_lilou_;1993556 a dit :
Je ne me pose pas en victime, même plus. En début d'adolescence, je piquais des crises pour avoir le droit de rentrer seule la nuit, à pieds. Ou pour prendre le train seule tard le soir. J'ai arrêté : je ne changerai pas le Monde, je ne changerai pas les hommes juste parce que je ne veux pas être une victime. C'est à vomir, mais si je traine en ville,seule,à 4 heures du matin, je suis à moitié sûre que je me ferai agresser. Je ne dramatise pas, je ne fais pas la victime, j'adapte mon comportement en conséquences, et peut-être que oui, parfois, j'ai envie de me défouler sur ce genre de jeu, à défaut de le faire dans la rue.
Lilou, c'est HS mais là tu me rassures car ma belle-fille de 16 ans nous fait le cirque que tu faisais à ton début d'adolescence, et je commençais à m'inquiéter sérieux...
et effectivement on ne peut pas, comme ça, changer les choses, c'est à nous d'éduquer nos garçons pour que plus tard la rue soit un espace réellement public, en attendant on s'adapte. Et un jeu reste un jeu, tout comme un roman reste un roman...