Ce que j'aime ce film. Sans doute mon préféré.
Ce que j'aime le plus ? Son coté paradoxal.
Tout d'abord, David Fincher a qualifié lui même son film de blague. Et puis, comme l'a fait remarquer la Rédac', n'y a t'il pas plus de pub que dans n'importe quel film, alors que celui ci semble blâmer notre société de consommation ? Bizarre, non ?
Personnellement je pense qu'il n'y a pas plus hollywoodien que Fight Club. Enfin, j'exagère, mais on y retrouve tout les éléments d'un film à l'eau de rose. 2 êtres incompris qui se trouve l'un l'autre, un rival, une happy end.
Le narrateur (certains, et notamment la pochette du DVD, l'appellent Jack, mais alors là.. J'vois pas où ils l'ont vu), a une vraie vie de merde.
Notre société de consommation l'aliène ("les objets qu'on possède finissent par nous posséder" Tyler), il ne vit plus que pour avoir le dernière trouvaille Ikea. Et voilà qu'il rencontre Tyler et montent ensemble le Fight Club. Et puis là, que se passe t'il ? Il se meut en Projet Chaos. Et tout les membres, qui obéissaient aveuglément aux dictats de la mode, de la télé etc. Obéissent aveuglément à qui ? A Tyler. Ils réfléchissaient aussi peu avant de faire partie du Fight Club. Les 'ordres' et leur origine ont changé, mais ils sont aussi peu libre. Et on voit bien que le Narrateur est toujours aussi malheureux. 'fin, au début voilà, c'est tout rose, puis il devient aussi dépendant du Fight Club que de son canapé et de ses groupes d'entraide.
Et où est-ce qu'il trouve son bonheur ? Dans les bras de Marla Singer. Donc l'amour a résolu son problème.
CQFD.
Nan mais j'ai l'air de critiqué là, mais justement, j'ai mis deux ans avant de comprendre ça, et ça me rend le film encore plus attrayant. Okay, il critique peut être un peu la société de consommation, mais ce que je vois c'est qu'il prône la raison, la nuance en tout circonstance. Là les deux extrêmes étaient aussi mauvais l'un que l'autre. Et bien sur, l'amour est salvateur. "lol". Par contre, j'crois que dans le bouquin, c'est pas ça du tout, mais je l'ai lu il y a un bail.
Ça c'est l'histoire, mais après, il y a le jeu d'acteur. Brad Pitt, sexy au possible. Avant ce film je le détestais. Maintenant.. Graou...
Mais surtout Edward Norton. Mais alors lui. Ce mec est un caméléon. Terriblement musclé dans American History X, il apparait ici chétif, n'évoquant que la pitié. Et son jeu, rhoaaa. Ma scène préférée est surement celle où il se frappe devant son patron. Et n'essayez pas de faire pareil, ça fait mal.
Donc voilà, j'aime Fight Club, et il le vaut bien.