Mmmh, team Clémence, je dois bien l'avouer, même si personnellement, je suis toujours un peu rêveuse quand j'entends "je me suis remise au sport : je cours". En fait, mon cauchemar depuis toujours en sport, c'est justement ça : courir (j'aime pas transpirer non plus. Donc un peu team Mymy quand même ^^). Je suis suffisamment tenace pour faire semblant d'être endurante mais je cours dramatiquement pas vite et dans les multiples sports co' qu'on a pu me faire faire au collège et au lycée, pas savoir courir vite (ah, et entre autres qualités, je suis aussi pas du tout adroite - la fille qui tire toujours à côté du but c'est moi), c'est toujours rédhibitoire. Et malgré tout, même si les autres sont sympas, quand tu te rends compte qu'on te passe la balle pour que tu en voies la couleur de temps en temps quand il n'y a pas de risque et que tu n'as aucune action mémorable à raconter à la fin du match ben... C'est moins marrant (et quand les autres sont moins sympas c'est encore plus relou).
En gros j'ai réalisé que je pouvais être sportive quand j'ai compris qu'il existait des sports qui ne nécessitent pas de courir. Ni d'être adroit. Nager par exemple. Nager sans respirer aussi. Alors du coup je me suis spécialisée dans ce que j'appelle les sports de feignasse, à savoir les sports où le principe n'est pas de bouger dans tous les sens comme un dingo. L'apnée (sport de feignasse n°1 : le sport où le principe est de bouger le moins possible) et le yoga (là, le côté feignasse tient plutôt du mythe, il vaut mieux avoir un peu de ténacité en soi pour s'y mettre - mais c'est tellement bon).
Du coup, pour moi le côté aimer ou pas faire du sport se rapproche plutôt de "réussir à trouver le sport qui nous plaît"... Pourquoi du sport plutôt qu'une autre activité ? Bah, parce qu'on a qu'un corps et que c'est cool de le connaître, de comprendre comment il fonctionne et de le voir bien marcher.
J'ai aussi beaucoup trouvé que c'était une perte de temps et j'ai réglé ce problème de deux manières : la première, c'est d'en profiter pour rencontrer des gens. Même si on ne devient pas potes, côtoyer des gens qui ne sont pas les gens du boulot à un moment de la journée, c'est cool. Et quand on débarque dans une nouvelle ville, c'est un super moyen de ne pas se faire enfermer dans le milieu du taf avec plein de gens qui nous ressemblent autour. La seconde, c'est de faire du sport utilitaire. Mon ancien boulot, je m'y rendais à vélo. Oh, c'était que dalle, même pas 4km, mais ça plus les petits tours en ville, ça fait rapidement 50km de vélo par semaine, ça fait une activité sportive régulière. Bon, je ne peux plus le faire maintenant, donc il faut que je trouve autre chose, mais quand on peut, je trouve ça chouette.