Facs bloquées et réforme universitaire, t'en penses quoi ? Parlons-en !
- Initiateur de la discussion JulietteGee
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Guest
Un piquet de grève qui bloque une fac n'est pas plus légal, il me semble :
(Oui, j'ai cité WikipédiaL'article Piquet de grève de Wikipédia a dit :
)Même si les sanctions doivent plus facilement être appliquées dans le cas où on bloque l'un des lieux où vont les politiciens. Du moins, je le présume, n'étant pas tout à fait certaine de ce que j'avance...
Quant à justifier les dégâts matériels en parlant de l'état déplorable antérieurs de certaines facs, comme quelques unes semblent le dire (à moins que je n'ai pas compris ?)... Euh, en quoi le fait que ça soit déjà en mauvaises conditions rend-t-il moins condamnable la détérioration d'un lieu public ? Le lieu n'en sera que plus dégradé, et l'argent nécessaire pour le restaurer ne fera qu'augmenter. Je trouve cet argument absurde.
Sinon, mon avis global rejoint celui de @Burial, que je résumerais en citant ce passage :
Autrement, ma fac est également bloquée, et je n'ai pas la chance d'avoir les cours qui me sont envoyés par mail ou des vidéo-conférences.
Quelques-uns de mes cours ont pu avoir lieu dans les quelques bâtiments non encore occupés, mais la plupart ont juste été reportés (pour venir saturer ma semaine de rattrapage de cours et ma semaine de partiels). 
Pour ce qui est des solutions envisagés pour les partiels :
- Donner une note sur la base d'aucune prestation, que ça soit un 10 ou un 20 (WTF!!), ça ne me semble pas juste du tout. Avoir 10 serait en deçà des réels résultats que je suis susceptible d'obtenir si les partiels ont réellement lieu, cela me déplairait donc énormément. D'autant que ça me stresse un peu pour mon avenir (puisque je voudrais intégrer des formations où on ne nous prend pas en dessous d'une certaine moyenne, bien supérieure à 10).
- Je n'ai rien contre la solution en ligne, je me demande cependant comment elle pourra avoir lieu dans des conditions d'équité.
- Très personnellement, la perspective qu'ils soient repoussés m'handicape dans ma recherche de stage/boulot. Je ne suis sans doute pas la seule. Cela peut sembler minime, mais pas forcément suivant les besoins de certains.
Un jour, alors que j'étais en cours dans l'un des derniers bâtiments encore libres, les grévistes nous ont forcé à sortir en déclenchant l'alarme incendie. Les couloirs étaient bloqués de troupeaux d'élèves obligés à sortir de cours ou venus bloquer le bâtiment, tout le monde chantait et hurlait autour de moi, en beuglant dans des hauts-parleurs près de mes oreilles. Je suis une angoissée chronique, agoraphobe, ochlophobe, donc je vis TRÈS mal ce genre de situations. Je sais que ça peut sembler n'être pas grand-chose pour beaucoup, mais je l'ai personnellement vécu comme une violence.
Donc non, si je peux comprendre (voire partager) les raisons derrière de telles actions, je ne peux pas les encourager. D'autant que je n'ai pas l'impression qu'elles mèneront à autre chose que cette gêne des étudiants non-grévistes, sans impact réel sur les mesures critiquées.
Oh d'ailleurs j'y repense en vous lisant tou.te.s, il y a aussi un truc dans notre fac que j'ai trouvé bien niveau AG et débats ect; c'est la création de plusieurs petits groupes notamment de femmes et de racisées. (Avec les critiques que vous pouvez imaginer sur la non mixité) 
Pour le coup ces espaces ont aussi une réelle légitimité puisqu'on ne sera pas tous impacté de la même façon par les réformes et qu'on est pas non plus tous égaux face aux forces de l'ordre en manif et regroupement. De façon globale j'ai l'impression que c'est la première fois que je vois autant d'engouement dans plusieurs groupes sociaux et même si ça va paraître fouilli et brouillon au premier abord (encore une fois ce que j'en entends de gens qui y sont et ce que j'en entends de ceux qui s'offusquent sans y aller est bien différent) cette idée de convergence ne me paraît pas absurde, surtout à Nantes ou il y a déjà eue une grosse mobilisation lorsqu'on a hébergé des mineurs migrants et ou le collectif de lutte principal est vraiment dans cette optique.
Je rejoins une madz qui disait que c'est un peu vexant/agaçant de ne voir d'articles que maintenant alors qu'en province (y a aussi de ça haha) on a des universités bloquées depuis au moins mars
Comme quoi il faut quand même attendre un bon moment avant que ça devienne un sujet de débat national et c'est un poil déprimant.
Pour le coup ces espaces ont aussi une réelle légitimité puisqu'on ne sera pas tous impacté de la même façon par les réformes et qu'on est pas non plus tous égaux face aux forces de l'ordre en manif et regroupement. De façon globale j'ai l'impression que c'est la première fois que je vois autant d'engouement dans plusieurs groupes sociaux et même si ça va paraître fouilli et brouillon au premier abord (encore une fois ce que j'en entends de gens qui y sont et ce que j'en entends de ceux qui s'offusquent sans y aller est bien différent) cette idée de convergence ne me paraît pas absurde, surtout à Nantes ou il y a déjà eue une grosse mobilisation lorsqu'on a hébergé des mineurs migrants et ou le collectif de lutte principal est vraiment dans cette optique.
Je rejoins une madz qui disait que c'est un peu vexant/agaçant de ne voir d'articles que maintenant alors qu'en province (y a aussi de ça haha) on a des universités bloquées depuis au moins mars
Comme quoi il faut quand même attendre un bon moment avant que ça devienne un sujet de débat national et c'est un poil déprimant.
@LittleCerys Je crois que tu parles de moi en disant que l'état déplorable des facs ne justifient pas les dégradations.
En fait ce que je veux dire c'est que souvent on nous montre les graffitis de Tolbiac etc pour parler des dégradations du bâtiment. Alors que des graffitis y'en a partout là dedans (c'est vrai que depuis, il doit y'en avoir plus). Depuis ils ont refait tout les amphi je crois mais ils étaient bien crades quand je suis arrivée en L1.
Pour simplifier les histoires de dégradation à la Sorbonne faut relativiser x)
C'est pas saccagé.
En fait ce que je veux dire c'est que souvent on nous montre les graffitis de Tolbiac etc pour parler des dégradations du bâtiment. Alors que des graffitis y'en a partout là dedans (c'est vrai que depuis, il doit y'en avoir plus). Depuis ils ont refait tout les amphi je crois mais ils étaient bien crades quand je suis arrivée en L1.
Pour simplifier les histoires de dégradation à la Sorbonne faut relativiser x)
C'est pas saccagé.
Je rejoins globalement @LittleCerys : par exemple, les rattrapages en septembre ne m'arrangent pas du tout vu que j'ai prévu de partir en stage et je suis archie sûre d'y aller pour ce semestre 
Je suis contre la loi ore et j'aurai voulu qu'on nous demande notre avis, mais ça semble n'être jamais le cas quand c'est très important. Pour moi, il faudrait réagir avec un mouvement plus organisé, peut-être écrire un manifeste ou relier les facs entre elles, faire une grande assemblée d'étudiant.e.s... des solutions utopiques, certes, mais comme dit plus haut, je ne me sens pas représentée par ce blocus, ce qui m'agace parce que la bataille vaut le coup.
(Cependant, je pense que je vais m'entretenir sur place avec des gens qui y participent pour mieux comprendre l'enjeu, comme je l'ai déjà écrit dans mon premier post: il faut toujours entendre la position de l'autre)
edit: @Burial Je te rejoins aussi, en tant que silencieux.ses (C'est plus facile à contrer sur internet qu'en vrai, j'ai toujours un peu peur des mouvements de masse)
Je suis contre la loi ore et j'aurai voulu qu'on nous demande notre avis, mais ça semble n'être jamais le cas quand c'est très important. Pour moi, il faudrait réagir avec un mouvement plus organisé, peut-être écrire un manifeste ou relier les facs entre elles, faire une grande assemblée d'étudiant.e.s... des solutions utopiques, certes, mais comme dit plus haut, je ne me sens pas représentée par ce blocus, ce qui m'agace parce que la bataille vaut le coup.
(Cependant, je pense que je vais m'entretenir sur place avec des gens qui y participent pour mieux comprendre l'enjeu, comme je l'ai déjà écrit dans mon premier post: il faut toujours entendre la position de l'autre)
edit: @Burial Je te rejoins aussi, en tant que silencieux.ses
(C'est plus facile à contrer sur internet qu'en vrai, j'ai toujours un peu peur des mouvements de masse)
Moi je suis vieille et ma vie étudiante est loin (au moins tout ça 
) mais y'a un truc con qui m'interpelle donc je pose ma question bête ici 
: Pourquoi est ce que ce sont les étudiants qui se révoltent contre ce projet de sélection, alors qu'ils sont déja à la fac et que donc ils ne vont pas être concernés (enfin sauf si j'ai raté un truc ...)? ça me semblerait plus logique de voir des lycéens bloquer des lycées en fait 
) mais y'a un truc con qui m'interpelle donc je pose ma question bête ici : Pourquoi est ce que ce sont les étudiants qui se révoltent contre ce projet de sélection, alors qu'ils sont déja à la fac et que donc ils ne vont pas être concernés (enfin sauf si j'ai raté un truc ...)? ça me semblerait plus logique de voir des lycéens bloquer des lycées en fait 
@LittleMyrtille déjà parce que tous les lycéens ne vont pas à la fac 
Ensuite parce qu'en général c'est quand on est intégré quelque part que l'on se sent concerné par son présent, mais aussi par son avenir. Quelqu'un qui a commencé son cursus en L1 cette année risque fort de subir la réforme pendant ses années de master. Or, bien des métiers exigent des masters désormais. Donc si tu vas pas jusqu'au master parce que tu n'en as pas les moyens, ça crée déjà une ségrégation sociale.
Ensuite parce qu'en général c'est quand on est intégré quelque part que l'on se sent concerné par son présent, mais aussi par son avenir. Quelqu'un qui a commencé son cursus en L1 cette année risque fort de subir la réforme pendant ses années de master. Or, bien des métiers exigent des masters désormais. Donc si tu vas pas jusqu'au master parce que tu n'en as pas les moyens, ça crée déjà une ségrégation sociale.
@LittleMyrtille
Et puis aussi, on peut avoir envie de lutter pour que les autres aient droit aux mêmes possibilités que soi
Et puis aussi, on peut avoir envie de lutter pour que les autres aient droit aux mêmes possibilités que soi
@Rin` Totalement ! Je soutiens le blocus, parce que si la sélection avait été mise en place avant, je n'aurai pas pu faire les études que je fais aujourd'hui.
La sélection qu'ils veulent mettre en place à l'université va seulement favoriser les riches et les valides. Si lettre de motivation + CV il faut pour la fac, ce sont les jeunes issus de grands lycées parisiens privés qui seront sélectionnés prioritairement, car les enseignants-chercheurs n'auront de toute façon pas assez de temps à consacrer pour creuser plus loin que l'établissement d'origine pour chaque candidature. Des étudiants issus de lycées de ZEP en province, comme moi, pourront aller bien se faire voir.
En arrivant à la Sorbonne, j'ai pu constater que 80% environ des étudiants sont déjà des parisiens friqués, mais pas plus motivés que ça et pas plus doués que ça non plus, et totalement inconscients du privilège qu'ils ont de faire des études. Je ne sais pas si c'est le futur de l'éducation que vous voulez, mais moi pas. L'Université, c'est le seul moyen pour un prolo de s'élever un peu. La sélection, ça serait étendre la séparation qu'il y a déjà entre riches et pauvres dans les grandes écoles (ENS, écoles d'ingé ou écoles privées).
De plus, avec Parcoursup, les étudiants avec un handicap ne sont plus affectés prioritairement à un établissement supérieur possédant les aménagements nécessaires. Beaucoup seront donc obligés d'aller dans leur fac de secteur, qui n'est pas adaptée ... et ne pourront donc pas faire d'études supérieures. Et tout ça oklm.
La sélection qu'ils veulent mettre en place à l'université va seulement favoriser les riches et les valides. Si lettre de motivation + CV il faut pour la fac, ce sont les jeunes issus de grands lycées parisiens privés qui seront sélectionnés prioritairement, car les enseignants-chercheurs n'auront de toute façon pas assez de temps à consacrer pour creuser plus loin que l'établissement d'origine pour chaque candidature. Des étudiants issus de lycées de ZEP en province, comme moi, pourront aller bien se faire voir.
En arrivant à la Sorbonne, j'ai pu constater que 80% environ des étudiants sont déjà des parisiens friqués, mais pas plus motivés que ça et pas plus doués que ça non plus, et totalement inconscients du privilège qu'ils ont de faire des études. Je ne sais pas si c'est le futur de l'éducation que vous voulez, mais moi pas. L'Université, c'est le seul moyen pour un prolo de s'élever un peu. La sélection, ça serait étendre la séparation qu'il y a déjà entre riches et pauvres dans les grandes écoles (ENS, écoles d'ingé ou écoles privées).
De plus, avec Parcoursup, les étudiants avec un handicap ne sont plus affectés prioritairement à un établissement supérieur possédant les aménagements nécessaires. Beaucoup seront donc obligés d'aller dans leur fac de secteur, qui n'est pas adaptée ... et ne pourront donc pas faire d'études supérieures. Et tout ça oklm.
Et puis l'échec en L1, c'est quoi exactement ?
Oui, il y a des étudiant·e·s qui prennent la fac pour une année sabbatique (le cliché de l'étudiant·e en Histoire de l'Art j'imagine), et puis il y a celleux qui galèrent (santé physique, santé mentale, stress, charges supplémentaires), celleux qui bossent à côté pour payer leurs études/apparts, celleux qui savent pas trop où iels en sont, celleux qui se sont trompé·e·s d'orientation, celleux qui ont échoué tout simplement, etc.
Quant à l'orientation, je me marre. Les boulots, c'est un peu comme la biodiversité : il s'en créé tous les jours, il en meure tous les jours. Des métiers dans les nouvelles technologies, ça ne se prévoit pas nécessairement cinq ans avant. J'en vois passer, sur Twitter, des parcours chaotiques. Et en soi, en quoi est-ce grave de se tromper, de ne pas savoir ?
J'aimerais au contraire qu'on retire cette épée de Damoclès des épaules des jeunes, qu'on arrête de leur dire qu'il faut décider maintenant ce qu'ils feront jusqu'à leur mort car la réalité est toute autre.
En tous les cas, cette réforme c'est encore plus de privilèges pour les plus privilégiés, et plus d'obstacles pour les autres. Je ne me sens pas légitime à émettre un avis sur les blocages étant donné que j'ai quitté les bancs de la fac depuis 7 ans maintenant, mais je suis extrêmement fière de voir que ça bouge autant. Oui, il y aura toujours des petit·e·s con·ne·s pour foutre le bordel, on aura tou·te·s une histoire au sujet d'un mec ou d'une nana qui a fait les blocages pour ne pas aller en cours ou que sais-je. Ça n'empêche qu'iels sont nombreux·se·s aux AG, et le fait de voir autant de jeunes s'investir dans un discours politique (plus que moi à mon âge), ça me fait chaud au cœur.
Oui, il y a des étudiant·e·s qui prennent la fac pour une année sabbatique (le cliché de l'étudiant·e en Histoire de l'Art j'imagine), et puis il y a celleux qui galèrent (santé physique, santé mentale, stress, charges supplémentaires), celleux qui bossent à côté pour payer leurs études/apparts, celleux qui savent pas trop où iels en sont, celleux qui se sont trompé·e·s d'orientation, celleux qui ont échoué tout simplement, etc.
Quant à l'orientation, je me marre. Les boulots, c'est un peu comme la biodiversité : il s'en créé tous les jours, il en meure tous les jours. Des métiers dans les nouvelles technologies, ça ne se prévoit pas nécessairement cinq ans avant. J'en vois passer, sur Twitter, des parcours chaotiques. Et en soi, en quoi est-ce grave de se tromper, de ne pas savoir ?
J'aimerais au contraire qu'on retire cette épée de Damoclès des épaules des jeunes, qu'on arrête de leur dire qu'il faut décider maintenant ce qu'ils feront jusqu'à leur mort car la réalité est toute autre.
En tous les cas, cette réforme c'est encore plus de privilèges pour les plus privilégiés, et plus d'obstacles pour les autres. Je ne me sens pas légitime à émettre un avis sur les blocages étant donné que j'ai quitté les bancs de la fac depuis 7 ans maintenant, mais je suis extrêmement fière de voir que ça bouge autant. Oui, il y aura toujours des petit·e·s con·ne·s pour foutre le bordel, on aura tou·te·s une histoire au sujet d'un mec ou d'une nana qui a fait les blocages pour ne pas aller en cours ou que sais-je. Ça n'empêche qu'iels sont nombreux·se·s aux AG, et le fait de voir autant de jeunes s'investir dans un discours politique (plus que moi à mon âge), ça me fait chaud au cœur.
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@Burial
J'avoue, l'adolescence pour moi, c'est loin, dans mes souvenirs, l'orientation, c'était un peu le grand flou imposé. Il fallait choisir, alors, heu, bah, faisons un choix par défaut (fort heureusement il m'a permis de trouver ce qui me plaît aujourd'hui, mais je n'en avais aucune idée à 16-18 ans)
Là où je te rejoins à 100%, c'est qu'effectivement, il faut arrêter de sacraliser le bac. Laissons les jeunes s'orienter vers des filières professionnalisantes, techniques, artistiques, littéraires si c'est ce qu'iels souhaitent. Ne les forçons pas dans des études qui ne leur conviennent pas, juste parce que plus tard, éventuellement, ça pourra les aider. Il sera toujours temps plus tard de raccrocher les wagons si nécessaires.
En somme, l'orientation c'est bien, et il faut donner des moteurs à ça, à tous les niveaux, mais je rebondis sur mon point (
boing), c'est qu'un choix fait à 16 ou 18 ans ne figent pas dans le marbre le reste de sa vie.
@Chat-au-Chocolat
Alors, oui, si quand j'étais à la fac il y avait eu autant de blocages, j'aurais sans doute pété un peu un câble. Tout en soutenant les bloqueurs. Tout comme aujourd'hui ça me fait chier que mon train soit annulé par la grève. Mais que je soutiens les grévistes.
Je ne vais pas rebondir entièrement sur ce que tu dis, car, soyons honnête, je vais m'énerver, être sarcastique, bref, ça ne fera pas avancer le débat d'un iota, donc let's agree to disagree.
Juste un point :
Le pseudo mythe du mec qui s'est inscrit à la fac juste pour obtenir des bourses, c'est le même que le mec qui touche toutes les allocs et bossent au black, ou que le gars qui se met en arrêt pour aller à la mer : oui il y en a, par contre s'en servir pour taper sur les autres, non. Ce genre de personne est une minorité, qui effectivement profite d'un système qui permet à tous de bénéficier de droits, de privilèges, etc.
Et pour avoir fréquenter des boursiers, clairement, la grande majorité des cas c'est : tu rates deux cours ? tu rembourses ton année.
Par contre, oui, je suis d'accord, il faut une réforme de l'enseignement supérieure. Mais une vraie réforme, un vrai truc qu'on a jamais fait. Donner plus de moyens aux universités, pour pouvoir remettre les locaux aux normes, accueillir les étudiant·e·s dans de meilleures conditions, avec un enseignement à jour, s'assurer que l'éducation avant l'enseignement supérieur soit de qualité, afin que tout le monde ait les « pré-requis » demandés aujourd'hui, rendre les universités plus accessibles, proposer un salaire étudiant afin que le taux d'échec, lié aussi au travail salarié des étudiant·e·s, diminuent, permettre de meilleures passerelles entre les filières, etc.
J'avoue, l'adolescence pour moi, c'est loin, dans mes souvenirs, l'orientation, c'était un peu le grand flou imposé. Il fallait choisir, alors, heu, bah, faisons un choix par défaut (fort heureusement il m'a permis de trouver ce qui me plaît aujourd'hui, mais je n'en avais aucune idée à 16-18 ans
)Là où je te rejoins à 100%, c'est qu'effectivement, il faut arrêter de sacraliser le bac. Laissons les jeunes s'orienter vers des filières professionnalisantes, techniques, artistiques, littéraires si c'est ce qu'iels souhaitent. Ne les forçons pas dans des études qui ne leur conviennent pas, juste parce que plus tard, éventuellement, ça pourra les aider. Il sera toujours temps plus tard de raccrocher les wagons si nécessaires.
En somme, l'orientation c'est bien, et il faut donner des moteurs à ça, à tous les niveaux, mais je rebondis sur mon point (
boing), c'est qu'un choix fait à 16 ou 18 ans ne figent pas dans le marbre le reste de sa vie.@Chat-au-Chocolat
Alors, oui, si quand j'étais à la fac il y avait eu autant de blocages, j'aurais sans doute pété un peu un câble. Tout en soutenant les bloqueurs. Tout comme aujourd'hui ça me fait chier que mon train soit annulé par la grève. Mais que je soutiens les grévistes.
Je ne vais pas rebondir entièrement sur ce que tu dis, car, soyons honnête, je vais m'énerver, être sarcastique, bref, ça ne fera pas avancer le débat d'un iota, donc let's agree to disagree.
Juste un point :
Le pseudo mythe du mec qui s'est inscrit à la fac juste pour obtenir des bourses, c'est le même que le mec qui touche toutes les allocs et bossent au black, ou que le gars qui se met en arrêt pour aller à la mer : oui il y en a, par contre s'en servir pour taper sur les autres, non. Ce genre de personne est une minorité, qui effectivement profite d'un système qui permet à tous de bénéficier de droits, de privilèges, etc.
Et pour avoir fréquenter des boursiers, clairement, la grande majorité des cas c'est : tu rates deux cours ? tu rembourses ton année.
Par contre, oui, je suis d'accord, il faut une réforme de l'enseignement supérieure. Mais une vraie réforme, un vrai truc qu'on a jamais fait. Donner plus de moyens aux universités, pour pouvoir remettre les locaux aux normes, accueillir les étudiant·e·s dans de meilleures conditions, avec un enseignement à jour, s'assurer que l'éducation avant l'enseignement supérieur soit de qualité, afin que tout le monde ait les « pré-requis » demandés aujourd'hui, rendre les universités plus accessibles, proposer un salaire étudiant afin que le taux d'échec, lié aussi au travail salarié des étudiant·e·s, diminuent, permettre de meilleures passerelles entre les filières, etc.
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