Effectivement c'est assez déprimant. Encore une fois on nous fait croire dès le primaire que dans la société, on est tous égaux et qu'on a tous les mêmes chances, selon les grands principes de la Déclaration, du respect, machin machin, mais au fur et à mesure on découvre que... c'est faux. Il y'a beaucoup d'injustice, c'est un monde cruel, et même si tout le monde n'a pas un coeur de marsmallow tout mou tout mouillé, ça fait mal.
Seulement dans l'article on ne précise pas quels sont les critères de "beauté". Aux yeux de la société, dans l'imaginaire et à un niveau impersonnel, ce serait un mélange entre ce à quoi la plupart des gens sont sensibles, des traits fins et bien dessinés, une peau lisse et sans défauts, des dents blanches, un visage symétrique, souriant et posé, des cheveux en bonne santé, une belle silhouette etc. et aux critères véhiculés par la norme de l'époque, laquelle est comme chacun sait influencée par l'image plus puissante que jamais, les médias, la publicité... Bref, lisse, grand, mince, l'air heureux et en bonne santé, blanc de peau mais bronzé, et puis bien habillé évidemment.
C'est bizarre parce que malgré le fait qu'on soit influencé, beaucoup de gens se révèlent sensibles à cette forme de beauté finalement "passe partout" puisqu'ils aiment voilà, un visage beau et bien fait, même si ça reste de la beauté, ça fascine et chacun y est subjectif (mais y est sensible). C'est assez complexe.
Par exemple, pour illustrer mon propos, je vois une fille passer dans la rue, grande, brune, fine, visage bien fait, lisse. Je pourrais sûrement la trouver belle, et je pourrais tout aussi bien ne pas être touchée, interpellée par sa beauté, et l'oublier. Parce que je n'aime pas le lisse, tout comme d'autres ne peuvent pas aimer l'originalité...