@Cococinulle Comme je l'ai déjà dit, si effectivement, je peux et je dois faire un effort sur ce qui me dérange, j'estime que l'autre peut/doit prendre également en compte ma sensibilité, autant que faire ce peut.
A nouveau, dans le cas de l'allaitement c'est extrèmement rare, et en plus, quand on ose exprimer notre gène (plus dans les débats en ligne que face à la personne concernée d'ailleurs), on se fait tomber dessus en mode "c'est natureleuh et vous êtes des grands malades si ça vous dérange". Et pour moi, cela participe de notre société construite autour de la sacro-sainte maternité (qui dessert AUSSI et SURTOUT les femmes d'ailleurs, mère ou non, puisqu'elles sont vues comme des utérus sur pattes) et l'enfant-roi gloire de la société (on a vu ce que ça donne dans d'autres pays...) Mais tout ça je pensais l'avoir exposé clairement dans mes longs messages...
@Andrealphussette pour compléter car le paragraphe ci-dessus te répond également, JAMAIS de la vie je n'ai légitimé cette agression ! J'ai le droit d'être gênée, j'ai le droit de l'exprimer sans qu'on me traite de "malade mentale" (sympa pour les personnes réellement atteintes de troubles mentaux qui se voient devenir une insulte), j'ai même le droit, je le maintiens de trouver normal que la personne fasse un effort (si elle le peut bien evidemment) pour prendre un compte ma sensibilité... mais à aucun moment ça ne doit service à une quelconque forme de violence, verbale ou physique. Bien evidemment.
@Fealynn C'est un peu simpliste je trouve... On n'a pas envie de se dénuder dans la rue et d'avoir l'impression d'être une vache laitière car esclave de sa montée de lait y compris en public (je reprends mots pour mots leurs ressentis), c'est parce qu'on est sous l'emprise du patriarcat ?
au contraire je trouve cela assez contradictoire, perso...
@Destiel Mok´ pour un concept "flou" et "subjectif", je trouve qu'il est partagé par mal de gens quand même (ce n'est pas la première fois que j'ai cette discussion IRL ou sur des réseaux), y compris des mères qui ont allaité ou ont fait le choix de ne pas le faire. Enfin quand ces personnes osent l'exprimer parce que c'est systématiquement le déferlement de critique acerbe, voire d'insultes... Que si on n'est dérangé.e par une femme qui allaite, on est "des grand.e.s malades", des "obsédé.e.s qui voientt le sexe partout", et j'en passe.
Heureusement, ici cela ne va pas jusqu'aux insultes, mais c'est hyper courant.
@Margay Bien sûr que je suis d'accord avec le fait que uriner ou déféquer dans des lieux inappropriés soit source de problèmes sanitaires (quoique chier dans les bois n'en provoque pas, car biodégradable, pourtant c'est juste dégueulasse de se balader au milieu des PQ usagés et de ce qu'ils recouvrent). Mais alors qu'on arrête de sortir l'argument comme argument ultime... Avoir des rapports sexuels, dormir, péter, roter, se curer le nez, être nu.e... sont des choses naturelles aussi, et qui ne nuisent pas à la salubrité publique. Pourtant qui trouverait normal de faire l'un ou l'autre de ces choses dans l'espace public, en réunion, etc... Et s'offusquerait que cela puisse choquer une partie de la société ?
[EDIT : Vraiment j'insiste là-dessus car ça revient systématiquement quand on parle d'enfants et généralement ça permet aux personnes de pouvoir faire tout et n'importe quoi sans se soucier des autres ET en les pourrissant en prime quand ils osent émettre une remarque.]