madouc;4810021 a dit :
Je ne comprends pas comment ils espèrent avoir un résultat fiable, avec les études qui disent que quasi tout le monde sur Facebook se fait plus heureux qu'il n'est en réalité... Ça fausse l'équilibre bonnes nouvelles - mauvaises nouvelles dès le départ, non? Alors comment les résultats peuvent-ils être pertinents?
En fait je pense que l'ambition de cette étude n'était pas de voir si les statuts sur Facebook influençaient la vraie vie des gens mais si la nature émotionnelle des statuts influençaient la nature émotionnelle d'autres statuts. Ca ne veut pas dire que les gens qui postent les statuts en question ressentent bien l'émotion qu'ils reflètent. (Je ne sais pas si je suis très claire...) Enfin, c'est une avancée comme une autre pour la psychologie, il ne peut pas y avoir que des grandes découvertes, il en faut aussi de moins importantes et de moins signifiantes, ça permet de faire ensuite une méta-analyse et d'avoir une vue d'ensemble plus fiable.
Sinon plus généralement, du point de vue éthique, il y a beaucoup d'études qui font débat. Le problème c'est qu'en prévenant les personnes, on risque de fausser les résultats, du coup l'étude perd tout son intérêt. C'est une question assez compliqué à traiter pour les psychologues!