Est-ce la fin des tampons... voire celle des règles ?

[Mercutio]

Désolée de te casser ton trip mais jamais tu ne pourras te faire enlever l'utérus pour cette raison. Même avec un cancer bien agressif, les toubib font tout pour te le laisser ton utérus donc si "tout va bien"... laisse tomber. Je suis stérilisée depuis presque 3 ans et ma demande auprès des médecins était justement de tout enlever puisque aucun intérêt à avoir des règles vu que je veux pas de gosses. Je n'ai plus mes trompes mais toujours mon utérus (et donc mes règles) et j'ai du me résoudre à mourir avec.


(ceci dit, si t'arrive à trouver un chirurgien qui accepte de te virer l'utérus, fais tourner son nom !)

Bah, je commencerai par en parler avec ma gyneco et on verra ce qu'elle dit
Si ce n'est vraiment pas possible (ha ha j'aime comme les médecins voient le mot "possible" dès qu'il s'agit de notre corps) tant pis, mais je tiens à essayer
Par contre, éviter les expressions comme "casser ton trip" ça me ferait ultra plaisir :/

 

[Fille anormale]

Ce qui m'énerve peut-être encore plus que les règles ce sont les conversations sur les règles, on peut être sûr qu'à un moment donné il y a -au moins- une femme qui va vouloir imposer son avis (non mais les règles ça ne fait pas si mal, et puis c'est naturel, c'est dangereux de vouloir les arrêter, c'est quand même la base de la féminité, c'est nous rappeler chaque mois notre rôle de mère, etc.)
Alors à ces personnes j'ai envie de dire: Chut. Tu crois savoir de quoi tu parles mais c'est faux. Tu ne sais pas ce que sont “les règles“, tu ne connais que “tes règles“ et c'est vraiment insuffisant pour partager ton opinion. Ton expérience oui, ton avis non.

Spoiler: mon expérience

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[Fille anormale]

@Allitché : Ah mais les discours sur la maternité ça peut être encore plus violent ! Parce que certaines femmes ne se contentent pas de mieux savoir que toi (et de le dire) mais également de savoir ce que tu penseras dans quelques années et même ton avenir Moi si j'avais ce pouvoir je n'hésiterais pas à me faire payer mais -et c'est là toute la beauté de la chose- si elles te disent ça “c'est pour t'aider hein, tu n'es plus toute jeune il serait temps d'arrêter de ne penser qu'à toi“.

 

[Biscottine]

@BruteEpaisse pour ma part je ne suis pas anti-hormones mais je ne peux plus en prendre, j'ai testé beaucoup de pilules différentes après avoir pris une micro dosée qui était très bien mais n'était plus assez dosée au bout de 3 ans (saignement en continue), j'en ai eu des différentes qui m'ont fait toutes sortes d'effet nuls, en passant par la perte de cheveux, la dépression, la perte de libido, différentes douleurs, etc etc... Bah j'ai pas eu le choix.
Ce que je veux dire c'est que du côté des personnes qui ne prennent pas d'hormones on est pas nécessairement anti-hormones, on a pas toujours un véritable choix sur sa propre contraception.

 

[Human_]

Je suis tellement choquée de voir autant de jugements de tous les côtés

 

[Khaneety]

J'aurais plus facilement tendance à penser que la baisse provient de la coupe menstruelle que des pilules qui permettent de stopper les règles, mais ça reste un avis.
Personnellement, je trouve qu'avoir ses règles est quelque chose de plutôt rassurant. C'est également un moyen de voir très vite si le corps va bien ou pas, comme dans les cas d'aménorrhée par exemple. Et avec toutes les pétitions qui tournent sur le danger des tampons (choc toxique, composants non indiqués), les femmes sont peut être juste alertes et sont passées à des solutions alternatives. Peut être

 

[Madame Elsa]

ça me ferait très bizarre de ne plus avoir mes règles....Je dis ça parce que j'ai ressentie comme une angoisse quand j'ai lue le terme "la fin des règles"...

Après je peux bien changé d'avis plus tard...ah je sais pas...(mais il y a un certain temps, je trouvais l'idée très sympa, depuis j'ai eu plusieurs mois de crise d'angoisse à répé + crise existentielle, la joie)

Spoiler

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[Madame Elsa]

@Nyxi : La formulation donne l'impression que tu pense qu'elle est inconsciente ou "redescend sur terre, tiens regarde je sais mieux que toi"

'fin c'est mon impression Et c'est souvent comme ça que c'est utilisé.

 

[Sherling]

J'avoue avoir eu une drôle de réaction en lisant le titre (la fin des règles ?)

Pendant une période de ma vie, effectivement, ne plus avoir mes règles ou très peu (merci la pillule) était un gros soulagement : j'ai des règles très abondantes en début de cycle et c'était un peu la cata quand tu dois passer 4h d'examens à la fac et que malheureusement, je devais changer mon tampon toutes les 2h mais que t'as pas le temps d'aller aux toilettes (bonjour la team serviette de nuit en journée huhu...).
Mais voilà, quand j'ai décidé d'arrêter la pillule (je me questionne beaucoup sur les hormones et vu les antécédents de ma famille sur le cancer du sein, je préfère éviter d'en prendre... n'en a-t-on déjà pas suffisamment dans la nourriture que nous mangeons et l'eau que nous consommons car ce n'est pas éliminé de l'eau courante ? ), j'ai eu énormément peur quand j'ai du attendre 1 an pour ravoir mes règles. Quelque part, j'avais l'impression d'avoir fait du mal à mon corps. Depuis, je fais avec mes règles abondantes et je n'ai pas trop de dégâts...
Libre à chacune de faire comme elles l'entendent, je pense que c'est plus une façon de percevoir son corps. Je peux comprendre que certaines trouvent les règles contraignantes, surtout quand celles-ci sont malades chaque mois à cause de ça (j'ai de la chance de ne pas subir ça). Après, ça fait partie de la nature, je me vois mal éradiquer ce que la nature nous donne, même si ce n'est pas un "cadeau" folichon, juste pour une question de confort.

 

[Human_]

Donc non, pas utilisé dans ce sens mais par "référence" à Kuzco et son "pourquoi tu me casses mon délire ?"

Vous avez pourri le grooove de l'empereur !!!!!!!!!!

 

[Membre supprimé 205317]

Comme beaucoup de personnes l'ont dit, on ne peut pas comparer les situations que les règles nous font vivre. Il y en a qui souffrent le martyr et ne peuvent pas se lever pendant une semaine, il y en a qui le supportent très bien, il y en a qui s'inquiètent lorsqu'elles ne viennent pas, il y en a qui s'en fichent, d'autres qui ne les ont pas régulièrement ou pas du tout (par choix ou non)...
Bref, c'est un domaine où il est vraiment mal venu de juger et cela, dans tous les sens. C'est à dire que je supporte aussi mal d'entendre ou de lire "Si tu n'as pas tes règles, tu es détraquée, tu n'es pas une femme " que "Avoir ses règles alors que c'est possible de ne plus en avoir, c'est moyenâgeux, c'est vouloir souffrir pour se rassurer, avoir un problème psychologique" (j'ai déjà lu ça)
Ce que je veux dire finalement, c'est que s'il est vrai que les règles sont amenées à être de plus en plus rares parce que supprimées volontairement, on aura pas le droit -mais j'en doute , à des phrases du styles "Quoi, machine se sent mal / n'est pas venue bosser parce qu'elle a ses règles ? Elle vit à quelle époque aussi ? Elle ne peut pas prendre la pilule comme tout le monde ?"

 

[Melyssa]

Personnellement je vis mes règles comme une véritable malédiction.

Elles me provoquent d'horribles douleurs, sont irrégulières, me provoquent des diarrhées.... Et quand je sors, je déteste devoir me taper les toilettes publiques infâmes juste pour me changer.
Je suis toujours obligée de porter un tampon plus une serviette pour être sûre que ça ne déborde pas. Sans compter l'impossibilité d'avoir des relations sexuelles dans les quatre premiers jours tant le flux est fort (et la douleur présente).

Je ne prends pas de contraception car je souhaite devenir mère dans un futur plutôt proche.
Mais quand j'aurai des enfants je ferai ce qu'il faut pour ne plus avoir de règles