J'avoue que j'ai lu le débat avec grande attention et j'aimerais vraiment évoquer le lien entre féminisme et maternité.
Je suis CF, j'aime pas particulièrement les enfants (je ne les déteste pas non plus, juste qu'ils me rendent indifférente en règle général). Pourtant je trouve que la sacro sainte maternité n'existe pas vraiment. Dans tous les cas, 100 % des mères sont en quelque sortes perdantes dans la société. Parce que de toute façon, que tu te reproduises ou non, il y aura toujours plus d'injonction sur ce qu'on fait de nos utérus.
Et du coup je trouve la place des mères encore plus vulnérables que les autres femmes : économiquement elles sont plus fragiles, parce que la grossesse entraîne congés maternité, baisse de l'avancement d'une carrière, parfois difficulté supplémentaire à trouver un job, c'est clairement l'excuse du patronat pour nous payer en général moins.
Le jugement est toujours la, que se soit en terme d'éducation, de vie quotidienne. La mère sera de toute façon jugée, que se soit par ses pairs ou par la reste de la population : parce qu'elle fait jamais assez bien dans l'éducation (et s'il y a un problème chez l'enfant c'est directement la mère qu'on accuse, surtout vu l'influence encore réelle de la psychanalyse dans notre société), parce qu'elle travaille, parce qu'elle travaille pas, parce qu'elle en fait pas un deuxième, parce qu'elle en a fait un deuxième, etc, etc.
Sans oublier la grossesse, l'accouchement, les violences obstétricales, la dépression post partum, la charge mentale qui augmente dans les foyers, tout comme les activités à gérer de la vie quotidienne.
Du coup perso je ne vois vraiment aucun avantage dans le rôle de mère par rapport au reste des femmes (la reconnaissance sociale n'en fait pas partie pour moi au vu de tous les désagréments et les injonctions supplémentaires que ça entraînent).
Vite fait sur la pudeur, c'est aussi un argument avec lequel j'ai du mal. Mais parce qu'aussi je suis très impudique donc je ne comprends pas ? J'ai été élevée dans une famille où le corps nu est juste un corps. Je milite aussi pour la desexualisation des seins, parce qu'au final c'est un bout de peau pour moi qui a une fonction particulière. Mais en plus, en soit, je trouve qu'allaiter est un geste discret ? Fin il suffit de détourner les yeux si ça gène beaucoup, et comprendre que c'est pas un geste qui se fait pour provoquer mais pour palier à une urgence : celui de nourrir son enfant. D'autant qu'attendre peu entraîner tout plein de soucis (et notamment aussi sur l'enfant, d'après mes nombreuses lectures sur le sujet, certains ont vraiment du mal à tétér et plus on attend et plus c'est difficile pour eux de teter correctement, et vu qu'il faut maintenir la courbe de poids et tout, mieux vaut le faire de suite ?).
Je suis CF, j'aime pas particulièrement les enfants (je ne les déteste pas non plus, juste qu'ils me rendent indifférente en règle général). Pourtant je trouve que la sacro sainte maternité n'existe pas vraiment. Dans tous les cas, 100 % des mères sont en quelque sortes perdantes dans la société. Parce que de toute façon, que tu te reproduises ou non, il y aura toujours plus d'injonction sur ce qu'on fait de nos utérus.
Et du coup je trouve la place des mères encore plus vulnérables que les autres femmes : économiquement elles sont plus fragiles, parce que la grossesse entraîne congés maternité, baisse de l'avancement d'une carrière, parfois difficulté supplémentaire à trouver un job, c'est clairement l'excuse du patronat pour nous payer en général moins.
Le jugement est toujours la, que se soit en terme d'éducation, de vie quotidienne. La mère sera de toute façon jugée, que se soit par ses pairs ou par la reste de la population : parce qu'elle fait jamais assez bien dans l'éducation (et s'il y a un problème chez l'enfant c'est directement la mère qu'on accuse, surtout vu l'influence encore réelle de la psychanalyse dans notre société), parce qu'elle travaille, parce qu'elle travaille pas, parce qu'elle en fait pas un deuxième, parce qu'elle en a fait un deuxième, etc, etc.
Sans oublier la grossesse, l'accouchement, les violences obstétricales, la dépression post partum, la charge mentale qui augmente dans les foyers, tout comme les activités à gérer de la vie quotidienne.
Du coup perso je ne vois vraiment aucun avantage dans le rôle de mère par rapport au reste des femmes (la reconnaissance sociale n'en fait pas partie pour moi au vu de tous les désagréments et les injonctions supplémentaires que ça entraînent).
Vite fait sur la pudeur, c'est aussi un argument avec lequel j'ai du mal. Mais parce qu'aussi je suis très impudique donc je ne comprends pas ? J'ai été élevée dans une famille où le corps nu est juste un corps. Je milite aussi pour la desexualisation des seins, parce qu'au final c'est un bout de peau pour moi qui a une fonction particulière. Mais en plus, en soit, je trouve qu'allaiter est un geste discret ? Fin il suffit de détourner les yeux si ça gène beaucoup, et comprendre que c'est pas un geste qui se fait pour provoquer mais pour palier à une urgence : celui de nourrir son enfant. D'autant qu'attendre peu entraîner tout plein de soucis (et notamment aussi sur l'enfant, d'après mes nombreuses lectures sur le sujet, certains ont vraiment du mal à tétér et plus on attend et plus c'est difficile pour eux de teter correctement, et vu qu'il faut maintenir la courbe de poids et tout, mieux vaut le faire de suite ?).