Bon, ben je vais surement m'attirer des foudres, bien que pour moi je pense que tous les avis ont le droit de cohabiter.
Je suis plus contre que pour. Entendez bien, je ne suis pas 100% fermée à l'idée mais j'y suis quand même très sceptique.
Déjà, à mon sens, contrairement à ce que dis l'article :
""« – Tu vas offrir quoi à ton papa pour la fête des pères ?
– Rien je n’en ai pas. »
Et si on évitait cette question ?"""
Ce genre de fête, ne fera pas éviter ce genres de question dans la vie des enfants d'homosexuels, dont un ou les parents sont décédés, adoptés, ou dont un des parents est inconnu ou autre cas.
Alors, pour placer le contexte, je suis enfant d'hétérosexuels, c'est vrai.
Mais je n'ai pas eu pour ainsi dire, le plaisir de fêter la fête des mères comme celle de la fête des pères. Cette année ma fête des pères s'est résumé à ce sms : Bonne fête. bises
Et encore je l'ai envoyé pour ne pas le regretter le lendemain, uniquement.
Le jour de la fête des pères, j'ai tendance à valoriser ma mère car c'est elle qui m'a élevée de A à Z.
Je pense, que les fêtes sont ce qu'on en fait. Ma sœur elle n'en pratique aucune, et reçoit les cadeaux de ses enfants, car ils font plaisir aux enfants mais elle s'en fou et ne souhaite rien à ma mère. Comme pour la St Val, je n'ai pas besoin de ça pour mettre en avant ma mère, ma grand mère, mon père si je le souhaite et leur dire que je les aime.
En revanche, je suis d'accord, qu'il y a beaucoup plus d'actions, de com, autour des femmes.
Il n'y a qu'à voir le fait qu'il n'y ai pas de fêtes pour les grands pères (qui, selon certains spécialistes, seraient du au fait que la place de la femme avant était avec les enfants, et que ça se démocratise peu à peu pour les hommes, tsss).
Et je comprends aussi certaines personnes qui se sentent "exclues" de ce genre de festivité.
Mon oncle pense (c'est son opinion) que tout est toujours paradoxal dans ce genre de situation. Que par exemple les enfants de LGBT (attention, c'est bête je me sens toujours obligée de préciser, il est gay et dans la famille nous avons quasiment une personne L, une personne G, une personne B et une personne T, et qui sont pour nous, pas différents de nous, il n'y a eu aucun rejet, aucune critique, que de l'amour et du soutien, on est pour la PMA, pour le mariage pour tous, pour l'égalité).
Pour en revenir à ce qu'il dit, il dit que c'est paradoxal, en prenant son exemple, que les enfants de LGBT veulent être reconnus comme identiques, que l'on arrête de les stigmatiser, montrer du doigts, qu'ils ne sont pas différents mais qu'ils exigent toujours que tout change à cause d'eux, par exemple dans l'école de son fils, la fête des mères et des pères a été supprimée pour une fête de l'amour sans dates. Le premier atelier de l'année est consacré à ça et il y a un tirage au sort pour savoir la date à laquelle les enfants offrent le cadeau à la personne de leur choix. Et malgré ça, 2 petits de sa classe sont exclus, un enfant en foyer, sans personne, une petite elevée par une vague tante qui la deteste et elle n'a pas voulu remettre de cadeau.
Il n'est pas à mon sens possible "d'inclure tout le monde dans ce même processus", il y aura toujours des personnes qui n'adhèrent pas ect.
Je comprends les deux points de vue, vraiment, mais je suis très partagée.
Pour ma part, enfant, malgré son absence, j'ai toujours eu le choix à l'école de faire ou non quelque chose pour mon père, j'ai pourtant changé d'école plusieurs fois et on m'a toujours laissé le choix. Selon la situation, je féminisais le cadeau si je le voulais pour ma mère, mais je ne me suis pas senti piégée ou triste de ma situation, en tout cas absolument pas plus que les autres jours, ou que les dimanches à l'attendre en vain dans le salon ...
Et puis, dans ce cas là, supprimons Noël, car les orphelins n'ont pas cette chance d'avoir des cadeaux. Cet exemple est ultra absurde et maladroit, je vous l'accorde d'avance, il n'est pourtant pas 100 % faux.
Le monde est à ce point beau qu'il est différent et cosmopolite, si tout est lissé, il sera très triste.