Avec une première/terminale L et des études littéraires (HK/KH/LLCE), on a dû m'imposer environ 500 ouvrages
si ce n'est plus. Ma bête noire : la poésie (je n'ai pas tellement la fibre poétique, je dois être trop pragmatique et avoir du mal à me projeter dans les sentiments d'autrui, surtout quand cet autrui doit avoir 546 ans. lol.) et le théâtre (c'est comme lire un scénario au lieu de regarder le film. Molière, si tu me lis, je te déteste
).
Si jamais vous avez la patience de lire le pavé qui suit, sortez vos marque-pages
Pour ce qui est des lectures marquantes, j'en ai toute une charretée, en bien et en mal:
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Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa (programme de terminale L): une époque charnière, la fin d'un monde (l'aristocratie sicilienne recluse sur sa propriété), le début d'un autre (l'unification italienne avec l'avancée de Garibaldi), Tancredi et Angelica qui se perdent dans les dédales du palais
, le prince Fabrizio et Bendico son chien.
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Roméo et Juliette de W. Shakespeare (idem): d'un ennui mortel (j'ai dû l'étudier 4 fois, seule oeuvre de Shakespeare que j'ai étudiée :'( ) mais sous-texte intéressant
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Le coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (lu après une étude de texte en terminale) : un de mes livres préférés de tous les temps
(avec
Le loup des steppes de Hermann Hesse et
Aurélien d'Aragon [sur la liste de lecture pré-prépa]). Dans la lecture post-études de texte, La guerre des Gaules de J. C.,
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Au bonheur des dames d'Emile Zola (lecture imposée en première L) : une introduction à Zola (j'ai lu tous les Rougon-Macquart par la suite [un défi personnel!]), l'histoire sociale et industrielle du XIXe siècle à Paris et "en région" (comme on dit sur TF1).
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Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley (lecture imposée en troisième): un classique de la SF mais en troisième, c'est un peu rude... choix de lecture imposée très audacieux.
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La métamorphose de Franz Kafka (idem et en L2 d'allemand): choix de lecture imposée très audacieux pour le collège mais plus que classique en licence d'allemand.
J'ai aussi remarqué que certains auteurs étaient de vraies marottes de l'Education nationale (Molière, Balzac, Homère, Voltaire, etc.), d'autres sont totalement ignorés (du moins, quand j'étais à l'école-collège-lycée-études supérieures). Par exemple, Jules Verne et ses romans d'aventures ne se retrouvent plus au programme.