Alors, trois choses.
D'abord, la mairie, ce n'est pas "les écolos", c'est "le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes". Oui, c'est plus long à dire, mais c'est pas un détail : la majorité est composée de gens d'EELV, de gens du PG et d'Ensemble! (deux composantes du Front de Gauche), et aussi de citoyens encartés nulle part mais qui étaient engagés dans la vie de la ville (des gens qui ont lutté pour défendre le lycée Mounier, par exemple, des associatifs, etc.).
Ensuite, pour l'histoire des 150.000€ ou 600.000€, Decaux aurait baissé la redevance qu'il paye à la mairie de toutes façons, à moins d'accepter d'installer des panneaux "écrans" animés... (super agressifs visuellement, et qui consomment autant en une année qu'une famille moyenne, youpi quoi).
Enfin, pour ce qui est d'Esmonin, dont parle
@Tatie et
@Sharpabek , la mairie ne fait pas rien. Je vous renvoie ici par exemple :
http://www.rue89lyon.fr/2014/11/24/a-grenoble-prefet-et-maire-dos-a-dos-sur-hebergement-sdf/ si vous voulez un petit état des lieux. Faut voir aussi que sur ce dossier comme sur d'autre, la mairie n'est *pas* le seul acteur : la pref et le CG ont aussi leur rôle à jouer par exemple (et ils ne le jouent pas toujours malheureusement...). Je vous renvoie aussi à cette tribune d'Éric Piolle et de Christophe Ferrari (président de la métro) dans libé il y a quelques mois :
http://www.liberation.fr/societe/2014/07/02/hebergement-d-urgence-les-villes-demunies_1055860
Bref, j'ai du mal avec les histoires d'"il y a plus urgent" : pour la pub, c'est pas une question de savoir si c'était urgent ou pas : le contrat avec Decaux se terminait au 31 décembre, il fallait bien décider de reconduire ou de ne pas reconduire. Ça n'empêche pas la mairie de bosser sur d'autres sujets...
Ah, et un dernier truc : le contrat de Decaux pour les abribus se termine en 2019, affaire à suivre donc