Je suis sur mon téléphone pour vous répondre et, comme ce n'est pas très pratique, je ne vous citerais pas. Je répondrai juste avec un pavé, désolée d'avance. Edit : mon tel a buggé, je suis passée sur PC (sachez que le forum retient ce que vous étiez entrain d'écrire précédemment, c'est magnifique et très arrangeant).
Excréter des toxines par le lait, ce n'est pas volontaire mais seulement la conséquence (malheureuse pour bébé) d'un mécanisme qui marche depuis longtemps. Voyez le corps (ou ne voyez pas, je présente juste ma vision des choses) comme des fleuves qui se croisent, avec pleins de courants qui transportent les nutriments et les déchets d'un point à un autre en fonction des besoins du corps. Par conséquent, comme la lactation est une sécrétion (et est donc métaphoriquement un fleuve tumultueux) et que le lait est constitué de lipides (les métaux lourds se logent dans le tissu adipeux) , certaines toxines s'y retrouvent aussi car aujourd'hui notre corps est abreuvé de métaux lourds, perturbateurs endocriniens, etc, et que l'on a pas eu le temps de développer un barrage à ces toxines en ce qui concerne la lactation.
Mais ces toxines se retrouvent d'une façon moindre que dans les urines ou selles, on s'entend, étant donné que la lactation n'est pas là pour éliminer contrairement à l'urine, selles, transpiration, etc.
A savoir aussi, que le corps fait comme il peut : mener une grossesse puise beaucoup dans nos réserves, l'allaitement presque tout autant alors je ne vois pas en quoi c'est déconnant de dire que l'on peut retrouver des toxines dans le lait maternel car le corps est tellement chamboulé, sursollicité que ce serait beaucoup lui demander de faire barrage aux toxines qui passent par les glandes mammaires quand l'on sait que l'allaitement nous fait maigrir (ça puise dans les kg pris durant la grossesse).
C'est avec ces connaissances-là que je considère la lactation comme un émonctoire et qu'il faut faire attention à nos modes de vie dans nos sociétés d'aujourd'hui (et je parlerai même de problème de santé publique à ce stade). Autant pour soi que pour le bébé. Et que ce n'est pas forcément une bonne idée, en tant que body builders ou autres personnes non concernées directement par la lactation, de consommer un lait dont on ne connaît pas la provenance. Les personnes prioritaires, à mon sens, dans la consommation du lait maternel sont les bébés et les bébés dont la mère ne peut allaiter pour x raisons (nouveau-né prématuré, traitements médicaux, anémie, SOPK, etc.).