Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Hypersensible, j'ai enfin appris à accepter toutes mes émotions
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). Apprenez à vous ancrer, à faire des exercices de respiration, à vous isoler 2 minutes quand vous avez besoin...

Alors quand ça part en mélo-drama, en cacahuete dans ma tete, je l'accepte et je sais que ça va passer (ce qui est cool aussi c'est de s'entourer de personnes à qui on peut parler dans ces moments là aussi!). Je laisse venir mes émotions et puis je les laisse repartir. Je me sens beaucoup mieux que quand je voulais à tout pris refouler et que je culpabilisais de me prendre la tete pour des choses "stupides". 
Globalement, j'ai été plutôt éduquée à refouler les signes de vulnérabilité et je me suis souvent sentie incomprise et «niée» dans ma sensibilité. Le résultat c'est que pour entrer dans le moule, j'ai pris l'habitude de refouler mes émotions, mais aussi de juger les manifestations de celles des autres («elle en fait des caisses», «elle a pas honte de pleurer en public», etc). Généralement je m'en distrais en pensant à autre chose (=le mental prend le dessus) ou en traînant sur les réseaux sociaux. Résultat, je me suis coupée de moi-même et les émotions réprimées s'expriment à travers des troubles du sommeil. Je ne sais pas non plus gérer ma colère et ma frustration et je peux me mettre dans des états terribles pour trois fois rien. Je suis donc en train de réapprendre à «éprouver» et de me familiariser avec les sensations physiques procurées par les émotions. Je découvre comment les accueillir pour les canaliser et pour ne plus qu'elles s'expriment n'importe comment. Ca peut sembler idiot, mais jusque très récemment, je ne savais pas que pour faire passer une émotion désagréable, il fallait la laisser me traverser au lieu de lutter contre elle, de la suranalyser ou de la fuir. Je savais identifier mes émotions mais je ne savais pas les ressentir, je ne comprenais ce que voulait dire «accepter ses émotions». Pour moi ça revenait à se laisser manipuler par elles. Je n'avais pas non plus conscience de tous les mécanismes de résistance ou d'évitement que j'avais mis en place pour m'epargner la tristesse, la colère ou la déception, mais à présent j'identifie les moments où je me tourne vers des distractions pour ne pas me trouver seule face à moi-même.