter à l'autre. Ce n'est pas un fait objectif et concret mais un ressenti personnel, tout comme nous n'avons pas les mêmes goûts en matière d'alimentation, nous n'avons pas forcément les mêmes orientations sexuelles, certaines sont queers d'autres non et c'est normal dans un système, comme j'ai des alters allant de l'hypersexualité à se sentir asexué. C'est normal chez une personne souffrant de TDI les préférences peuvent varier énormément d'un alter à l'autre, on peut aussi avoir des alters ayant une dysphorie de genre et donc trans.
Ce sont des choses qui se basent sur le ressenti et non du factuel donc dans ce cas ça ne me choque pas. Mon système est queer, les alters pris individuellement pas forcément mais nous sommes dans le même corps donc je me sens concernée par ces questions puisque mes alters queers font des trucs queers (comme embrasser et coucher avec des femmes) avec ce corps et donc je peux être discriminée sur ce sujet.
J'espère que j'ai réussi à me faire comprendre, je voulais juste le préciser. Déjà que notre maladie est difficile à comprendre de l'intérieur, j'ai conscience que de l'extérieur c'est encore plus compliqué d'en appréhender les subtilités et ce qui est possible ou non pour un système.
Mais bref, se revendiquer racisé parce qu'un alter se visualise ainsi non, pour la bonne raison qu'objectivement on ne se fera jamais discriminer pour (mais ça peut créer une dysphorie importante chez l'alter, ce qui est une souffrance certes mais toujours pas la même chose que subir du racisme) donc ce n'est pas notre place.
Se revendiquer queer en tant que système par contre oui, si des alters le sont et ont des relations queers en public, on partage un corps, Jean-Mi l'homophobe va nous discriminer tout pareil s'il nous a vu embrasser quelqu'un de notre genre même si on lui explique bien que nous on est hétéro et que c'est notre alter Cunégonde qui a embrassé Joséphine et pas nous, sans compter les fétichistes de merde parce que "deux femmes qui s'embrassent c'est sexy", ça leur passe bien loin au dessus de la tête qu'on soit un système, on subit la discrimination à ce sujet en tant que système et donc on est légitime.
Ce sont des choses qui se basent sur le ressenti et non du factuel donc dans ce cas ça ne me choque pas. Mon système est queer, les alters pris individuellement pas forcément mais nous sommes dans le même corps donc je me sens concernée par ces questions puisque mes alters queers font des trucs queers (comme embrasser et coucher avec des femmes) avec ce corps et donc je peux être discriminée sur ce sujet.
J'espère que j'ai réussi à me faire comprendre, je voulais juste le préciser. Déjà que notre maladie est difficile à comprendre de l'intérieur, j'ai conscience que de l'extérieur c'est encore plus compliqué d'en appréhender les subtilités et ce qui est possible ou non pour un système.
Mais bref, se revendiquer racisé parce qu'un alter se visualise ainsi non, pour la bonne raison qu'objectivement on ne se fera jamais discriminer pour (mais ça peut créer une dysphorie importante chez l'alter, ce qui est une souffrance certes mais toujours pas la même chose que subir du racisme) donc ce n'est pas notre place.
Se revendiquer queer en tant que système par contre oui, si des alters le sont et ont des relations queers en public, on partage un corps, Jean-Mi l'homophobe va nous discriminer tout pareil s'il nous a vu embrasser quelqu'un de notre genre même si on lui explique bien que nous on est hétéro et que c'est notre alter Cunégonde qui a embrassé Joséphine et pas nous, sans compter les fétichistes de merde parce que "deux femmes qui s'embrassent c'est sexy", ça leur passe bien loin au dessus de la tête qu'on soit un système, on subit la discrimination à ce sujet en tant que système et donc on est légitime.
@MaryJAnna : Okay merci pour toutes ces précisions ! Je corrige ça de suite alors !
Discussions similaires
