lise1313
Attention 3615 my life
Ce que tu dis me fait penser à la pression que j'ai subi, en sens inverse. Petite, je voulais des jouets de garçon ou "unisexe". Mes parents ne voyaient pas de problème à ça (bon, ils s'interrogeaient vu que j'ai dit jusqu'à 3 ans que j'étais un garçon (c'est relativement courant à cet âge), refusait le rose et les robes mais pas sur mes centres d'intérêt, donc ma mère essayait sans grand succès) mais les autres parents me faisaient comprendre que c'était perturbant. Je me retrouvais donc systématiquement avec des barbies aux anniversaires avec les copains parce que les parents se disaient "C'est une fille... donc elle va aimer". Je détestais déjà ça, faisais des cauchemars et n'en supportais pas l'odeur... Passons. Ces parents pensaient bien faire, parce que pour eux c'était ça "être normal": aimer les voitures quand on est un garçon, aimer les poupées quand on est une fille.
Bien que je me sente jeune femme et le vive trèèèèès bien aujourd'hui, je ressens encore un défaut par mon refus d'accepter l'image de potiche faisant le ménage et s'habillant en rose pendant l'enfance. Certains trucs se ressentent encore aujourd'hui, pas forcément dans ma tête mais dans ce que les autres disent de moi.
Fin du 3615 my life
Comme quoi, ce n'est pas l'enfant qui le veut, pas forcément les parents qui "forcent" (en s'en rendant compte tout au moins) mais la société qui fait ressentir qu'il faut être dans la norme. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi et se passe encore, dans une moindre mesure. C'est à nous de nous faire force pour montrer qu'aimer Barbie à 6 ans n'est pas obligatoire pour une fille, ou Action Man pour un garçon, et que la féminité c'est autre chose que faire le ménage vêtue d'une robe meringue rose paillettes.
Attention 3615 my life
Ce que tu dis me fait penser à la pression que j'ai subi, en sens inverse. Petite, je voulais des jouets de garçon ou "unisexe". Mes parents ne voyaient pas de problème à ça (bon, ils s'interrogeaient vu que j'ai dit jusqu'à 3 ans que j'étais un garçon (c'est relativement courant à cet âge), refusait le rose et les robes mais pas sur mes centres d'intérêt, donc ma mère essayait sans grand succès) mais les autres parents me faisaient comprendre que c'était perturbant. Je me retrouvais donc systématiquement avec des barbies aux anniversaires avec les copains parce que les parents se disaient "C'est une fille... donc elle va aimer". Je détestais déjà ça, faisais des cauchemars et n'en supportais pas l'odeur... Passons. Ces parents pensaient bien faire, parce que pour eux c'était ça "être normal": aimer les voitures quand on est un garçon, aimer les poupées quand on est une fille.
Bien que je me sente jeune femme et le vive trèèèèès bien aujourd'hui, je ressens encore un défaut par mon refus d'accepter l'image de potiche faisant le ménage et s'habillant en rose pendant l'enfance. Certains trucs se ressentent encore aujourd'hui, pas forcément dans ma tête mais dans ce que les autres disent de moi.
Fin du 3615 my life
Comme quoi, ce n'est pas l'enfant qui le veut, pas forcément les parents qui "forcent" (en s'en rendant compte tout au moins) mais la société qui fait ressentir qu'il faut être dans la norme. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi et se passe encore, dans une moindre mesure. C'est à nous de nous faire force pour montrer qu'aimer Barbie à 6 ans n'est pas obligatoire pour une fille, ou Action Man pour un garçon, et que la féminité c'est autre chose que faire le ménage vêtue d'une robe meringue rose paillettes.