C'est manichéen et tout, mais cet article est intéressant. Je ne pense pas qu'il prétende à l'objectivité : vu la manière dont il est écrit, il donne l'impression d'être écrit par quelqu'un rongé par le ressentiment. En tout cas, il parle plus d'un sentiment inspiré par des situations du quotidien que d'une réalité. J'aime bien. Ca me fait penser à plein de trucs. Je me reconnais beaucoup dans la gentille. Mais en même temps trop souvent je n'aime pas les gens, je suis gentille avec eux par dépit, voire par mépris parfois. (Plus on veut me rabaisser, plus je suis polie, parce que ça me permet de me moquer d'eux, aussi. ) Mais le plus souvent par paresse, en fait, parce que je trouve qu'être une connasse, c'est déployer une énergie formidable que je n'ai pas souvent, enfin, ça me fatigue d'aller au conflit, je préfère esquiver, me soumettre et passer à autre chose. Ne me battre que pour des choses qui vaillent vraiment la peine qu'une simple place dans une file d'attente ou un service simple qu'on me demande. Parfois j'aimerais vraiment être une connasse, parce que ça doit bien défouler aussi, et c'est assez jouissif, en fait, d'écraser son prochain parfois. (Hey, c'est la vie, c'est comme ça, je dis pas que c'est bien. Mais il faut être réaliste : c'est quand même souvent à qui gueulera le plus fort.)
Evidemment, au fond, j'aspire à l'égalité, à l'amour, à l'échange, mais force est de constater que les rapports humains sont souvent sur le mode de l'affrontement. Certains diront que c'est ainsi que naît la passion, que ça rend les choses intéressantes, et que les gens trop paisibles ça finit par être un peu ennuyeux. Peut-être.
Evidemment, au fond, j'aspire à l'égalité, à l'amour, à l'échange, mais force est de constater que les rapports humains sont souvent sur le mode de l'affrontement. Certains diront que c'est ainsi que naît la passion, que ça rend les choses intéressantes, et que les gens trop paisibles ça finit par être un peu ennuyeux. Peut-être.