Alors je dois avouer être un peu choquée par cet article. Pour répondre aux nombreuses madmoizelles victimes de règles très douloureuses et handicapantes : je ne vous jette pas la pierre et je comprends totalement dans ce cas le choix de recourir aux hormones afin de ne plus avoir de règles ou d'en atténuer/supprimer les effets indésirables.
Par ailleurs je ne pense pas non plus que les règles soient signe de la féminité, si je pouvais m'en passer je le ferais bien volontiers, mais je suis plutôt du bord à préférer éviter la pilule et ses effets secondaires à court comme à long terme, connus comme inconnus. J'ai testé le stérilet au cuivre, ça a été une véritable torture physique pendant 1 an et demi, je suis donc dans l'impasse comme beaucoup.
Enfin bon pour en revenir à l'article, et encore une fois je dis ça en tout respect et en toute compréhension de celles qui souffrent le martyre tous les mois et n'ont que ces traitements hormonaux comme recours, je ne me permettrais évidemment pas de juger les choix des unes et des autres.
Par contre qu'un site comme madmoizelle - qui prône la sacro sainte cup (je l'utilise moi même j'adore hein) et qui fustige les protections périodiques classiques parce qu'elles sont effectivement bourrées de produits chimiques et impliquent d'énormes risques sanitaires - ponde un article dont le propos peut se résumer à "Prenez vos plaquettes de pilules non stop ou foutez vous une bonne dose d'hormones chimiques dans le bras c'est super chouette"... on croit un peu rêver là. Certes les règles ne définissent pas la féminité (du moins pas pour tout le monde) et si un jour on arrive à une solution SAFE pour ne plus les avoir, j'achète direct. M'enfin là, cet article parle d'une habitude croissante chez les femmes sans proposer d'analyse concrète du pourquoi du comment et surtout sans souligner le potentiel (et plus que probable) danger de telles pratiques...
Je suis franchement déçue par le traitement sommaire et superficiel d'un sujet plus qu'important, puisqu'il englobe autant de questions de société que de santé publique.
Par ailleurs je ne pense pas non plus que les règles soient signe de la féminité, si je pouvais m'en passer je le ferais bien volontiers, mais je suis plutôt du bord à préférer éviter la pilule et ses effets secondaires à court comme à long terme, connus comme inconnus. J'ai testé le stérilet au cuivre, ça a été une véritable torture physique pendant 1 an et demi, je suis donc dans l'impasse comme beaucoup.
Enfin bon pour en revenir à l'article, et encore une fois je dis ça en tout respect et en toute compréhension de celles qui souffrent le martyre tous les mois et n'ont que ces traitements hormonaux comme recours, je ne me permettrais évidemment pas de juger les choix des unes et des autres.
Par contre qu'un site comme madmoizelle - qui prône la sacro sainte cup (je l'utilise moi même j'adore hein) et qui fustige les protections périodiques classiques parce qu'elles sont effectivement bourrées de produits chimiques et impliquent d'énormes risques sanitaires - ponde un article dont le propos peut se résumer à "Prenez vos plaquettes de pilules non stop ou foutez vous une bonne dose d'hormones chimiques dans le bras c'est super chouette"... on croit un peu rêver là. Certes les règles ne définissent pas la féminité (du moins pas pour tout le monde) et si un jour on arrive à une solution SAFE pour ne plus les avoir, j'achète direct. M'enfin là, cet article parle d'une habitude croissante chez les femmes sans proposer d'analyse concrète du pourquoi du comment et surtout sans souligner le potentiel (et plus que probable) danger de telles pratiques...
Je suis franchement déçue par le traitement sommaire et superficiel d'un sujet plus qu'important, puisqu'il englobe autant de questions de société que de santé publique.
Dernière édition :
Ca me met un peu hors de moi de voir autant de commentaires affligeants...

Ça fait 2 ans je crois. Quelle libération! J'ai tjs détesté avoir mes règles, elles étaient douloureuses toute mon adolescence car ma mère était anti hormone et je ne pouvais donc pas prendre la pilule. Ça m'a toujours gênée dans ma sexualité car les règles tombaient tjs au mauvais moment. Bref je peux comprendre que ça n'avance pas les affaires des filles anti hormones, mais pour celles qui sont déjà sous pilule, c'est vraiment génial. Et je ne comprend pas comment on peut regretter de saigner du vagin et d'avoir des crampes de la mort... Ou comment on peut vouloir s'habituer à la douleur de l'enfantement en gardant ses règles... genre je suis une femme, Eve a croqué la pomme, nous sommes nées pour souffrir ? Nah Nah. La seule chose qui me stresse c'est le cancer du sein, vu qu'un des facteurs de risque est la prise de la pilule. Mais combiné à plusieurs autres facteurs. Bref tant pis, au moins j'en ai fini avec ce stress du sang qui pourrit toutes les culottes un jour ou l'autre, qui bloque la sexualité et autres activités. Et vu le nombre de gens avec un cancer dont je m'occupe qui ont tjs mené une vie saine et sans risques... bin franchement ça vaut pas le coup.
en massant sur le bas du ventre) ou un bon vieux médoc radical. Mais je sais pas je suis de plus en plus en cohésion avec mon propre corps, j'essaie de le chouchouter au max et c'est ok d'avoir ces souffrances pour moi. Et voilà comme je l'expliquais c'est comme un micro entrainement à de possibles douleurs que j'aurai plus tard.

Je commence à ne plus avoir envie d'hormones, et j'ai peur de tester une contraception qui ne garantirait pas l'arrêt des règles. C'est très aléatoire ces petits machins.