Du coup le fait qu'elle soit intelligente c'est tellement dingue que c'est le sujet de la série?
(j'ai toujours ce bug qui bloque l'accès aux articles)
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Dans « HPI », le génie est enfin une femme (et c’est assez rare pour le mentionner)
- Initiateur de la discussion Marine Langlois
- Date de début
@Ellanaaa HS : c'est surtout tout un chapitre de description pure sur les us et coutumes des hobbits, dont l'herbe à pipe. C'est un peu longuet.
Alors j'ai regardé, parce que je suis HPI... Et malheureusement le personnage d'Audrey Fleurot n'est pas du tout HPI. Un HPI n'a pas une calculette dans la tête (le coup de voir des couleurs pour les chiffres c'est typiquement autiste asperger), beaucoup de HPI souffrent de dys (dyslexie, dyscalculie, ...), le HPI est associé à une hypersensibilité, complètement absente du personnage, et d'une hyperesthésie (hypersensibilité des sens, l'ouïe, la vue, etc.) qui sont très fatigants. Et surtout, un HPI ça ne réfléchit pas consciemment, et il ne sait généralement pas pourquoi il a raison, ce qui fait qu'il se sent complètement illégitime. Du coup quand elle décrit les petits détails, et déroule parfaitement le scénario de ce qui c'est passé... Juste impossible !
Bref, je trouve que cette ambiguïté n'est absolument pas montrée, et peut amener des HPI non-diagnostiqués à penser qu'ils ne sont pas concernés.
Bref, je trouve que cette ambiguïté n'est absolument pas montrée, et peut amener des HPI non-diagnostiqués à penser qu'ils ne sont pas concernés.
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@Mullipa
HPI signifie simplement : résultat au-dessus de 130 sur un test de QI.
Le test de QI est un des outils de diagnostique des psychologues. Il sert initialement à diagnostiquer des personnes en retard (et après de trouver pourquoi...).
La synesthésie (le coup de voir des couleurs pour les chiffres) n'est pas un truc d'autiste du tout, c'est même relativement courant. Il s'agit simplement d'une liaison entre plusieurs sens. En musique, régulièrement, il y a des personnes qui associent une note, une couleur.
L'autisme asperger est un h... (j'ai pas le droit d'utiliser le mot...) qui rend difficile la lecture de la vie sociale. On a des asperger avec un QI tout à fait moyen et sans synesthésie. Ils ont des difficultés à lire les émotions des autres, à comprendre les comportements sociaux en général.
L'hypersensibilité est à mettre à part également. Certains HPI sont complètement dépourvus de sensibilité. Avoir un score élevé au test ne garantit pas d'avoir de l'empathie... On parle plus volontiers d'HP-Emotionnel pour ces cas-là.
HPI de TF1 est une fiction, pas un documentaire. L'objectif n'est pas d'éduquer le public sur les Hauts Potentiels, mais bien de divertir.
Il y aura des gens qui vont faire le lien entre la série et toi si tu te présentes en société comme telle. Le bon côté des choses : ça fait un sujet de conversation pour sympathiser.
HPI signifie simplement : résultat au-dessus de 130 sur un test de QI.
Le test de QI est un des outils de diagnostique des psychologues. Il sert initialement à diagnostiquer des personnes en retard (et après de trouver pourquoi...).
La synesthésie (le coup de voir des couleurs pour les chiffres) n'est pas un truc d'autiste du tout, c'est même relativement courant. Il s'agit simplement d'une liaison entre plusieurs sens. En musique, régulièrement, il y a des personnes qui associent une note, une couleur.
L'autisme asperger est un h... (j'ai pas le droit d'utiliser le mot...) qui rend difficile la lecture de la vie sociale. On a des asperger avec un QI tout à fait moyen et sans synesthésie. Ils ont des difficultés à lire les émotions des autres, à comprendre les comportements sociaux en général.
L'hypersensibilité est à mettre à part également. Certains HPI sont complètement dépourvus de sensibilité. Avoir un score élevé au test ne garantit pas d'avoir de l'empathie... On parle plus volontiers d'HP-Emotionnel pour ces cas-là.
HPI de TF1 est une fiction, pas un documentaire. L'objectif n'est pas d'éduquer le public sur les Hauts Potentiels, mais bien de divertir.
Il y aura des gens qui vont faire le lien entre la série et toi si tu te présentes en société comme telle. Le bon côté des choses : ça fait un sujet de conversation pour sympathiser.
et même les autistes peuvent être hypersensible, et même, extrêmement bien lire les émotions des gens, et être sur-empathique \o / oui oui # + les autistes féminines sont sous diagnostiquée par leur aisance sociale via l'attente du masking social, et autre trucs trop long pour mettre ici mais en gros, un garçon sera plus vite diagnostiqué autiste pour ses tantrum qu'une fille qu'on va davantage chercher a corriger dans son comportement
@Mullipa
As-tu des sources scientifiques pour étayer tes propos ? Parce que, ce que je lis me semble faux.
La synesthésie n’est pas un symptôme de l’autisme (on n’utilise plus le terme Asperger). On peut être synesthète et autiste, ou synesthète et alliste, ou autiste et pas synesthète. Bref ce n’est pas du tout un critère de diagnostic de TDA.
Le HPI n’est pas non plus spécialement relié à de l’hypersensibilité (qui n’est pas définie médicalement de toute façon). Le HPI n’est en fait relié à rien à part un haut score de réussir au test. C’est littéralement le seul et unique critère. Le reste, c’est du blabla des psys. L’un dira une chose et l’autre autre chose, faites attention à vous. On sort du domaine de scientifique. Ca ne veut pas dire que vous n’avez pas ces caractéristiques mais simplement que ce ne sont pas des critères de diagnostic HPI. Rien n’indique que ce soit partagé par tous les HPI ni que ça ne se retrouve pas dans les memes proportions dans le reste de la population.
En revanche les particularités sensorielles relèvent elles, des critères de diagnostic officiels du trouble autistique.
(pardon @Andrealphussette j’ai répondu avant de voir ton message).
As-tu des sources scientifiques pour étayer tes propos ? Parce que, ce que je lis me semble faux.
La synesthésie n’est pas un symptôme de l’autisme (on n’utilise plus le terme Asperger). On peut être synesthète et autiste, ou synesthète et alliste, ou autiste et pas synesthète. Bref ce n’est pas du tout un critère de diagnostic de TDA.
Le HPI n’est pas non plus spécialement relié à de l’hypersensibilité (qui n’est pas définie médicalement de toute façon). Le HPI n’est en fait relié à rien à part un haut score de réussir au test. C’est littéralement le seul et unique critère. Le reste, c’est du blabla des psys. L’un dira une chose et l’autre autre chose, faites attention à vous. On sort du domaine de scientifique. Ca ne veut pas dire que vous n’avez pas ces caractéristiques mais simplement que ce ne sont pas des critères de diagnostic HPI. Rien n’indique que ce soit partagé par tous les HPI ni que ça ne se retrouve pas dans les memes proportions dans le reste de la population.
En revanche les particularités sensorielles relèvent elles, des critères de diagnostic officiels du trouble autistique.
(pardon @Andrealphussette j’ai répondu avant de voir ton message).
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@Clematis +1.
Je recommande au passage l'excellente série d'épisodes de Méta de Choc sur le sujet, avec la psychologue Stéphanie Aubertin pour invitée. Vous pouvez passer l'épisode 1 si vous êtes déjà très familier avec ce que comporte un test de QI, mais les épisodes 2 et 3 sont concentrés spécifiquement sur le débunking de toutes les caractéristiques qui sont venues se greffer a posteriori au concept de HPI sans jamais avoir été prouvées (voire où on a trouvé des absences de corrélations partout, i.e. quand on a testé à la fois le QI et la sensibilité sensorielle des gens on a trouvé la même distribution pour les HPI que pour les autres).
Il y a finalement assez peu de caractéristiques attribuées au HPI dans l'imaginaire collectif qui sont avérées. On peut citer "l'ouverture" (qui correspond dans les très grandes lignes à ce qu'on appellerait "la curiosité" dans le langage courant), qui est en moyenne plus élevée, mais avec toujours une grande variabilité, i.e. il existe des personnes HPI pas très curieuses. Mais pas la sensorialité, la synesthésie, la bienveillance, ou une "pensée en arborescence".
Je recommande au passage l'excellente série d'épisodes de Méta de Choc sur le sujet, avec la psychologue Stéphanie Aubertin pour invitée. Vous pouvez passer l'épisode 1 si vous êtes déjà très familier avec ce que comporte un test de QI, mais les épisodes 2 et 3 sont concentrés spécifiquement sur le débunking de toutes les caractéristiques qui sont venues se greffer a posteriori au concept de HPI sans jamais avoir été prouvées (voire où on a trouvé des absences de corrélations partout, i.e. quand on a testé à la fois le QI et la sensibilité sensorielle des gens on a trouvé la même distribution pour les HPI que pour les autres).
Il y a finalement assez peu de caractéristiques attribuées au HPI dans l'imaginaire collectif qui sont avérées. On peut citer "l'ouverture" (qui correspond dans les très grandes lignes à ce qu'on appellerait "la curiosité" dans le langage courant), qui est en moyenne plus élevée, mais avec toujours une grande variabilité, i.e. il existe des personnes HPI pas très curieuses. Mais pas la sensorialité, la synesthésie, la bienveillance, ou une "pensée en arborescence".
Moi j'aime bien Clarice Starling dans Le silence des agneaux.
Bon, j'avoue que j'ai pas regardé, mais le coté "elle a une vie de famille", ça me saoule ! Dans les séries policières françaises avec une héroïne, elle a TOUJOURS des problèmes avec ses mômes ! Systématiquement ! C'est insupportable à force 
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