Moi aussi suis issue d'une famille où il est impensable que je n'obéisse pas. Quand on avait des invités, j'avais l'impression de faire l'objet d'une démonstration d'obéissance. Du coup, obéir et avec le sourire était ma seule option pendant des années.
J'avais du mal à me faire des amis. J'étais ennuyeuse, très réservée, j'évitais d'avoir des talents pour ne vexer personne en le/la surpassant, et je sautais avec enthousiasme sur la moindre miette qu'on voulait bien me donner.
Puis un jour, j'ai eu un prétendant trop gentil, lui aussi, et je me suis rendu compte que son manque de relief le rendait ennuyeux et me mettait mal à l'aise. Les gens ne veulent pas de nous qu'on soit gentils. Regardez les gens "cools" : ils débattent, juste parce qu'au fond, c'est rigolo, soutiennent leurs avis du début à la fin, même s'ils se rendent compte en cours de route qu'ils ont tort, ils se moquent disent des choses méchantes avec un sourire en coin, envoient ballader le monde... Et pourtant, on les aime. Leur secret ? Ils se fichent de ce que pensent les autres.
Depuis que j'ai compris ça et que je l'applique, je me porte nettement mieux. Quand je ne suis pas d'accord, je le dis ; quand quelqu'un m'énerve, je lui fais comprendre ; quand j'ai pas envie de faire quelque chose, je le fais pas. Ca défoule. Je me rends compte que moi aussi, je suis intéressante, plutôt drôle et fine. J'ai parfois recours à la méchanceté gratuite mais bien dosée, le sarcasme, et les gens ne me détestent pas pour autant : on m'invite toujours et je fais souvent partie de soirées en "petits comités", que je pensais réservées à l'élite des gens cools et intéressants. En fait, moi aussi, je suis cool.
Etre gentil n'est pas une calamité, ça se guérit.
J'avais du mal à me faire des amis. J'étais ennuyeuse, très réservée, j'évitais d'avoir des talents pour ne vexer personne en le/la surpassant, et je sautais avec enthousiasme sur la moindre miette qu'on voulait bien me donner.
Puis un jour, j'ai eu un prétendant trop gentil, lui aussi, et je me suis rendu compte que son manque de relief le rendait ennuyeux et me mettait mal à l'aise. Les gens ne veulent pas de nous qu'on soit gentils. Regardez les gens "cools" : ils débattent, juste parce qu'au fond, c'est rigolo, soutiennent leurs avis du début à la fin, même s'ils se rendent compte en cours de route qu'ils ont tort, ils se moquent disent des choses méchantes avec un sourire en coin, envoient ballader le monde... Et pourtant, on les aime. Leur secret ? Ils se fichent de ce que pensent les autres.
Depuis que j'ai compris ça et que je l'applique, je me porte nettement mieux. Quand je ne suis pas d'accord, je le dis ; quand quelqu'un m'énerve, je lui fais comprendre ; quand j'ai pas envie de faire quelque chose, je le fais pas. Ca défoule. Je me rends compte que moi aussi, je suis intéressante, plutôt drôle et fine. J'ai parfois recours à la méchanceté gratuite mais bien dosée, le sarcasme, et les gens ne me détestent pas pour autant : on m'invite toujours et je fais souvent partie de soirées en "petits comités", que je pensais réservées à l'élite des gens cools et intéressants. En fait, moi aussi, je suis cool.
Etre gentil n'est pas une calamité, ça se guérit.