Bravo aux madz qui ont donné leurs témoignages, je n'en aurais jamais été capable tellement ce sujet me bouleverse... Un petit bémol (mais qui est tout à fait personnel), je n'ai pas vraiment été touché par cette vidéo, certainement car je ne me suis reconnue dans aucune des madz. Elles ont (presque) toutes l'air très détaché (mais bon tant mieux hin!), et vu que ce n'est pas du tout mon cas, cela m'a fait bizarre (et cela m'a aussi rendue comme jalouse, car j'aimerai vraiment être également détachée de tout ça BREF). Comme l'on dit certaines madz en commentaires, je suis plus touchées par les commentaires de l'article (mais bon les ressentis via la vidéo et l'écrit ne peuvent pas être les mêmes c'est normal).
Histoire de rajouter ma pierre à l'édifice, je pense que la perte la plus dure pour moi a été celle de ma tante, lorsque j'avais 16 ans. Elle était atteinte d'un cancer et c'est moi la première qui ai appris la nouvelle de la bouche de mon cousin. J'aimais énormément ma tante mais je crois que ce qui m'a le plus marqué c'est que c'est moi, du haut de mes 16 ans, qui ai du dire à mon père que sa sœur était partie... Je me souviens de tout ce jour là, la date, l'heure, la personne avec qui je parlais, le temps qu'il faisait... Je n'ai pas pu aller à l’enterrement car j'étais au lycée, en pleins exams etc mais comme le dit une madz dans la vidéo, le fait de ne pas y être aller fait que j'ai l'impression que je ne l'ai pas laissé partir. Je met un point d'honneur à ne rien regretter dans ma vie, mais le fait de ne pas avoir pu lui dire aurevoir lorsqu'elle était en vie et lorsqu'elle ne l'était plus représente mon plus grand regret...
Un peu plus récemment, l'an dernier, le meilleur ami de mon copain (on s'est tous rencontré au lycée) est décédé à 25 ans après avoir vécu plusieurs mois dans le coma. ça a été une étape très dure pour mon copain qui a été présent pour son ami durant tout ce temps, et c'est encore dur aujourd'hui car on ne peut pas concevoir de perdre quelqu'un à cet âge là. Le jour de son enterrement a été très bizarre, comme si nous avions fait une réunion de lycée avant l'heure... Par contre, je me rappelle du jour où j'ai appris qu'il était dans le coma, tout ça me paraissait tellement irréel que je l'ai annoncé à des potes en mode normal "au fait, j'ai un copain dans le coma" (j'exagère un peu mais c'était un peu ça), quand j'y repense je trouve toujours ça irréel en fait.
Enfin...globalement je gère très mal la tristesse (et celle de mes proches) et je pleure trèèèès facilement (j'ai des yeux de bizu en fait,genre je fais peu souvent de vélo parce que mes yeux pleurent à cause du vent et que du coup je ne vois rien VOILA du coup si je suis triste baaaaaah ça arrive très vite ce bordel genre j'ai une réserve sans fond de larmes quoi)
Histoire de rajouter ma pierre à l'édifice, je pense que la perte la plus dure pour moi a été celle de ma tante, lorsque j'avais 16 ans. Elle était atteinte d'un cancer et c'est moi la première qui ai appris la nouvelle de la bouche de mon cousin. J'aimais énormément ma tante mais je crois que ce qui m'a le plus marqué c'est que c'est moi, du haut de mes 16 ans, qui ai du dire à mon père que sa sœur était partie... Je me souviens de tout ce jour là, la date, l'heure, la personne avec qui je parlais, le temps qu'il faisait... Je n'ai pas pu aller à l’enterrement car j'étais au lycée, en pleins exams etc mais comme le dit une madz dans la vidéo, le fait de ne pas y être aller fait que j'ai l'impression que je ne l'ai pas laissé partir. Je met un point d'honneur à ne rien regretter dans ma vie, mais le fait de ne pas avoir pu lui dire aurevoir lorsqu'elle était en vie et lorsqu'elle ne l'était plus représente mon plus grand regret...
Un peu plus récemment, l'an dernier, le meilleur ami de mon copain (on s'est tous rencontré au lycée) est décédé à 25 ans après avoir vécu plusieurs mois dans le coma. ça a été une étape très dure pour mon copain qui a été présent pour son ami durant tout ce temps, et c'est encore dur aujourd'hui car on ne peut pas concevoir de perdre quelqu'un à cet âge là. Le jour de son enterrement a été très bizarre, comme si nous avions fait une réunion de lycée avant l'heure... Par contre, je me rappelle du jour où j'ai appris qu'il était dans le coma, tout ça me paraissait tellement irréel que je l'ai annoncé à des potes en mode normal "au fait, j'ai un copain dans le coma" (j'exagère un peu mais c'était un peu ça), quand j'y repense je trouve toujours ça irréel en fait.
Enfin...globalement je gère très mal la tristesse (et celle de mes proches) et je pleure trèèèès facilement (j'ai des yeux de bizu en fait,genre je fais peu souvent de vélo parce que mes yeux pleurent à cause du vent et que du coup je ne vois rien VOILA du coup si je suis triste baaaaaah ça arrive très vite ce bordel genre j'ai une réserve sans fond de larmes quoi)